Chapitre 17

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Elle rit en ajoutant sa main devant sa bouche.

-Mais, oui, je suis allé. J’avais simplement acheté quelques fruits et j’ai mis le sac dans ma sacoche, c’est tout. Ne te fait pas trop d’idée, ma chérie. Tu peux être drôle, toi. Dit-elle en me tapant l’épaule en continuant son éclat.

Peut-être, qu’elle a raison? Peut-être qu’elle est vraiment allé faire les courses? Mais, alors pourquoi je l’ai entendu parler au téléphonant en donnant rendez-vous à cette personne inconnu? Pourquoi je ne l’ai pas vu au parc? Finalement, elle me fait douter, elle me fait douter de moi-même. Pendant que je sais que je l’ai clairement écouté se communiquer avec cet inconnu, pourquoi je doute? Elle a sûrement annulé le rendez-vous et elle est allée au supermarché. Peut-être que... Pleins de peut-être. Mais aucune réponse exacte.

-Alors c’est vrai? Il y avait un sac d’épicerie dans sa sacoche? Ai-interrogé France, qui est en train de cuisiner, quand Catherine s’est précipitée à la toilette.

-Oui, Sarah, je te l’ai répété une dizaine de fois. Tu veux que je te le dise en chinois?

Je lui fais signe que non et me dirige dans le salon quand une photo tombe de la poche de mon jeans, elle se conduit au sol et je la prends sans perdre une seconde. C’est Carol Smith, encore elle, encore une photo d’elle? Elle était accompagnée de mon père, Robert Payne et de ma mère, Isabel Ross. Carol était au milieu et les entourer de ses bras, joyeuse comme la photo que j'avais trouvé précédemment.

 Juste au moment où je m’entraine à avancer mes pas vers France, Catherine sort des toilettes et s’approche de moi.

-Ça va?

Elle croise son bas avec le mien et nous nous dirigeons au salon.

-J’ai encore trouvé une autre photo où Carol Smith apparaît. Elle est tombée de mon jeans. Dis-je en lui montrant. Je ne comprends pas, je ne l’ai jamais mis là, je ne l’ai jamais vu.

-C’est peut-être toi qui ne se souvient pas. Une photo ne peut pas apparaître du jour au lendemain dans ton jeans ou dans ton mur. Me fait remarquer Catherine.

C’est peut-être moi qui ne se souviens pas. Oui, ça doit être ça. Je continu à regarder le film avec ma belle-mère.

-Tu sais pourquoi mon père a réagi de cette façon quand je lui ai montré la photo?

Ma belle-mère passe délicatement ses mains dans mes cheveux et flatte mon menton, elle le fait avec un rythme lent qui me fait perdre ma patience. Je respire profondément et c’est à ce moment qu’elle me répond.

- Il s’est sûrement étouffer avec la nourriture, chérie.

« Continu de chercher, Sarah,ma petite curieuse, mais tu ne découvriras jamais la réponse. Par contre, moi, je le sais. Ta famille et toi, vous aller payer. » Se dit  la belle-mère dans sa tête avec un air moqueur sans que Sarah s’en rendre compte.

Maudit destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant