Chapitre 12

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Je me réfuge dans ma chambre dès que j’ai entendu Catherine rentrer et la porte de ma chambre s’ouvre.

-Merci pour le coup de main que tu m’as donné. Lance France en appuyant sa main contre le poigné de porte.

-Ce n’est rien. Dis-je. Je les ai même mis à sécher.

France est impressionnée et dessine un sourire sur son visage.

-C’est très gent... le cri de ma belle-mère l’interrompe.

J’ai fait un saut, regarde France horrifiée et je me suis dit que Catherine a sûrement découvert ses vêtements décolorés et je souris fière de mon coup. Pauvre Catherine Anderson. Mais c’est elle qui l’a cherché. C’est elle qui a décidé de rentrer dans la vie de mon père, c’est elle qui a décidé de se marié avec lui et c’est elle qui a décidé de gâcher ma vie.

Je sens ses pas monter les escaliers pour se diriger dans ma chambre.

-Non, mais France, c’est ça que tu appelles laver? Regarde mes vêtements, regarde-les! Dit-elle en jetant ses vêtements par terre, folle de rage. France, c’était ma robe rouge de luxe, la plus belle, la plus chère! Tu comprends? Et mon jeans... Elle les regarde avec pitié. Je vais le dire à Robert et il serait quoi faire de toi!

France ne comprend absolument rien, elle voulait intervenir mais, cette sorcière ne lâchait pas sa langue. Et en plus, à cause de moi, la plus gentille des femmes de ménages va perdre son travaille, perdre la moitié de sa vie, que va-t-elle faire si elle part d’ici? Elle est habituer avec nous! Habituer à voir mon sourire quand je la vois et moi je suis habituer à elle, à ses déjeuners, à ses dîners et à ses soupers qu’elle nous préparé, à ses calins, à ses sourires. Non, je ne peux pas accepter que cette sorcière qui a juste vie un an dans cette maison fasse ce qu’elle veut.  À cause de mon égoïsme et de ma méchanceté, je ne pensais pas à qui viendrait les conséquences.

Catherine est prête à partir quand je la prends par le bras.

-Attend...dis-je et elle se retourne avec ce sourire insupportable. C’est moi qui ai fait ça à tes vêtements et tu ne sais pas à quel point j’en suis désolé. Je voulais simplement que tu m’excuse pour ce que je t’avais dit l’autre jour et finalement, comme toujours, j’ai tout gâché...

« Ce n’était pas sa faute, ouais c’est ça. Pauvre idiote. » pense la belle-mère en ajoutant son sourire hypocrite.

Maudit destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant