CHAPITRE 29

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Le banquet bat son plein, tous les invités ont l'air heureux d'être ici. Ceux sont des personnes simples finalement, sans le besoin de montrer qu'ils ont de quoi acheter un état entier. Ils m'ont tous l'air d'être formidables. Clarke parle avec de nombreux invités, tout le monde semble le connaitre et l'apprécier. Je décide alors d'aller prendre l'air sur le balcon vide. Le temps se rafraichit peu à peu, les saisons froides arrivent, alors peu de mondes se risquent à tomber malades.

Je m'approche de la balustrade en pierre et admire le ciel rempli d'étoiles malgré le froid. Je reste pensive. Soudain, une main vient glisser dans le bas de mon dos, je sursaute, mais m'apaise en voyant le brun. Il a l'air inquiet.

- Tu ne vas pas bien ? Tu veux qu'on rentre ?

Je secoue la tête avec un léger sourire.

- Je suis désolé de t'avoir laissé seule, ceux sont des gens que je n'ai pas vus depuis des années, je... Je suis désolé Nova, je n'ai pas assuré.

- Non, Clarke, je ne t'en veux pas. Promis, tout va bien, je voulais juste prendre l'air.

- Tu es sûre ?

- Oui, ne t'en fais pas, retournes-y si tu le souhaites.

- Non, je préfère rester avec toi.

Ses mots me font sourire, il se place dans mon dos et pose son menton sur mon épaule, son corps me tient chaud. Je pourrais rester des heures ainsi.

- Tu sais, Nova, je n'aurais jamais pensé me retrouver un jour avec toi ici.

- Moi, j'y ai toujours cru depuis que je t'ai rencontré.

Je marque une pause, réfléchissant précisément aux mots que je m'apprête à dire afin qu'il connaisse exactement le fond de ma pensée.

- La vérité, c'est que tu as toujours été la raison de mon retour, Clarke.

- Et la vérité, c'est que j'ai toujours attendu ton retour pour te dire ces mots...

Le brun saisit mes hanches afin de me faire pivoter face à lui. Je m'appuie contre la pierre et le regarde tendrement en attendant ces fameux mots.

- Depuis que je t'ai vu pour la première fois à cette fête, que tu m'as vu avec cette fille dans cette chambre, j'ai su. J'ai su que tu allais être l'un de mes pêchers les plus sombres. À chaque fois que nous nous regardions, c'était mauvais, mais bon à la fois. Tes mains, ton corps, tes yeux, tout a été fait pour me détruire et tu as la capacité de réduire mon cœur en miette. Tu es capable de le piétiner comme bon te semble, je serai toujours à genoux devant toi, Nova. Tu es la femme que j'attendais, la lueur d'espoir dont j'avais besoin. Cet été-là, tu n'as peut-être pas sauvé ton frère comme tu l'aurais voulu, mais moi, moi, tu m'as changé à jamais.

- Clarke...

- Non, laisse-moi finir, me coupe-t-il, Nova, aucune autre femme ne t'égalera jamais, tu es l'unique dans mon cœur. Je t'aime du plus profond de mon être jusqu'à m'en retourner le cerveau. Je t'aime, Nova Montgomery et je regrette chaque putain de jour de ne pas te l'avoir dit quand on t'a arraché à moi. Je t'aime, je t'aime putain.

- Tu n'avais pas besoin de me le dire ce jour-là, je le savais déjà parce que moi aussi, Clarke, moi aussi, je t'aime.

À la fin de mes mots, le brun se jette sur moi pour s'élancer dans un baiser rempli de feu. Ses mains tiennent fermement mon visage, il me bloque entre la balustrade et son corps chaud. Au bout de longues secondes, nous nous calmons, mais notre amour se sent encore dans les airs.

- Clarke, Nova, rejoignez-nous pour une danse ! fait Mickael, le père de Clarke, ta mère est impatiente, Clarke !

Le brun se détache de mes lèvres à contrecœur, il plaque son front contre le mien, le temps que nous reprenions notre souffle. Après ça, nous allons danser avec un orchestre jazz talentueux qui anime la soirée. Clarke et moi dansons mal, il faut être honnête, mais ça ne dérange personne puisque tout le monde nous acclame quand même. Betsy, la mère de Clarke, attrape soudainement la main de son fils et Mickael saisit la mienne pour intervertir nos couples. Je tente de suivre le pas de mon partenaire, mais nous n'avons pas le même niveau. La soirée s'annonce bonne.

Clearest SinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant