Chapitre 18.

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J'ai changé de couverture.
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J'ai à peine le temps d'arriver devant elle, qu'un coup de feu retentit.

Je ferme les yeux par réflexe.
Un silence s'installe, jusqu'à ce que Guxim le casse en disant :
- Thalia, c'est moi qui ai tiré.

J'ouvre les yeux avant de regarder autour de moi, puis devant moi.
Le ravisseur est au sol, du sang plein le corps, principalement sur le milieu du ventre. Il a les yeux fermés et la bouche ouverte.
Je suis en état de choque.
Guxim l'a sûrement vu, puisqu'il me dit :
- Je ne l'ai pas tué. J'ai évité toutes parties de son corps qui lui sont vitales. Mais si on ne veut pas qu'il meurt pour cause une perte de sang trop importante, il serait préférable de le soigner. Et rapidement. Et je suppose que je vais devoir m'en charger.

- Ou tu peux appeler les pompiers, proposais-je.
- ...Tu es vraiment stupide des fois.
- T'es sérieux là ?
- Écoute, je ne sais pas ce que tu me caches, mais je sais que tu me caches quelque chose. Et je suppose que tu n'as pas envie que les pompiers découvrent la situation dans laquelle nous sommes.

Il a raison... si je veux trouver qui est l'inconnu, il faudrait garder ça pour nous...

Il se tourne, me faisant comprendre qu'il n'attend pas forcément de réponse de ma part et se rapproche de l'homme ensanglanté. Il lui prend un bras et le passe autour de sa nuque, sans même faire attention à ne pas encore plus blesser l'homme. Enfin, il finit par quitter la pièce accompagné du ravisseur.
Je me retrouve logiquement seule avec Mady.

Je m'avance vers elle pour pouvoir la détacher.
Je suis assez proche d'elle pour pouvoir voir les marques de sang qu'elle a que je n'avais toujours pas vu. Elle saigne des genoux, du menton, du front, du nez et sûrement sous ses habits aussi.
Je ne veux pas savoir ce qu'il s'est passé en mon absence, cela briserait encore plus mon cœur qu'il ne l'est déjà.

Une fois que les cordes qui étaient enroulées autour de ses chevilles et de ses poignets sont enlevées, j'enlève celle qu'elle a autour de la bouche.
Les coins de ses lèvres sont roses pour ne pas dire rouges. Preuve que la corde devait être plus que bien serrée. De même pour ses poignets et chevilles.
Après avoir contemplé ses marques, je la regarde dans les yeux. Un regard noir est toujours porté à mon égard.

- Qu'est-ce qui t'est passé par la tête putain ?
Demandais-je, alors que ma colère a repris.
- Je voulais te protéger.
- Arrête avec ça ! Comment peux-tu oser vouloir me défendre après ce que je t'ai dit ?
- Ne t'affoles pas, je ne dis pas que je ne t'en veux pas. En revanche, tu as dit que tu ne tenais pas à moi. Moi, je ne l'ai pas dit. La seule chose que j'ai dit par rapport à ça, c'est que je te prouverais que je tiens à toi. Et c'est ce que j'ai fait en me sacrifiant pour toi.
- Tu es complètement folle bordel. Une simple fleure aurait largement fait l'affaire !
- Des amies ne s'offrent pas vraiment des fleurs, à ce que je sache.
- Oh allez Mady ! Des amies ne s'embrassent pas non plus à ce que je sache !
- ...Tu as raison.
Bref, Je... je l'ai fait car je suis accro à toi, Thalia. Accro au goût de ton poison. Tu me pousses à faire ce que je n'aurais jamais seulement penser faire avant de te rencontrer. Voilà tout.
- ...

Je ne sais pas quoi répondre. Je savais que je la faisais souffrir mais au point qu'elle me compare à un poison...

- Alors ça y est ? On redevient comme deux
étrangères ? Demandais-je pour changer de sujet.
- On l'a toujours été, non ?

Aïe. C'est vrai que c'est moi qui l'ai dit, mais l'attendre de sa bouche, ça fait mal...

- Je... oui.
- Ne t'en fais pas, la femme dont tu voulais faire profit pour avoir de bonnes notes s'en va.
Les seules rares fois où je te parlerais, ce sera pour te prévenir de l'avancée des recherches en rapport avec ton harceleur. Je ne t'embêterai pas plus, bien que le mot « embêter » ne soit pas assez puissant si je puis dire, pour précisément représenter ce que tu ressens à mon égard, m'enfin bref. Salut.

Amour 𝒾𝓂possible ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant