Maudit destin

Chapitre 8

J’hoche la tête en le regardant et il sourit. Il est mignon. Juste mignon.

-Mais comment on va faire? Ai-je chuchoté. Si mon père me découvre, je suis cuite. Catherine est juste là, elle va me voir quand je m’échapperais.

Je regarde vers la direction où Brad et Catherine discutaient, mais ils ne sont pas là. J’observe Joshua intrigué.

-Mais où sont-ils passés? Lance-je avant d’écouter la voix de ma belle-mère venant de ma maison. Attend, je crois qu’ils sont chez moi. Plus de temps qui se perd. C’est maintenant qu’il faut partir.

Il agite une grande échelle au mur et je m’assure de bien verrouiller la porte de ma chambre. J’avais peur que mon père me découvre. Je me dépêche de descendre et envoie un minuscule sourire à Joshua en me disant que c’était facile.

-Ça y est c’est fait! Dit-il.

On observe les écureuils courir, les chiens sprinté derrière leurs balles et l’air de l’été. Joshua marche à côté de moi, il regarde droit devant lui et prend même pas le temps de regarder ce qu’il l’entoure. Je lui jette un œil. Quelques cheveux châtains prennent place sur son visage et aussitôt il les place comme il faut. Il a l’air préoccupé, comme si quelque chose lui tracasse.

-Tout va bien? Dis-je en brisant le silence. Tu as quelque chose à me dire?

Il fait face à moi et ses yeux voulaient me dire « aide-moi  Sarah, je t’en supplie »Je voulais l’aider.  Je voulais lui dire qu’il n’était pas seul, qu’il avait quelqu’un, que je vais l’accompagner comme il le fait avec moi.

-Sarah...dit-il d’une voix étranglée. Tu vas trouver ça fou, peut-être même plus, mais il faut que tu m’aides à savoir la vérité.

-Quelle vérité?

Il s’arrête net et met ses deux mains sur mon épaule.

-Je...je crois que... Il avait l’air tellement troublé qu’il n’arrivait pas à s’exprimer. Je lui dis de respirer et qu’il m’explique tout avec calme. C’est dingue, je sais...poursuit-Joshua en reprenant ses pas, je crois que...

-Ah, je sais! Tu as enfin réalisé que j’avais raison. Ai-je interrompu. Que Catherine veut prendre la place de ma mère et qu’elle veut gagner tout le monde avec ses invitations ridicules. Et c’est pour ça que tu te sens tellement mal. Mais c’est pas grave, je te pardonne. Dis-je en lui faisant un câlin amical.

-Mais non, ce n’est pas ça, voyons! Je crois que...que je suis adopté! Bon, je l’ai dis...