Chapitre 22

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Je la regarde tout excitée et rejoins Catherine qui est déjà à l’intérieur. Elle parle avec un monsieur barbu avec une cravate et des lunettes carrées.

-Je cherche Carol Smith, elle habite ici, pas vrai? Questionne ma belle-mère et sur le coup, le barbu se dirige vers une tonne de papier où il passe une feuille à la fois pour jeter un coup d’œil.

-Carol... non, elle a déménagé huit ans après avoir louer l’appartement.

Je sens une grande déception traverser mon corps et me retourne pour observer Joshua qui se colle à moi pour me flatter  l’épaule, l’air qui comprend ma désillusion.

-On peut quand même voir son appartement?  Ajoute Joshua qui ne me quitte pas des yeux. Si il est vide, bien sûre.

Catherine a les gros yeux, monte ses sourcils et suit du regard les mouvements de mon voisin. Veut-elle qu’on parte?

À l’instant où elle s’empare à parler, le propriétaire répond :

-Oui, il est possible. Venez suivez-moi.

Ma belle-mère monte les marches des escaliers à pas de tortues et qui s’arrête quand elle nous voit devant une porte. L’appartement 6.

 Je regarde Joshua en lui souriant pour lui remercier de ce qui venait de faire et je mets un pas dans le logement. Je contemple l’appartement. C’est calme, aucun bruit, appart ceux des voitures qu’on entend par la fenêtre et les rires des voisins. Il y a des journaux qui volent partout, une odeur à peintures se propage dans toute l’espace et j’observe chaque détail.

Le propriétaire des appartements nous regarde impatiemment et balance son corps en le collant au mur et son regard vers le mien. J’ai eu un frisson et j’ai toute de suite changé ma vision. Les gens barbus avec des yeux intimidés me font la chair de poules. J’avale ma salive et lui dit :

-Vous savez où elle est allé après avoir quitté cette appartement?

Il croise ses bras et se décolle du mur.

-Tu sais, les personnes qui vivent présentement dans mes appartements m’importe beaucoup plus que ceux qui sont partis sans me dire aucune explication. Dit-il sèchement, comme si moi j’aurais la faute, comme si moi j’aurai obligé à Carol de partir, de prendre ses valises et de foudre le camp d'ici. Elle était devant moi avec ses bagages, avec un air malheureux et elle me prononce la phrase « Je pars, Jeff, il le faut » et elle traverse la porte. C’était une gentille fille de 22 ans... Je n’ai jamais su pourquoi elle est partie.

Le monsieur a l’air si triste, si regretté de l’avoir laissé partir, je ne fais que regarder sa souffrance. Quoi, je n’allais pas le consoler, lui flatter l’épauler et tout!

-Personne est venu vivre après elle?

-Oui, un jeune couple. Au bout de cinq mois ils sont partis. Ils sont trouver une meilleure offre ailleurs...

Quand je continue de marcher à la même pièce et je trouve une feuille, chiffonné, caché dans un coin de la pièce. Je me précipite à la prendre et la ouvre J’ai mes yeux qui meurent d’agitation à tenir cette étrange feuille. Quand je lis les premiers mots « Chère Lena Smith... » 

Maudit destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant