" Deviens ma muse Freya. "
Ces mots, prononcés avec une intensité désarmante, résonnèrent en elle. Jamais Freya n'aurait pensé qu'une simple soirée mondaine, qui l'ennuyait d'avance, bouleverserait ainsi sa vie.
Autrefois, elle aurait refusé sans hé...
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𝑭𝑹𝑬𝒀𝑨 𝑪𝑨𝑴𝑷𝑩𝑬𝑳𝑳
𝓢eigneur, aide-moi.
Ajani fronce les sourcils en le regardant et me lance un regard interragoteur. Je suis son regard et racle ma gorge.
— Salut Vadim, j'ignorais que tu passerais pas là aujourd'hui, quel coïncidence.
— Tu ne répondais pas à tes messages.
— Effectivement, parce-que j'étais avec un collègue... Ajani, dis-je en faisant un signe de tête en sa direction, on a bu un petit verre et j'ai probablement laissé mon téléphone sous silencieux.
— Et tu es ? demande Ajani en croisant les bras.
— Vadim, crache-t-il froidement.
Je les regarde tour à tour, et je me sens si insignifiante face à ses deux colosses.
— Mon concurrent donc... murmure Ajani.
Pardon ?
Je le regarde, complètement ahuri et choqué.
— Ton quoi ? j'arque un sourcil, bouche bée.
— Quel concurrent ? ricane froidement Vadim,
— Le genre de concurrent qui n'a visiblement pas été invité à la compétition, rétorque Ajani en le regardant droit dans les yeux.
Mon cœur s'arrête une seconde. Je cligne des yeux, incapable de croire ce que je viens d'entendre.
— Non mais, vous êtes sérieux là ? murmuré-je, essayant de garder mon calme. Ajani, arrête de dire des bêtises.
Mais il ne me regarde même pas. Son attention est entièrement focalisée sur Vadim, qui, de son côté, semble sur le point d'exploser.
— Tu devrais faire attention à tes mots, Ajani, lance Vadim, un sourire glacial sur les lèvres. Freya n'est pas un trophée qu'on se dispute.
— Oh, crois-moi, je ne la vois pas comme un trophée, répond Ajani avec un calme qui tranche avec l'intensité de la situation. Mais toi, tu devrais peut-être te demander pourquoi elle n'a pas répondu à tes messages au lieu de venir jouer au chevalier jaloux.
— Ajani ! m'exclamais-je, le regard suppliant. Ce n'est pas le moment de faire des sous-entendus.
— Freya je te laisse, dit-il rapidement, on se voit demain au bureau.
