Rouge Café

Chapitre 17

Le lendemain matin, après la soirée riche en émotions et en confidences, Cédric et Chloé se réveillèrent dans les bras l'un de l'autre, partageant un sourire complice avant de se préparer pour une nouvelle journée de travail.  Même s'ils allaient chacun de leur côté, l'excitation de rester connectés tout au long de la journée ne les quittait pas.  Assise dans le métro qui la menait à son bureau, Chloé ne pouvait s'empêcher de penser à Cédric, ses bras protecteurs autour d'elle la veille, sa façon de la regarder avec cette intensité qui la faisait fondre. Elle sortit son téléphone et tapota un message, un sourire aux lèvres.

« Bonjour mon cœur, je pense à toi depuis que je me suis levée. J'ai hâte d'être à ce soir pour te revoir et me blottir à nouveau dans tes bras. Tu me manques déjà... Je te fais des bisous. »

Le message était sincère, léger, un écho de l'amour naissant qu'elle ressentait pour lui. Elle envoya le message, le cœur battant un peu plus fort en attendant sa réponse. Chloé savait qu'il travaillait ce matin, mais cela ne l'empêchait pas de vérifier son téléphone toutes les quelques minutes. Quelques instants plus tard, son téléphone vibra, et elle ouvrit rapidement la notification avec impatience.

« Ma belle Chloé, chaque minute sans toi me paraît interminable. Ce soir, je te promets une soirée inoubliable. Je passerai te chercher, et on ira dans un petit restaurant que j'ai repéré. Ensuite, je te réserve une surprise. J'ai déjà hâte de voir tes yeux s'illuminer. Mais ce qui me tarde le plus, c'est de finir la soirée avec toi dans mes bras, à te murmurer combien je t'aime... Tu es mon étoile, celle qui illumine mes journées. À ce soir, mon amour. »

Chloé sourit, touchée par la douceur des mots de Cédric. Elle pouvait presque entendre sa voix à travers le message, ressentir la chaleur de sa présence, même s'il n'était pas à ses côtés. Elle ferma les yeux un instant, imaginant déjà leur soirée.

Leurs retrouvailles, les gestes tendres, et cette complicité qui ne cessait de grandir entre eux.  La journée se poursuivit ainsi, ponctuée de messages doux, de promesses pour la soirée à venir. Chloé ne pouvait s'empêcher de relire certains des mots de Cédric tout au long de la journée, son cœur battant à l'idée de ce qui les attendait.

Elle aimait cette attention quotidienne, ce romantisme discret mais profond qui les liait.  Vers midi, un autre message apparut sur son écran, cette fois plus espiègle.

« Est-ce que tu penses à moi autant que je pense à toi ? Parce que moi, je n'arrête pas. Ce soir, je veux te faire oublier tout ce qui t'entoure, te montrer à quel point tu comptes pour moi. »

Le cœur de Chloé s'emballa. Elle avait toujours adoré cette façon qu'avait Cédric de mélanger douceur et passion, de toujours maintenir cette tension légère entre eux, même à distance. Elle répondit avec un sourire en coin.

« Oh, je pense à toi... et à ce que tu vas me faire oublier ce soir. »

Et ainsi, tout au long de la journée, leurs échanges ne cessèrent de se faire plus intimes, plus doux, leur lien se renforçant malgré la distance qui les séparait temporairement.

Cédric, dans son bureau, se surprenait à vérifier son téléphone plus souvent que d'habitude, impatient de lire chaque nouveau message de Chloé. Il ne pouvait s'empêcher de sourire à chaque fois qu'il la voyait apparaître sur son écran. Et lui aussi comptait les heures avant de la retrouver enfin, d'honorer toutes les promesses qu'il avait glissées dans ses mots.

La soirée promettait d'être spéciale, remplie d'amour, de rire et de cette passion naissante qui brûlait de plus en plus fort entre eux.  La nuit était tombée, et Cédric attendait patiemment en bas de l'immeuble du boulot de Chloé, appuyé contre sa voiture.

Lorsqu'il la vit sortir, un sourire radieux éclairant son visage, son cœur bondit.  Elle portait une tenue décontractée mais élégante, parfaitement à l'image de ce qu'il aimait chez elle : une simplicité désarmante mêlée d'un charme naturel. Ils échangèrent un regard complice, puis Cédric l'accueillit d'un baiser tendre, tout en lui prenant doucement la main.

— Prête pour ce soir ? lui demanda-t-il avec un clin d'œil.

— Prête, et curieuse, répondit-elle en riant.Le trajet jusqu'au restaurant fut ponctué de conversations légères et rieuses. Cédric avait choisi un petit coin de la ville qu'il avait découvert par hasard, un restaurant sans prétention, au charme rustique.

À l'extérieur, les guirlandes lumineuses accrochées aux arbres créaient une ambiance chaleureuse. À l'intérieur, les tables en bois étaient entourées de chaises dépareillées, et l'air sentait bon les plats cuisinés maison.

— J'adore cet endroit, s'exclama Chloé en regardant autour d'elle.

— Je savais que ça te plairait. C'est un peu notre style : simple, sans prise de tête, mais avec du caractère.  Ils prirent place à une table dans un coin tranquille, près de la fenêtre.

Le menu était écrit à la craie sur un tableau noir, offrant des plats authentiques et généreux.  Ils commandèrent sans se presser, savourant chaque moment ensemble. Ils parlèrent de tout et de rien. Cédric raconta une anecdote sur une escapade ratée dans les montagnes, ce qui fit éclater de rire Chloé.

— Je te jure, il n'y avait que des chèvres... et moi perdu avec mes chaussures complètement inadaptées !Le repas se déroula dans la légèreté, la complicité, et bientôt, l'heure avançant, ils décidèrent de rentrer chez Chloé.

Une fois de retour chez elle, Cédric la suivit jusqu'au salon. Chloé avait préparé une ambiance douce, tamisée, avec des bougies qui diffusaient une lueur chaude dans la pièce. Elle se tourna vers lui, curieuse, lorsqu'elle le vit fouiller dans sa veste pour en sortir une enveloppe.

— J'ai quelque chose pour toi, dit-il en tendant l'enveloppe, un sourire mystérieux sur les lèvres.  Chloé prit l'enveloppe avec précaution, ses yeux brillant d'excitation. Elle l'ouvrit et découvrit à l'intérieur deux billets d'avion. Elle cligna des yeux, incrédule, et releva la tête vers Cédric.

— C'est... c'est pour nous ? Où est-ce qu'on va ?

— Regarde, murmura-t-il en pointant du doigt l'étiquette des billets.  Chloé lut le nom de la destination à voix haute : « Islande ».

— Islande ? répéta-t-elle, encore plus surprise.

— Rien que des montagnes, des glaciers, des fjords, et une beauté à couper le souffle, répondit Cédric. Juste nous deux, loin de tout, pour quelques jours.

Sans distractions, sans pression.  Je voulais t'offrir un endroit où on pourrait vraiment être ensemble... dans le silence du monde, avec juste la nature autour de nous.  Chloé le regarda, les yeux pleins de larmes, submergée par l'émotion. Elle n'arrivait pas à y croire. C'était trop beau, trop parfait.

— Mais... c'est incroyable, Cédric... Merci, vraiment. Je n'arrive pas à croire que tu aies fait ça pour moi.  Cédric s'approcha lentement, posant ses mains sur ses hanches, la fixant avec cette intensité qu'elle connaissait bien.

— Bon on arrête de jouer, Chloé. J'ai envie de toi, là, maintenant.  Ses mots étaient directs, presque brutaux dans leur sincérité. Et avant qu'elle ne puisse répondre, il l'embrassa avec une force qui la fit frissonner.

Ce n'était plus le moment des mots doux. La passion qui montait en eux explosa.  Cédric la poussa doucement contre le mur, ses lèvres dévorant les siennes avec une faim sauvage. Chloé se laissa complètement aller. Ses mains glissèrent sous sa chemise, caressant sa peau chaude.

Il défit rapidement ses vêtements, les jetant au sol sans même y prêter attention, et dans une urgence partagée, il la souleva, l'emmenant jusqu'au canapé.  Leurs corps se mêlèrent dans une danse frénétique, sauvage, où chaque geste était empreint de cette tension qui les avait habités toute la soirée.

Et au sommet de cette frénésie, ils s'abandonnèrent l'un à l'autre, unis dans un moment où le monde extérieur n'existait plus, où il n'y avait que leur désir brut et la connexion profonde qu'ils partageaient.