Rouge Café

Chapitre 27

Les jours qui suivirent furent marqués par une légèreté retrouvée entre Chloé et Cédric. Après cette période de tension et de doutes, quelque chose avait changé. Comme si, après tant de questions et d'hésitations, ils avaient enfin décidé de se donner totalement l'un à l'autre, sans retenue.

Cédric, de son côté, redoublait d'attentions. Chaque matin, il se levait plus tôt pour préparer le petit déjeuner. Chloé se réveillait au doux parfum de café frais et de croissants chauds. Il lui laissait des petites notes qu'il posait sur la table avant de partir travailler, des mots doux, des petites blagues, ou encore des souvenirs partagés qui la faisaient sourire dès le matin.

Un matin, elle trouva une note sur la table de la cuisine :

"Pour ma merveilleuse Chloé, il y a des jours où je me demande comment j'ai eu la chance de te rencontrer. Aujourd'hui, je suis juste reconnaissant que tu sois dans ma vie. Profite de ta journée, je t'aime."

Chloé sourit en lisant le message, touchée par l'attention et le soin qu'il mettait à entretenir leur relation. Cela la replongeait dans les débuts, quand tout semblait simple, naturel, et que chaque moment passé ensemble était une nouvelle découverte.

De son côté, Chloé aussi s'ouvrait de plus en plus. Elle se sentait apaisée, heureuse, et cela se voyait dans chacun de ses gestes. Le soir, quand elle rentrait à la maison, elle se jetait littéralement dans les bras de Cédric, lui racontant avec enthousiasme sa journée, ses petites victoires au travail, ou même les anecdotes amusantes qui marquaient ses journées. Ils se retrouvaient autour d'un verre, ou d'un simple repas qu'ils préparaient ensemble. Tout semblait couler de source.

Ils riaient souvent, parfois sans raison apparente. Cédric avait le don de la faire sourire avec un simple regard ou une remarque bien placée. Et Chloé retrouvait chez lui ce charme qui l'avait fait craquer dès le début.

Un soir, alors qu'ils dînaient ensemble, Chloé s'arrêta soudainement, son regard plongé dans celui de Cédric.

— Tu sais que je suis vraiment heureuse en ce moment ? dit-elle, un sourire doux aux lèvres.

Cédric leva les yeux de son assiette, surpris, mais ravi.

— Oui ? Ça me fait tellement plaisir de t'entendre dire ça.

Elle hocha la tête, ses yeux brillants de sincérité.

— Tout va mieux. Je sais qu'on a traversé des moments compliqués, mais je sens qu'on est plus forts maintenant. Toi et moi, on forme une équipe.

Cédric posa doucement sa main sur la sienne.

— J'ai toujours cru en nous, Chloé. Même quand c'était difficile, je savais qu'on finirait par surmonter tout ça. Parce que je t'aime, et je sais que cet amour est plus fort que tout.

Chloé sentit une vague de chaleur l'envahir. Elle se pencha vers lui pour l'embrasser tendrement. Ce baiser était simple, mais plein de promesses. Une promesse de continuer à se battre pour eux, pour ce qu'ils construisaient chaque jour.

Le lendemain, Cédric eut une nouvelle surprise pour elle. En rentrant du travail, Chloé trouva l'appartement illuminé par des bougies, une douce musique en fond, et Cédric l'attendait avec un dîner qu'il avait préparé lui-même.

— Qu'est-ce que tu mijotes ? demanda-t-elle en riant, touchée par l'attention.

— Je voulais juste marquer le coup. Ces dernières semaines ont été intenses, et je voulais qu'on célèbre le fait qu'on est là, ensemble, et heureux.

Le dîner fut simple mais délicieux, et ils passèrent la soirée à discuter, se remémorant les bons moments, et riant à gorge déployée comme au début de leur relation. Cédric semblait détendu, apaisé, et Chloé aimait cette version de lui, si présente, si attentive.

Les week-ends aussi prenaient une autre tournure. Ils s'organisaient des escapades improvisées, partaient découvrir de nouveaux endroits ou se perdaient dans la nature. Ils redécouvraient la ville à pied, main dans la main, parlant de tout et de rien, comme deux âmes insouciantes. Chaque promenade était un prétexte pour s'éloigner de la routine, pour se retrouver, rien que tous les deux.

Un samedi matin, alors qu'ils marchaient le long de la rivière, Cédric s'arrêta soudainement et la prit par la main.

— Tu sais quoi ? Je suis tellement heureux en ce moment. Je n'ai besoin de rien d'autre que toi, dit-il en la serrant dans ses bras.

Chloé leva les yeux vers lui, émue.

— Moi aussi, Cédric. Je me sens chanceuse de t'avoir.

Ils se regardèrent un moment, savourant cette connexion retrouvée, cette complicité qui les unissait.

Leurs moments ensemble devenaient de plus en plus intenses, comme s'ils voulaient rattraper le temps perdu, effacer les doutes passés. Ils vivaient dans l'instant, profitant de chaque minute, chaque seconde qu'ils passaient ensemble.

Chloé se sentait plus proche de Cédric que jamais. Ils avaient traversé des tempêtes, mais en ressortaient plus forts, plus unis. Et elle savait, au fond d'elle, que cet amour qu'ils partageaient était plus solide que tout.

Peu importe les obstacles, ils étaient prêts à tout affronter, ensemble.