Chapitre 31: Trahis par ceux qu'on aime (part 1)

613 40 7
                                    

Pdv Kamille

J'ai mal à la tête. J'essaye de mettre ma tête entre mes mains pour atténuer la douleur, mais quelque chose m'en empêche. J'ai les paupières lourde,mais je réussis à les ouvrir. Je peine à voir la pièce dans laquelle je me trouve, car un voile sombre m'empêche de d'instiguer mon environnement. Je clignes plusieurs fois les yeux et peu à peu je recommence à voir clair. Quatre immense mur gris foncé se dresse devant moi. La pièce est vide, il n'y a aucun meuble. Ça pu la mort et il fait très froid. Je suis assise sur une chaise, les poignets autant que mes chevilles sont attachés avec de la corde. Je ne peux pas bouger. Je remarque aussi que je ne porte plus ma robe de bal et que je suis maintenant vêtu d'un jogging et d'un vieux chandail.

Je me demandes ce qui a bien pu m'arriver pour que je me retrouve là. Je me remémores les évènements du bal et la dernière chose que je me souviennes est que je suis sortie dehors suivie de Jake à cause que j'avais quelques vertiges et puis plus rien. Le noir total...

-Kamille tu es enfin réveillé, dit une voix qui me fit sursauter.

Quoi il y a quelqu'un avec moi? Je n'est pourtant vu personne il me semble...

-Qui est là, dis-je apeuré.

-C'est moi, Carla, me dit celle-ci.

Je fus soulagé que ce ne sois pas la personne qui m'avait enfermé ici.

-Carla? Tu es où je ne te vois pas, lui dis-je.

-Derrière toi, répondit-elle calmement.

Je tourne légèrement ma tête vers la droite et je vois une autre chaise en diagonale derrière moi et sur celle-ci se trouve Carla attachée elle aussi. C'est pour ça que je ne l'es pas vu, car elle ne se trouvait pas dans mon champs de vision.

-Qu'est-ce qu'on fiche ici, lui demandais-je en tremblant légèrement.

-Je ne sais pas plus que toi. La dernière chose que je me rappelle c'est que je marchais pour aller au toilette à l'école pendant le bal à l'école, me dit-elle.

-Mais je comprends pas qui pourrais nous vouloir du mal. On a rien fait, dis-je.

-J'en sais vraiment rien. Personne n'est venu adapte, me dit Carla.

Je ne lui répondis pas. Il faut que je trouve un moyen de nous faire sortir d'ici, mais attaché ça ne va pas être simple. Il faut d'abord trouver un moyen de se défaire des cordes qui nous lacèrent la peau. Pour une fois les innombrables heures passées à regarder des films d'actions avec mon père pourront me servir à quelque chose. Je me remémores un film que j'avais vu où l'hottage basculait la chaise un peu par en avant et ensuite un gros coup par en arrière et avec la force de l'impact la chaise s'est fracassé au sol. Par la suite il ne resterait plus qu'à passer la corde au travers des débris et le tour est joué.

J'explique tout mon plan à Carla par la suite.

-Tu ne peux pas faire ça, me dit-elle.

-Pourquoi, c'est une super idée, répliquais-je.

-Peut-être, mais tu risquerais de te blesser et même pire tu pourrais te cogner la tête au sol, me dit-elle.

-Bin j'ai pas trouvé d'autre moyen, dis-je.

-J'ai déjà pensé à tout ce qu'on pourrait faire pour s'échapper, mais il n'y à aucun moyen, me dit-elle.

J'abandonna alors l'idée de la chaise.

-Vaut mieux attendre que quelqu'un vienne, me dit Carla.

-Tu as surement raison, répondis-je.

Je ne sais pas pourquoi, mais on dirait qu'elle n'essaye pas de trouver un moyen de s'échapper. Elle abandonne déjà! Qui sait ce que ces gens pourrait nous faire quand ils entreront.

My broken heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant