C'était la toute première fois que je prenais l'avion. Je me rendais en Italie, ce pays de soleil et de beauté, avec des paysages pittoresques.Mon père m'avait emmené avec lui dans ce voyage qui, disait-il, allait être important pour mon avenir.
Et bien que la traversée fut longue, nous sommes arrivés en un seul morceaux. Après avoir suivit un homme qui nous attendait, celui-ci nous emmenait loin de la ville. Pendant le trajet, je sentais l'inconfort grandir dans mon cœur alors que nous approchions de notre destination.
Arrivés devant un manoir imposant, à l'architecture froide et sévère, mon père me prit par la main et me conduisait à l'intérieur. J'étais nerveux, mes doigts serrant sa main avec plus de force que d'habitude.
Nous traversâmes de longues allées ornées de tapis épais et de tableaux anciens, le son de nos pas résonnant sur ce sol en marbre. Finalement, nous arrivâmes devant une grande porte, et mon père s'arrêta. Il se tourna vers moi et planta ses yeux dans les miens.
— Ne me fais pas honte, m'avait-il dit avec ce ton autoritaire qui ne laissait aucune place à la désobéissance. Nous sommes des invités donc nous devons respecter le propriétaire de ce lieu.
J'acquiesçai, sentant une boule se former dans ma gorge. Mon père ouvrit la porte, et nous entrâmes dans une vaste salle. Au centre, un homme se tenait, droit et imposant, comme une statue de pierre. Il avait une présence si écrasante que j'en fus immédiatement intimidé. Son regard, froid et calculateur, se posa sur moi, et un frisson me parcourut l'échine.
Je baissai les yeux, incapable de soutenir son regard. Mon père, néanmoins, s'avança avec assurance et me présenta à cet homme.
— Voici mon fils, Izana.
L'homme me scrutait toujours. Finalement, après quelques longues secondes, il prit la parole, d'une voix grave :
— Il ne te ressemble pas.
— Hahaha. On me le dit souvent.
Je sentis mon estomac se nouer. C'était normal que je ne lui ressemble pas puisqu'il m'a adopté, mais ce genre de remarque me mettait mal à l'aise, comme si c'était un sujet tabou pour moi.
Mon père éclata de rire, un rire qui résonna dans cette salle glacial et qui me fit encore plus me sentir dans l'inconfort.
— Mais c'est une bonne chose, ajouta mon père.
— Il a quelle âge ?
— Ce n'est encore qu'un gamin de 12 ans. Mais il est plutôt mature pour son âge.
— Plus jeune que mon fils aîné.
Mon père se tourna alors vers moi :
— Izana, va t'amuser. Nous devons discuter entre adultes.
Je hochai la tête, soulagé de pouvoir quitter la pièce.
Cet homme à l'allure effrayant appela une servante et lui ordonna de me faire visiter le manoir. La servante m'adressa un sourire forcé, une expression qui ne me rassura pas, et m'invita à la suivre.
Le manoir était immense, un véritable labyrinthe de couloirs interminables, de chambres et de salles sûrement inutilisées.
Nous passâmes alors devant une grande porte en bois massif, ornée de motifs anciens, écarté de tout. Je m'arrêtai et la pointai du doigt, curieux.
— Pouvez-vous me montrer aussi cet endroit ?
La servante se figea, et son sourire disparut, remplacé par une expression d'inquiétude.
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Sous la surface
FanfictionDans les ruelles obscures de Tokyo, là où les ombres dansent au rythme du crime, vit y/n. Hantée par des souvenirs douloureux, elle tente désespérément de se reconstruire dans une quête de rédemption. Elle aspire à la clarté d'une vie nouvelle. Ce...