Dans les ruelles obscures de Tokyo, là où les ombres dansent au rythme du crime, vit y/n. Hantée par des souvenirs douloureux, elle tente désespérément de se reconstruire dans une quête de rédemption.
Elle aspire à la clarté d'une vie nouvelle.
Ce...
Je me baladais tranquillement dans les longs couloirs de ce manoir, cherchant quelque chose qui puisse me distraire de l'ennui de cette journée monotone. Les bruits de mes pas résonnaient dans le silence du manoir, faisant écho à ma propre solitude.
Mais soudain, j'aperçus ma petite sœur Ornella, qui courait vers moi, sa robe légère flottant derrière elle. Je ne pouvais m'empêcher de sourire en la voyant.
— Grande sœur ! cria-t-elle.
Son visage rayonnant de bonheur illumina instantanément ma journée.
Elle était l'opposée de moi, douce et gentille, aidant les autres sans jamais chercher à en tirer avantage. Elle attendrissait mon cœur sans que je ne comprenne la raison.
Pour moi, c'était comme un ange venu me rappeler qu'il y avait encore un peu de lumière dans ce monde sombre.
— Comment vas-tu ma chérie ? lui demandais-je, souriante.
— Je vais bien ! répondit-elle avec son habituel ton doux et enfantin.
Elle semblait si heureuse de me voir, si innocente dans sa manière d'être. Je ne pouvais m'empêcher de me demander comment une telle pureté pouvait coexister avec ma propre noirceur intérieure.
C'est alors qu'elle se recule légèrement, faisant la moue en marmonnant qu'elle ne me voyait pas beaucoup ces temps-ci. Même entrain de se plaindre, elle restait mignonne.
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Je la regarde, peinée.
— Je sais, je suis désolée. Je suis beaucoup occupée en ce moment.
Ornella fronça les sourcils, ses petites lèvres formant une moue boudeuse.
— Je veux passer plus de temps avec toi !
Je la regarda, touchée par ses mots. Je ne pouvais rien refuser à ma mignonne petite sœur, surtout quand elle me fixait avec ses grands yeux innocents.
— On peut passer du temps ensemble aujourd'hui si tu veux, disais-je doucement, lui caressant la joue.
Ses yeux s'illuminèrent et elle hocha la tête, sa petite main serrant la mienne.
— Allons dans le jardin, grande sœur !
Je souris, heureuse de la voir si enthousiaste.
— D'accord.
Je me laissai entraîner par ma petite sœur, dans le jardin. Les rayons du soleil illuminaient notre chemin, la brise caressait délicatement nos visages. J'aimais chaque instant avec elle, savourant le calme et la tranquillité qui se dégageaient de cet endroit.
Soudain, Ornella s'arrêta devant une fleur blanche, délicate et élégante. Je reconnus immédiatement la fleur de lys, symbole de pureté et de majesté.
