Chapitre 9

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 C’est à mon tour de m’arrêter net et d’avoir l’air d’une extraterrestre qui vient d’atterrir sur Terre.

-Quoi? Mais d’où tu as sortis ça?

-Mes parents n’ont même pas de photos quand j’étais petit. Même pas de photos de ma mère enceinte de moi. Je ne sais même pas à quoi je ressemblais à l’âge de deux ans. C’est évident, non? Je suis adopté. Et quand je lui  pose des questions para port au jour où je suis née, ils n’arrêtent pas de bouger, de changer de sujet. Je...je me sens si mal.

Je ne peux m’empêcher de le prendre dans mes bras et de le serrer. Je ne sais même pas comment réagir dans ses moments-là. Je lui chuchote dans l’oreille que ça ne prouve rien, qu’il avait peut-être tort.  

-Tu vas m’aider, hein? Continu celui-ci en se décollant de moi.

-Oui, bien sûr. Mais toi aussi il faut que tu m’aides para port à quelque chose d’autre.

Je n’ai pas réalisé à quel point ses moments-là comme je les appelle peuvent m’amener à quelque chose que je veux depuis un an.

-Ah bon? C’est quoi?

-Je veux que tu m’aides à faire disparaître Catherine de ma vie!

Il recule un pas et me regarde traumatisé.

-Qu...Quoi?! Tu veux que...que je tue ta belle-mère?! T’es tombé sur la tête ou quoi?

-De quoi tu parles! Dis-je énervé. S’il n’y avait pas eu un groupe de cyclistes qui passaient entre nous je l’aurais giflé. Je déteste Catherine, mais pas autant pour la tuer, je serais vraiment stupide si je penserai à le faire. Ai-je répondu. Je veux uniquement que tu m’aides à la faire partir de ma maison, de la vie de mon père, tu comprends là?!

-Ah...Alors oui, je comprends. Faveur avec faveur.

Et on se sert la main avec un sourire. Un sourire d’ami. Un sourire que je n’avais jamais donné à quelqu’un. Un sourire qui veut dire que tout va bien, qu’on a quelqu’un avec qui compter, avec qui être. Merci Joshua. Merci d’exister. Merci d’être là.

Finalement, mon père n’a rien découvert. Je lui dois tout à Joshua. Après d’avoir discuté au parc on a mangé une glace et on a parlé de l’histoire de l’adoption. S’il fallait que je l’aide, il fallait que je sache plus sur l’information. Alors, il m’a chuchoté à l’oreille, que parfois quand il s’approche de  l’armoire de sa mère où il y a une tonne de papier elle se met nerveuse et elle l’ordonne de partir. Il dit qu’il croit que les papiers de l’adoption se trouve là, cacher.

-Mais, alors, comment fouiller si elle est toujours en train de m’observer? Avait-il  dit en savourant son blizzard.

-Euh. Avais-je bavardé en réfléchissant. Attend un jour où elle va faire une course avec Brad et là tu m’appelles et on fouille tout la maison, d’accord? Avais-je dis en grignotant ma crème glacée. Et pour mon problème, tu as trouvé une solution?

Maudit destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant