CHAPITRE 22

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.22.

| Z a c k |

| Leicester's
House 📍|
10h11

☠︎


– Combien seront-ils ?

Assis dans mon lit, mon téléphone non loin de moi. J'échange avec Levi, qui m'informe sur les détails de la soirée d'aujourd'hui.

– Vraiment trop nombreux, une dizaine je dirait.

J'ouvre la boîte sur mes genoux et la vue de deux magnifiques calibres à feu, dont les plaquettes blanches portent l'insigne d'un étalon noir, s'offre à moi.

Un sourire apparaît immédiatement sur mes lèvres. Il n'y a rien en ce monde qui me rends heureux que la possession de ces deux armes, après l'existence d'Alina.

Je tiens l'une d'entre elles à la lumière du soleil levant et l'envie d'exploser des têtes se propage dans mes artères.

– Ses chiens seront là je suppose.

– Oui, dit-il. Elle veut se faire un max d'alliés.

– Je vois.

– Kellian va-t-elle bien? Tu crois qu'elle pourra réussir?

– Oui, tu doute d'elle ?

Je pose soigneusement mes armes dans leur boîte, puis la glisse sous mon lit. J'attrape mon téléphone et me redresse pour sortir de la chambre.

A peine ai-je quitté la pièce que des voix me parviennent, je fronce les sourcils et me dirige vers les escaliers qui mènent au grand salon.

– Ce n'est pas ça, c'est juste que c'est une femme et tu vois ...

Je l'interrompt.

– Tu insinue que parceque c'est une femme, elle ne peut pas le faire ?

Je l'entends souffler de l'autre côté du téléphone.

– Non, arrête de te méprendre, dit-il. J'espère juste qu'elle ne se mets pas la pression.

– Enlève tes pensées sexistes de ta tête et crois en elle mec, elle a du potentiel.

Je descends les marches une à une et aperçoit Alina avec Kellian, qui s'enthousiaste au sujet de quelque chose.

– Deux minutes, je reviens.

Il y a la gouvernante à côté d'elles.

En chemin, l'un des employés de la maison me salue. Je hoche la tête en guise de réponse. Je descends et parvient à les rejoindre.

– Bonjour monsieur, me salue la gouvernante. 

J'acquiesce.

– Yo grand frère ! S'écrie Alina, en me fixant derrière ses lunettes.

Je fronce les sourcils.
Kellian me lance un regard remplis de mépris et dit :

– Tu devrais t'habiller, non ?

J'avais oublié que j'étais torse nu. Je la regarde droit dans les yeux.

– Pourquoi? Je suis chez moi. 

– Elle a raison, intervient Alina. Sois un peu pudique.

Je les fixe.

– Je ne suis pas tout nu non plus.

Je pose mon regard sur Kellian, avec un sourire taquin.

– T'aime bien contempler mon corps toi, dis-je en lui pointant du doigt. Je peux le voir aux petits regards furtifs que tu me lance quand on doit combattre.

ROSSIYSKAYA |  T1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant