Le vingt-et-unième jour.
Tao fit glisser ses mains sur le torse de Ben, remontant jusqu'à son cou. Elle ne voulait pas qu'il s'éloigne, elle voulait que ce baiser dure pour l'éternité. Elle sentait les mains du pirate parcourir son dos et ses hanches et elle en voulait tellement plus. Voilà des jours qu'elle désirait s'emparer de ses lèvres, elle le pouvait enfin.
Un gémissement lui échappa alors qu'elle sentait la main de Ben descendre le long de sa jambe pour remonter lentement sous le tissu de sa robe.
— On devrait, souffla le pirate en désignant la porte entre deux baisers.
Tao se contenta de le pousser à l'intérieur et de claquer la porte derrière elle. Avide de contact, elle l'entraîna jusqu'à sa chambre se délectant de leur baiser, de leurs caresses.
Ben l'allongea délicatement sur le lit ses lèvres ne quittant pas celle de la jeune femme. Ses mains se faufilent sous la robe de Tao jusqu'à enfin pouvoir l'enlever. Le pirate s'arrête un instant, son regard dévorant la jeune femme. Il ne manque aucune de ses réactions, de ses gémissements à peine contenu à ses subtiles mouvements de hanches quémandant ses caresses.
Un sourire étire ses lèvres alors qu'il plonge à nouveau sur celles de la blonde, descendant lentement le long de son cou jusqu'à trouver le chemin de ses seins qu'il taquine longuement. Il se délecte de ses gémissements, de ses frémissements. Il poursuit son chemin, prenant son temps, jusqu'à se perdre entre ses cuisses. Un nouveau sourire étire ses lèvres en sentant qu'elle retient son souffle anticipant la suite. Il s'amuse, embrasse ses cuisses, son ventre, s'approche, s'éloigne jusqu'à enfin délivrer son amante de sa torture alors qu'elle le supplit en gémissant son nom.
— Ben, murmure-t-elle.
Elle profite qu'il se redresse pour capturer ses lèvres et l'allonger à son tour. Quelle torture que son corps soit encore recouvert de temps de tissu. Elle s'emploie alors à retirer ce haut qui dissimule son torse sculpté, ses mains glissant de son cou à ses pectoraux dessiné, s'échouant sur ses abdos. Elle sourit en voyant ses muscles se tendre sous son toucher. Enfin elle parvint à son but, elle déboutonne son pantalon et fait disparaître le reste des vêtements qui dissimulaient son amant de sa vue.
Bien vite les caresses allant et venant qu'elle lui donne lui font perdre pied. Il chuchote son prénom, elle chuchote le sien. Une de ses mains se perd entre les cuisses de son amante, il suit le rythme qu'elle lui applique, leur voix se mêlant dans le plaisir.
Sentant la jeune femme sur le point d'atteindre le point de non retour, le gris s'arrête, il l'attire contre lui, reprend possession de ses lèvres. Il l'allonge à nouveau sur le dos, elle écarte lentement les jambes en une demande muette. Un mouvement de bassin et déjà ils ne font plus qu'un.
Plus rien n'a d'importance autour d'eux, leurs lèvres se cherchent, leur bassin se rencontrent encore et encore, leur corps se découvrent encore de leurs mains, de leurs lèvres, leur souffle se mêlent, s'emmêlent. Jusqu'à ce dernier mouvement de hanche qui les entraîne tous les deux à leur perte.
Tao laisse sa tête reposer contre l'oreille, le souffle court. Ben se laisse tomber à ses côtés, il caresse lentement son dos, ses cuisses, retrace ses courbes du bout des doigts, dépose de doux baisers sur sa peau brûlante.
Après de longues minutes, il se redresse, quitte la chaleur réconfortante des draps. Il sourit en entendant le grognement de Tao qui réclame sa présence. Il dépose un baiser sur son front et s'éloigne.
— Ben, appelle-t-elle, déçue qu'il s'éloigne.
Il revient un instant plus tard, un linge humide entre les mains. Délicatement, il efface les traces de leur soirée du corps de son amante. Un sourire s'épanouit sur le visage de Tao. Le linge s'échoue au sol alors qu'il se rallonge contre elle.
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C'est clairement pas mon point fort... Désolée si c'est éclaté... T.T
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31 jours à Brumevent || Ben Beckman
FanficBen sourit légèrement, profitant de l'instant pour garder sa main dans la sienne un peu plus longtemps que nécessaire, ses doigts serrant les siens avec douceur mais fermeté. Tao, troublée par cette proximité, leva les yeux vers lui, se perdant dans...