Maudit destin

Chapitre 25

-Je suis vraiment sensible pour ce genre de chose...avoue-t-elle en passant sa main sur son visage et en me redonnant la lettre au plus vite ; comme si elle voulait s’en débarrasser. Je vais prendre une douche. Dit-elle en se levant et peu à peu sa silhouette disparaît dans le couloir.

Je me précipite dans ma chambre, pensive à la réaction de ma belle-mère. Pense-t-elle aussi que Carol s’est suicidée? Je dépose la feuille dans mon lit, ferme délicatement mes yeux en agrippant une photo où ma mère et moi sourions et je m’endors...

Un bruit surgit dans ma tête et j’ouvre les yeux. Je vois le soleil qui les éclaire et observe France qui dépose mon déjeuner sur la table de chevet, c’était ce fameux bruit qui m’a fait sursauter.

-Désolé, chérie. Je ne voulais pas te réveiller de cette façon. Dit-elle d’une voix honteuse. Je t’ai vu endormie comme un petit ange, alors, je voulais t’amener...

-C’est correct France, n’en fait pas tout un plat! Dis-je en soulevant mon poids vers le haut pour m’assoir. C’est quelle heure?

-Il est midi-trente. M’annonce-t-elle en feuilletant sa montre.

Ma bouche grande ouverte et mes yeux ronds regardent la femme de ménage. Je me lève sans hésiter, avale une bouchée de mon pain français et boit un peu de mon jus d’orange.

-France... C’est à propos de la lettre que j’ai trouvé...

-Oui, qu’es qui a?

-Tu crois que Carol s’est suicidée?

-Suicidée? Lance-t-elle en ricanant. Carol ne s’enlèverait pas la vie! Elle a un grand avenir. Beaucoup de chances de devenir une actrice à Hollywood. Dit-elle d’un ton sarcastique. Elle aime les théâtres et les films. Elle fait une pause en souriant. Rêveuse comme tu ne peux pas te l’imaginer. Elle gagner la confiance de tout le monde! Ajoute-t-elle.

Je le savais ; Carol est sûrement dans les rues d’ Hollywood pour réaliser son plus grand rêve. Allons voir si Catherine pense la même chose que nous.

Je dévale les escaliers pour me déplacer à la chambre de Catherine quand la voix de celle-ci se fait entendre dans le bureau de mon père. Encore une fois? Parle-t-elle encore à cet inconnu? Curieuse, je colle mon oreille sur la porte et j’entends silencieuse la conversation.

-Je suis si conne. Il était juste là, devant moi. Dit-elle en chuchotant Je suis allé tout droit, je n’ai même pas freiné. Il a été plus actif que moi. Heureusement qu’il ne m’a pas vu ; il m’aurait découvert au sinon.

Un silence qui circule dans la pièce et moi qui meurt d’envi qu’elle reparle pour éclairer mes lanternes.

-Non, là tu exagères! Tu m’écoutes jamais. J’ai failli l’écraser, je t'ai dis.

Et j’ai eu la chance d’écouter la voix de l’inconnu au téléphone criait « Mais tu as failli écraser qui, bon sang? » C’est une voix masculine, une voix grave.

-Non, mais chut! On pourrait t'écouter. J'ai presque écrasé...

-Sarah! Cri une voix et je me retourne terroriser en tremblant.

 C’est France.

-Depuis quand tu es là? Ai-je questionné avec une voix frissonnante.

-Suffisant pour réaliser que tu écouter des conversations qui ne te regardent pas.

Je baise mes yeux en faisant croire à France que je regrette mon coup. Mais, la réalité, c’est que je l’en veux pour avoir crié juste après où ma belle-mère allait dire la fameuse interrogation que j’avais. Mais qui c’est? Catherine est un véritable monstre pour vouloir tuer quelqu’un!