Chapitre 27.

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- Hein ? Mais Mady ça fait des mois qu'on le cherche, c'est impossible !
- Tout est possible. On va mettre les bouchées doubles et je vais payer le triple du salaire de mes agents. De mon côté, je vais aussi faire des recherches et toi, tu ne sors pas d'ici.
- Pour rappel, tu es aussi menacée. Donc ON ne sort pas d'ici, dis-je en appuyant sur le « on ».
- Oui, tu as raison. Je vais les appeler.
- Pardon ? Qui ça ?
- Mes agents. Ils vont venir ici.
- Hein, mais pourquoi ?
- Ils travailleront sûrement plus efficacement sous ma pression. En plus comme ça je verrais ce qu'ils font.
- N'importe quoi...

La sonnerie retentit, et Mady fait installer les cinq hommes autour d'une table.

- Finalement, je dois sortir. Travaillez mais gardez un œil sur Thalia. Il ne doit rien lui arriver, ordonne-t-elle en enfilant son gilet.
- Hein mais on est pas payer pour être garde du corps !
- Matthieu tu sais très bien que l'argent n'est pas un problème. Fais ton travail et on parlera rémunération après.

Le dénommé « Matthieu » finit par hocher la tête et à se mettre à travailler.

J'ai l'impression d'être la seule dans cette pièce à ne pas être d'accord pour qu'elle sorte.

- Tu vas où comme ça ?
- Pourquoi ?
- Oh je sais pas, ptetre parce que tu as été menacée de mort par un fou, mais c'est juste une hypothèse !
- Je ne serais pas longue, promis.

Voyant que je ne suis pas convaincue, elle lâche la poignée de la porte et se rapproche de moi.
Elle me fait un baiser sur le front en tenant ma tête entre ses mains et repart.

- Je fais vite.
- Je t'aime..., dis-je après qu'elle ait claquée la porte.

Maintenant qu'elle est partie, je suis la seule débile encore debout. En plus de ça, la chaleur m'a montée aux joues à cause de la proximité qu'on avait il y une minute. Je réagis comme si elle ne m'avait pas prouvé par A+B son amour...

Je prends une chaise et m'assois autour de la même table que les hommes.

N'ayant pas les mêmes capacités qu'eux niveau technologie et niveau à peu près tout, je ne prends pas mon ordinateur mais mon téléphone ainsi que plusieurs feuilles vierges et un stylo.

J'écris sur une feuille toutes les informations importantes que j'ai en ma possession ainsi que certains messages que j'ai reçu et que je considère comme des indices utiles. Je me creuse aussi les méninges pour me rappeler ma discussion avec lui il y a plusieurs mois, lorsque nous étions dans un ancien parking.

Je me remémore la façon dont il était habillé, c'est à dire tout en noir. Il était grand mais étant donné qu'il faisait noir, je n'ai pas plus d'informations. Heureusement pour moi, ce n'est pas non plus des informations difficiles à retenir.

Un nœud se créer dans mon ventre quand je repense à mon agression. J'ai mal rien qu'en y repensant mais je n'ai pas le choix. J'écris la description des hommes qui m'ont violentés, ainsi que la façon dont ils m'ont fait vivre un calvaire.

Une quarantaine de minutes plus tard, la porte d'entrée s'ouvre, laissant place à Mady.

Je lâche un soupire de soulagement et lui demande où elle était.

- Au commissariat. Des policiers encerclent la maison, répond-t-elle. Je sais qu'il t'a menacé de je ne sais quoi si tu fais appel à la police, mais on n'a pas le choix. Qu'il y ait la police ou pas, il veut quand même notre mort, c'est soit lui, soit nous. Donc autant avoir le plus d'aide possible.

- Oui, tu as sûrement raison. C'est risqué, mais c'est une bonne idée...

Je me lève de ma chaise pour aller regarder à travers la fenêtre. Comme elle a dit, tout pleins de policiers armés sont tout autour de l'habitat.

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⏰ Dernière mise à jour : 5 days ago ⏰

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