Chapitre 31

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La lumière douce du matin filtrait à travers les arbres, enveloppant la clairière d'une lueur presque magique. L'endroit semblait figé dans le temps, baigné d'un calme apaisant, comme si la nature elle-même retenait son souffle pour assister à l'union de Chloé et Cédric. Ils avaient voulu une cérémonie simple, dans ce bois qui leur ressemblait, un lieu à l'abri du tumulte, où ils pouvaient être eux-mêmes, en toute authenticité.

Des guirlandes de lumières suspendues aux branches scintillaient doucement, malgré le soleil qui s'élevait. Quelques petites fleurs sauvages parsemaient les bords du sentier qui menait au lieu de la cérémonie, ajoutant une touche de couleur délicate. Des chaises en bois, disposées avec soin, formaient un petit cercle autour de l'arche minimaliste faite de branchages et de quelques fleurs blanches et vertes, des lys et des eucalyptus, tout comme Chloé l'avait imaginé.

Chloé se tenait à l'écart, sa robe blanche tombant délicatement autour d'elle. La coupe était simple mais élégante, légère et fluide, comme un écho à la brise qui faisait danser les feuilles au-dessus d'elle. Sa mère avait glissé une petite fleur dans ses cheveux – un geste tendre qui semblait sceller l'instant. Elle prit une grande inspiration, savourant chaque sensation, chaque détail de ce moment qu'elle avait tant attendu. Elle sentait le cœur battre dans sa poitrine, mais ce n'était pas de l'anxiété, c'était de la joie pure, un bonheur profond et paisible.

Cédric, de son côté, se tenait près de l'arche, habillé d'un costume léger, dans des tons de beige et d'ivoire, reflétant les nuances douces de la nature environnante. Il passait nerveusement une main dans ses cheveux, ses yeux scrutant le chemin avec impatience. Lorsqu'il vit Chloé avancer vers lui, il sentit son souffle se couper un instant. Elle était rayonnante, plus belle encore qu'il n'avait pu l'imaginer. Tout autour d'eux, les invités les regardaient avec une bienveillance souriante, comme s'ils savaient qu'ils assistaient à quelque chose de rare, de précieux.

Chloé avança lentement, ses yeux ne quittant pas ceux de Cédric. À chaque pas, elle sentait leur histoire se dérouler dans son esprit, chaque instant partagé, chaque épreuve surmontée ensemble. Et maintenant, ils étaient là, prêts à se dire oui, entourés de tout ce qui comptait pour eux.

Arrivée à sa hauteur, elle glissa doucement sa main dans la sienne. Ils échangèrent un regard, un sourire complice, comme si tout ce qui les entourait s'effaçait.

— C'est toi et moi, murmura Cédric avec tendresse.

Elle hocha la tête, les yeux brillants.

Leurs promesses furent simples, des mots choisis avec soin, puisés au fond de leurs cœurs. Chloé lui parla de la paix qu'il lui avait apportée, de la façon dont il avait changé sa vie, et de son bonheur de se sentir enfin complète. Cédric lui promit de toujours la soutenir, de partager chaque moment de leur vie avec sincérité et respect, et surtout, de ne jamais cesser de l'aimer, avec cette simplicité qui leur était propre.

Ils échangèrent leurs alliances, des anneaux fins, symboles de cette simplicité qu'ils avaient choisie. Cédric, les mains tremblantes d'émotion, glissa l'alliance au doigt de Chloé en lui souriant, et elle fit de même, les yeux emplis de tendresse.

Au moment où ils s'embrassèrent, une brise légère traversa la clairière, comme pour sceller leur union. Autour d'eux, leurs proches applaudirent, des sourires sincères illuminant leurs visages. Certains essuyaient une larme, touchés par la douceur et la pureté de cet instant.

Le reste de la journée se déroula dans cette atmosphère paisible, sans faste, juste des éclats de rire, des conversations chaleureuses et des regards amoureux. Ils partagèrent un repas simple, assis autour de grandes tables en bois décorées de branches d'eucalyptus et de bougies. Cédric et Chloé riaient avec leurs amis, savourant chaque moment, remplis d'un bonheur profond, presque tangible.

Plus tard, lorsque le soleil commença à décliner, Cédric entraîna Chloé un peu à l'écart, sur un petit sentier bordé d'arbres, baigné de cette lumière dorée de fin de journée.

— J'ai quelque chose pour toi, murmura-t-il en sortant une petite boîte de sa poche.

Chloé leva les yeux vers lui, curieuse et attendrie. Elle ouvrit la boîte, découvrant le petit pendentif en forme de feuille qu'elle avait, gravé de leurs initiales. Simple, délicat, et pourtant empli de sens.

— Pour que tu aies toujours un bout de nous avec toi, expliqua-t-il.

Elle lui sourit, les larmes aux yeux, et se jeta dans ses bras, l'embrassant tendrement. Ils restèrent là, un long moment, enlacés dans cette nature qui avait été le témoin de leur union, comme si rien d'autre n'existait. Ils avaient trouvé en l'autre ce qu'ils avaient toujours cherché : une simplicité qui faisait la grandeur de leur amour, un équilibre parfait, une promesse éternelle.

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