Le matin se glissait doucement à travers les rideaux, teintant la pièce d'une lueur douce. Mes yeux s'ouvrirent lentement, et c'est alors que je le vis, Chifuyu, allongé à mes côtés.Je le contemplai en silence, comme si chaque détail de son visage était une œuvre d'art à ne pas manquer. Son expression paisible, la manière dont ses cheveux noirs encadraient son visage, tout cela me fit sourire intérieurement.
Il était là, avec moi, et cette simple réalité apaisait les ombres qui dansaient dans mon esprit.
Je me rapprochai de lui, ma main frôlant sa joue avec une tendresse presque irréelle. Mes doigts se déplaçaient avec une douceur infinie, comme si j'effleurais un trésor fragile.
Ces derniers jours, nous avions partagé ce lit, trouvant du réconfort dans la proximité de l'autre. Les cauchemars qui avaient tourmenté mon sommeil semblaient avoir été repoussés, peut-être par la simple présence de Chifuyu. Sa chaleur, sa respiration calme, tout cela avait agi comme un baume sur mes angoisses.
Avec précaution, je me glissai hors du lit, veillant à ne pas le réveiller. J'enfila rapidement un t-shirt qui trainait sur le sol. Avec une démarche légère, je me dirigeai vers la porte, jusqu'à que Chifuyu se réveilla soudainement, me surprenant presque.
— Y/n... murmura-t-il d'une voix encore ensommeillée. Tu as bien dormi ?
Un sourire tendre étira mes lèvres.
— Oui. Tu peux encore te reposer un peu plus.
En ce moment, il est beaucoup absent et semble fatigué. J'ignore ce qu'il fait mais le voir dans cet état m'inquiète un peu en réalité.
Il marmonna alors quelque chose d'incompréhensible.
— Tu as dis quoi ? lui demandais-je.
— Je n'ai plus sommeil.
Je le regarda se redresser du lit, frottant ses yeux.
— Alors je vais préparer du café, disais-je en marchant vers la porte.
— C'est à moi de faire ça d'habitude...
Je me retournai vers lui.
Il sembla un peu embarrassé, comme s'il hésitait à dire quelque chose.
— Je... J'aime préparer ton café, finit-il par dire.
Mes yeux se plissèrent légèrement, un amusement taquin dans mon regard.
— Je m'entraîne juste à jouer la bonne épouse. Je dois bien m'y préparer non ?
Bien que mon ton était taquin, ses joues prirent une teinte rosée.
— Arrête de m'embêter dès le matin... bafouilla-t-il.
Je m'approchai de lui avec une démarche légère, un sourire en coin toujours accroché à mes lèvres.
— Qu'est-ce qu'il y a ? me demande-t-il en m'observant.
L'incompréhension se lisait sur son visage, comme s'il avait peur de ce que je pourrais faire. Mais cela ne m'arrêta pas.
M'approchant encore, je déposa enfin un baiser léger sur le bout de son nez, une expression de tendresse sans équivoque.
— Mon mari est vraiment trop mignon, chuchotai-je.
Il sembla pris au dépourvu, comme si mes mots avaient brouillé les limites habituelles entre nous.
Cependant, cette nouvelle atmosphère était accueillante, chaleureuse.
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Sous la surface
Fiksi PenggemarDans les ruelles obscures de Tokyo, là où les ombres dansent au rythme du crime, vit y/n. Hantée par des souvenirs douloureux, elle tente désespérément de se reconstruire dans une quête de rédemption. Elle aspire à la clarté d'une vie nouvelle. Ce...