Chapitre 28: Mea Culpa

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       Victoria se tourna de façon à être dos à lui. Elle savait qu'elle ne pourrait pas tenir beaucoup plus longtemps avant que son chagrin explose. Elle laissa doucement couler ses larmes, sans un bruit, certaine que son fiancé ne les entendrait pas.

      Mais ce dernier comprit en quelques secondes qu'elle sanglotait. Il se rapprocha d'elle :

« -Victoria ! Oh non Victoria ne pleurez pas ! Je refuse que vous soyez malheureuse. Ne pleurez pas, je vous en prie. Dites-moi ce que je peux faire pour vous aider. »

      Voyant qu'elle ne se décidait pas à lui répondre, il se leva, ralluma la bougie et fit le tour du lit pour venir à son chevet. Il s'agenouilla devant elle et entreprit de sécher ses larmes.

« -Victoria, s'il vous plaît ! Parlez-moi. Je ne peux pas vous laisser ainsi.

-Pourquoi... êtes-vous toujours si gentil avec moi, ... malgré ce que je vous ai dit ?

-Vous le savez déjà : parce que je vous aime. Je ne laisserai rien ni personne vous faire du mal Princesse. Et cela commence par faire cesser les torrents de larmes sur vos joues. Dites-moi ce qui vous tracasse.

-Je... je ne mérite pas que... je ne vous mérite pas... Regardez comment je vous ai traité aujourd'hui, alors que vous m'aviez organisé une surprise... Vous vouliez me faire plaisir et j'ai tout gâché... pleura-t-elle. Je suis fâchée contre mes parents, mais j'ai rejeté la faute sur vous... Je suis une personne horrible !

-Victoria. Je ne veux plus jamais vous entendre dire cela. Vous êtes une personne extraordinaire. Vous êtes... tu es la personne que j'aime le plus au monde.

-Mais... je vous ai rendu triste aujourd'hui.

-Non. Absolument pas. Tu me rends plus heureux chaque jour. »

        Il s'allongea une fois de plus à ses côtés et la serra dans ses bras :

« -Sèches tes larmes Princesse. Cette situation est finie. Tout va bien.

-Vous...

-Tu. Plus de formalités entre nous.

-Je t'aime.

-Je t'aime aussi Princesse. Bonne nuit, ajouta-t-il en déposant un baiser sur son front. »

      Ils restèrent silencieux, attendant que le sommeil les gagne.

« -Anthony ?

-Oui, mon cœur ?

-Je suis heureuse avec toi. Je voulais juste que tu le saches. Pour que tu ne crois pas le contraire.

-Je suis heureux si tu es heureuse, mon ange. »


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