Chapitre 4

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-Pourquoi?

-Si tu saurais à quel point je déteste Catherine, ma belle-mère. Dis-je énervé. Elle veut simplement paraître la victime de l’histoire. Ne te laisse pas manipuler par ce monstre! S’il te plaît.

-Tu ne m’as toujours pas dit la raison pour laquelle tu es puni. Me fait remarquer Joshua.

Je l’explique avec détail sans faire aucune pause.

-Mais pourquoi tu lui as dit ça?  C’est méchant...

Joshua, mon seul ami, au lieu de penser la même chose que moi, il est du côté de Catherine. Quel traître!

-Je ne suis pas méchante. J’ai dit la vérité.

Il respire l’air énervé.

-Bon, peu importe...Je vois que tu ne peux pas sortir, alors on se voit ce soir. Bye.

Il entre dans sa maison et il disparait.

Je reste seule, comme à mon habitude, dans mon balcon, regardant vers le ciel.

La famille de Joshua savoure finement les asperges au fromage suisse et les tortillas en bouchées que France avait préparé. Ils ont tellement une délicatesse pour manger que ça devenait insupportable à les regarder. Brad Welter boit qu’une goutte de son vin français et se remet à son repas.

Madame Welter brise le silence.

-Merci pour l’invitation.

-Ça fait plaisir, voyons! Prend la parole Catherine.

Qui lui a dit de parler?  Elle est personne ici! Appart pour mon père, bien sûr. Mais que faire pour qu’elle parte de la maison? Je suis sûr que Joshua va m’aider! C’est mon ami.

-Papa, j’ai fini de manger. Je peux me lever?

En regardant ses yeux, je pouvais voir qu’il voulait me rappeler que j’étais puni, qu’il fallait que j’aille dans ma chambre directement. La honte lui a mangé la langue, alors j’en ai profité.

-Tu viens Joshua? Dis-je en regardant mon père ; j’aime ça l’énerver. Je vais te montrer ma chambre. Ai-je continué en plongeant, cette fois-ci, mon regard avec celui de Joshua.

-D’accord.

Avant de fermer la porte de ma chambre, je peux reconnaître la voix de Madame Welter dire :

-J’aime ça que mon Joshua ait de nouveaux amis. Vous savez... nouvelle ville où il s’est séparé de tous ses amis qu’il connait depuis plus de trois ans, c’est difficile...Sa voix parait triste. Je suis vraiment contente. A-t-elle continué.

-C’est le bonheur pour toutes mères. Comme moi avec Sarah.  Explique Catherine en rajoutant son sourire insupportable.

Mère? Mais elle n’est même pas ma mère! Elle m’énerve! Je la haïs.  Il n’y a plus de temps qui se perd ; il faut que je trouve un moyen de la faire sortir de ma maison.

Maudit destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant