CHAPITRE 8

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.8.

| K e l l i a n |

| Kellian's
House 📍
06h50.|

⛓︎

Un vent frais souffle dans mes cheveux.
Je me tiens à l'extérieur avec mes valises, prête à partir. Dès que le soleil s'est levé sur une nouvelle journée, je me suis rendue chez moi pour préparer mes valises afin de quitter la Russie.

J'ai déjà un billet d'avion en ma possession, Jihye l'a ramené avant de partir en vitesse, il paraît que la ville est très agitée avec les manigances d'assassins.

– T'es sûre que ça ira? Demande Ezra.

– Oui ça va aller, dis-je en lui souriant.

– Désolé de t'avoir embarquer là dedans, j'ignorais que c'était la Rossiyskaya.

Surprise, je lève les yeux vers elle. Elle n'y est pour rien.

– Dis pas n'importe quoi, je suis la fautive. Et de toute façon je ne serais en sécurité que chez tante Irene.

– Appelle moi dès que t'arrive, s'il te plaît.

Sa voix est brisée, son visage est couvert d'un masque nostalgique, mélange de plusieurs émotions confuses.

Ça me fait mal de devoir me séparer de la seule amie qui ne m'a jamais trahie pendant plusieurs années.

– Promis, dis-je en la prenant dans mes bras.

Il semble que cette décision réponde à un désir mutuel.

– N'oublie pas, insiste-t-elle en m'enlançant une dernière fois. Sinon je ne serais pas en paix.

J'acquiesce, mon regard se pose sur Juan qui me sourit d'un air désolé. Il sait que j'ai peur, il essaie de me rassurer du mieux qu'il peut.

– Mes hommes vont t'accompagner et ne t'en fais surtout pas, j'essaierais de régler cette histoire. Juste pour toi.

Je lâche Ezra pour le prendre aussi dans mes bras, j'espère revenir dès que tout sera calmé. J'ai l'intention de revenir, malgré les événements tumultueux que je viens de vivre pour quitter la Russie.

– A bientôt les amis, prends soin de Jihye, Ezra, dis-je tristement.

– Compte sur moi.

Je monte à bord de la limousine qui m'attends, Ezra me dit aurevoir, je fais de même jusqu'à ce que la voiture démarre. Trois autres voitures démarrent avec nous.

Je me sens en sécurité, grâce à Juan qui a fait de son mieux pour que je m'en aille sans encombre. Je jette un dernier coup d'œil par la fenêtre.

Ezra agite la main en signe d'au revoir depuis le portail, je lui souris. Elle m'envoie des baisers invisibles et mes yeux se remplissent des larmes.

– Je t'aime, murmuré-je.

Elle pose tristement la tête sur l'épaule de Juan, puis fonds en larmes. Je détourne la tête pour éviter de pleurer également.

Je me concentre sur la lecture d'un magazine pour penser à autre chose, et nous quittons la cours. Nous roulons pendant un moment, il nous faudra moins de quinze minutes pour arriver.

Je réfléchis à tout ce qui me manquera et un soupir s'échappe de mes lèvres, je suis incitée à fouiller mon téléphone pour m'assurer que mon vol est bien dans une heure et demi.

ROSSIYSKAYA |  T1 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant