Chapitre 27

6.7K 388 7
                                    

J'ai enfilé une robe que j'avais emmené avec moi au cas où. Sachez qu'il faut toujours prendre des vêtements pour les au cas où ! J'ai mis le parfum, les boucles d'oreilles et les deux colliers que l'ont m'a offert. Une fois que je suis prête, je quitte ma chambre pour aller chercher Kévin. Il a quitté ma chambre il y a vingt minutes alors j'espère qu'il est prêt. 

Une fois devant sa chambre, je toque et à peine quelques secondes plus tard, il m'ouvre. Il porte un costume deux pièces noir avec une chemise blanche. Il est vraiment très élégant et ça le rend encore plus beau qu'avant déjà qu'il est magnifique de base. 

- Mia tu es splendide dans cette robe, me coupait-il.

- Merci toi aussi !

Il me prend dans ses bras et m'embrasse. Nous partons ensuite vers l'entrée du camp où se trouvent déjà les garçons et mon père. Ils sont tous vraiment très classe dans leurs costumes. Michael me prend à part et me demande ce que le Colonel fait avec nous. Lui et Peter ne savent pas que le Colonel est mon père.

- Mia est ma fille !, intervint le Colonel.

Mon père a dû nous entendre et il a choisi de lui dire à ma place.

- Attendez ! Quoi ?, criait-il. Tu le sais depuis le début et tu ne nous as rien dit ?

- Ce n'était pas censé se savoir mais voilà maintenant tout le monde est au courant.

- Bon c'est son père on va pas en faire toute une histoire, dit Kévin.

On monte dans une voiture sept places de l'armée. Je me retrouve au milieu entre Kévin et Manu. Manu me demande ce que Kévin fait là alors je lui dit simplement qu'avec le temps j'ai appris à le connaitre et que c'est mon ami. Je ne vais quand même pas lui dire que je suis amoureuse de lui et qu'on sort ensemble. 

Au bout de vingt minutes, nous arrivons devant un restaurant très chic avec un portier. Une fois à l'intérieur, mon père donne son nom et un serveur nous emmène à notre table. Celle-ci se situe dans un coin de la salle. On s'installe et mon père s'est mis à ma gauche et Kévin à ma droite. 

Pendant le repas, Kévin me tient la main discrètement sous la table et parfois il la pose sur ma cuisse. J'ai un peu peur que les autres le découvrent mais ça se découvrira bien un jour. 

Une fois le repas terminé, nous quittons le restaurant et nous baladons pour digérer. Je discute avec tout le monde et on passe tous du bon temps. Après une bonne trentaine de minutes à se promener, nous rejoignons la voiture et rentrons au camp. 

Lorsque nous arrivons, je remercie mon père pour le restaurant et les garçons pour être venu. Kévin me raccompagne jusqu'à ma chambre.

- Merci beaucoup d'être venu !, le remerciai-je.

- C'est normal tu es ma chérie maintenant même si on doit se cacher.

Il me prend dans ses bras et m'embrasse. Je suis tellement bien dans ses bras que je pourrai y rester des heures. Alors qu'il s'apprête à partir, il se retourne vers moi. 

- Demain je te veux à huit heures au parcours !

- Et allez c'est reparti ! Je passe une bonne journée et voilà que tu me la gâches en deux secondes, rigolai-je.

- Et oui c'est la vie, me dit-il avant de m'embrasser.

Il quitte ma chambre et j'enlève ma robe. Je mets mon pyjama puis m'allonge dans mon lit. Je règle mon réveil sur sept heures pour ne pas arriver en retard demain. Même si je sors avec Kévin, je sais qu'il ne m'épargnera pas demain. 

Je suis réveillée par des coups de poing sur ma porte. Je me lève rapidement et pars l'ouvrir. L'homme qui se trouve devant moi m'informe que l'un des bâtiments a pris feu et qu'il faut sortir immédiatement. Je ne réfléchis même pas et sors en pied nu et en pyjama. Lorsque je sors de mon bâtiment, je tourne la tête et aperçois que c'est le bâtiment de Kévin qui est en feu alors je commence immédiatement à paniquer. 

Je rejoins tous les autres au niveau du parcours et cherche mes amis. Je balaie la foule du regard et je les aperçois à quelques mètres de moi. Je cours les rejoindre. Au bout de quelques secondes, mon père et ses collègues font le tour de la foule pour relever nos noms et vérifier que tout le monde est présent.  Au moment où mon père passe devant moi, je vois le soulagement de me voir dans ses yeux. 

Je cherche Kévin dans la foule mais ne l'aperçois pas. Alors que je m'apprête à aller le chercher, une main enroule mon poignet. Je sursaute mais reconnais immédiatement l'odeur de Kévin. Je me retourne et découvre un Kévin avec les cheveux en bataille, un tee-shirt blanc ainsi qu'un jogging gris. 

- Je suis tellement contente que tu n'aies rien, déclarai-je en me réfugiant dans ses bras.

- Moi aussi, me répondit-il.

Lorsque je quitte ses bras, je le vois me regarder de haut en bas. Je suis sortie seulement en débardeur et short. Des sirènes de pompier le coupe dans son observation. Cinq camions de pompiers sont là et essayent d'éteindre le feu.

- Ecoutez-moi tous s'il vous plait !, criait mon père. Les pompiers sont là donc dans quelques temps vous pourrez retourner dans vos chambres. En revanche, ceux qui logeaient dans le bâtiment qui a pris feu, vous dormirez dans la cafétéria en attendant de trouver une solution. 

L'un des pompiers interrompt mon père et ils partent tous les deux plus loin. J'observe mon père et je vois qu'il commence à pâlir. Au bout de quelques minutes, il revient vers nous et tout le monde se tait.

- Les pompiers ont retrouvé un mort et quelques blessés !

Un mort ? Je pense qu'il nous dira plus tard qui c'est. J'espère que ce n'est pas quelqu'un que je connais.  Kévin me prend dans ses bras et nous attendons que les pompiers finissent d'éteindre le feu. 

Au bout de trois heures, les pompiers arrivent à bout du feu. Je retourne à ma chambre accompagnée de Kévin.

- Si tu ne veux pas dormir dans la cafétéria, tu peux venir dans ma chambre.

- Mia je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

- Je te rappelle qu'on a déjà dormi ensemble et si ça te dérange tant que ça de dormir avec moi et bien il y a deux autres lits.

- Bon d'accord !

- Au faite demain toujours huit heures ?

- Non. Je parlerai à ton père demain pour avoir plus d'informations et je pense que je devrai l'aider pour le bâtiment ou d'autres choses.

Il me suit dans ma chambre et s'allonge dans mon lit.

- Je peux savoir ce que tu fais là ?, lui demandai-je

- On a déjà dormi ensemble non ?, rigolait-il.


Mi(a)litaire [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant