Amour 𝒾𝓂possible ?

Chapitre 23.

- Thalia, tu m'aimes ?
- Mady ?!
- Tu m'aimes ?
- Ce n'est pas vraiment le moment là...
- Ce n'est jamais le moment avec toi.
- Peut-on en parler une fois qu'on sera rentrées chez toi ?
- Non.
- Non ?
- Je veux qu'on en parle maintenant.
- Bon, moi je vais vous laisser..., annonce Farah.
- Non tu peux rester on ne va pas en parler, dis-je.
- Si tu peux y aller, merci Farah, me contredit Mady.
- ...Pas de soucis, à plus.

Une fois que Farah est partie, Mady reprend :

- Pourquoi tu ne cesses d'éviter ce sujet ?
- Je ne suis pas à l'aise avec ça.
- Et bien il va falloir que tu sortes de ta zone de confort parce-que je t'assure qu'on va en parler.
- Sérieusement ?
- Évidemment.
- ...Bon, d'accord.
- Bien. Premièrement je veux savoir pourquoi tu es si fermée au sujet de l'amour ?
- Car pour moi il est impossible que les histoires d'amour finissent bien. Sur une phase éphémère ça peut être cause de bonheur et d'admiration constante, mais ça ne peut pas finir comme ça à commencé, c'est-à-dire avec deux personnes autant amoureuses qu'au début, avec les mêmes attentions etc... La majorité du temps on finit avec un mal au cœur.
- Alors laisse moi être l'exception ! Jamais je ne pourrais te faire de mal ou encore me lasser de toi, c'est impensable. J'ai frôlé la mort pour toi et je n'ai aucun regret. Je prends le risque d'aimer quelqu'un alors que je ne me le suis jamais permise, donc laisse moi une chance s'il te plaît...
- ...C'est adorable, ça me touche mais je ne veux pas te faire de faux espoirs, je ne me vois pas en couple pour le moment.
- D'accord, je comprends, mais est-ce-que tu m'aimes ?
- ...Oui Mady je t'aime.

Un des sourires les plus mignons que je n'ai jamais vu s'affiche sur son visage, et des larmes menacent ses yeux de s'échapper.

À peine ai-je le temps de sourire en retour, qu'elle me fait un câlin.

- Je t'aime.
- Je t'aime.

Elle ressert ses bras autour de moi et enfoui sa tête dans mon cou.

- Thalia, peux-tu me promettre quelque chose ?
- Oui, quoi ?
- Promets-moi de ne pas aller voir ailleurs car de mon côté, j'attendrais le temps qu'il faut pour être avec toi et je n'irai voir personne d'autre peu importe le temps attente.
- Ça me paraissait évident mais oui je te promets de ne pas aller voir ailleurs.

Des pas qui se font de plus en plus fort se font entendre.

- Ça va refroidir, vous venez ?

Trois bonnes heures plus tard, nous avons fini de manger. J'ai eu l'occasion de parler avec chaque membre de sa famille et d'apprendre à connaître certains plus en détails, comme par exemple Élise. Nous avons beaucoup plus en commun que j'aurais pu le penser, comme les animaux de l'antarctique. Elle, n'a pas pas spécialement de passion pour les manchots mais pour les orques. C'est sympa de parler avec quelqu'un qui a ce type de passion, ce n'est pas très commun alors j'adore ce genre de conversation. Élise est aussi une amoureuse de la cinématographie, comme moi. De cela, nous avons échangé sur nos films préférés et sur ceux qui nous ont le plus marqués.

À part ça, j'ai aussi beaucoup parlé à Mathilde Amila, la mère de ma professeur. Nous m'avons pas vraiment parlé de ce que nous adorons mais de Mady. Elle m'a dit que Mady parlait beaucoup de moi, et je ne compte pas manquer de le lui faire signaler. Moi, je lui ai dit ce que Mady m'a apporté, de ce qu'elle a fait pour moi ( sans parler de son agression qui était l'œuvre de mon harceleur ), et d'à quel point je l'aime, même si j'ai évité de dire certaines choses pour qu'elle pense que je ne l'aime qu'en tant qu'amie.