Chapitre 26

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Nous sommes déjà dimanche. Les cinq jours sont passés à une vitesse affolante. Je suis actuellement dans l'avion pour rentrer. La fin de semaine a été assez gênante. Bastian a été adorable pendant mon séjour mais beaucoup plus collant qu'en général. Toujours à m'embrasser la joue, à me prendre dans ses bras, vouloir me montrer ses endroits préférées. Quant à moi, j'étais assez distante depuis le soir où il m'a embrassé.

L'avion commence sa descente. Je m'attache et attend l'atterrissage. Nous sommes finalement arrivés au sol, tous les passagers commencent à se diriger vers la sortie. Ayant eu des antécédents respiratoires lourds, je demande à une hôtesse de l'air si c'est possible de sortir plus rapidement. Elle demande alors à tout le monde de se pousser et me laisser passer. C'est accepté avec quelques mécontentement. Néanmoins, je suis déjà dehors et je me dirige vers le passage où les valises défilent. J'attends que la mienne passe puis la prend et commence à sortir de l'aéroport. Lorsque je vois Jules qui m'attends, adossé à sa voiture.

Je m'avance vers lui d'un pas pressé, toujours ma valise à la main. Lorsque je suis à sa hauteur, il n'attend pas une seconde avant de m'embrasser tout en posant ses mains sur ma nuque. Je pose les miennes sur ses avant-bras. Le baiser dure plusieurs secondes. Nous l'achevons après n'avoir plus de souffle. Nous nous dévorons des yeux pendant quelques temps.
-Un mois, dis-je.

Je l'embrasse une dernière fois puis il me prend ma valise pour aller la poser dans le coffre. Pendant ce temps, je monte dans sa voiture et attend qu'il vienne. Il entre dans la voiture, met le contact et démarre. Durant le trajet, il pose sa main sur ma cuisse et la caresse de son pouce. Il attrape ma main, enlace nos doigts et m'embrasse la paume de main.
-Tu as fais quoi pendant les cinq jours en Allemagne ?
-Je suis allée en cours pendant la semaine et samedi, on est allé se promener en ville. D'ailleurs je t'ai ramené quelques choses.

Je cherche dans mon sac et en sort un petit sachet que j'ouvre et j'en sors une gourmette en argent.
-Comme je sais que la tienne est cassé je t'en ai acheté une autre. Et j'ai fait gravé mon initiale au dos.
-Merci mon cœur mais tu n'aurais pas dû.
-Ça me fait plaisir.

Nous arrivons chez moi. Il éteint le contact puis j'attrape sa main et lui mets la gourmette au poignet. Pour me remercier il m'embrasse. Le baiser est long et amoureux. Nous sortons ensuite de la voiture. Il en sort ma valise puis nous rentrons chez moi. Je salue ma mère et nous montons dans ma chambre. Je m'allonge sur mon lit et Jules se place au dessus de moi. Je l'embrasse comme si c'était la dernière fois. Il s'arrête de m'embrasser et me glisse à l'oreille quelques mots.
-On sort ce soir.

Je souris et passe mes mains sous son tee shirt. Il se relève et me tend sa main pour que je me relève à mon tour. Il prend son téléphone ensuite et cherche quelques choses. Je le questionne mais il ne me répond pas, il souris juste. J'entends soudain les notes d'une chanson que je connais. C'est uncover, la chanson que je vais devoir chanter avec un inconnu avec la chorale du lycée. J'hésite à le dire à Jules mais je préfère ne pas lui dire pour ne pas gâcher ce moment. Il pose son téléphone et s'approche de moi.

Il pose ses mains sur ma taille après avoir pris les miennes et les avoir posé sur ses épaules. On commence à danser dans ma chambre. Je rigole face à son sérieux. Lorsqu'il prend ma main et me fait tourner sur moi-même, mon rire redouble.
-Tu es magnifique mon coeur, me dit-il.
-C'est grâce à toi si ce sourire est sur mon visage.

Je me hisse sur la pointe des pieds et l'embrasse doucement. Il me comble de bonheur.

**
Jules vient de rentrer chez lui. Il m'a dit qu'il viendrait me chercher dans une heure. Je me dépêche de monter dans ma chambre et de choisir ma tenue. Je prends une robe noir avec sur le bustier des carreaux rouges. Je vais jusqu'à la salle de bain et prends une douche rapidement. Je me sèche puis enfile ma robe. Je retourne dans ma chambre et choisis une paire de bottines à talons hauts. Je retourne dans la salle de bain et brosse mes cheveux. Je les attache en un chignon haut puis je me maquille.

Je sors enfin de la salle de bain lorsque j'entends l'arrivée de mon copain à la porte d'entrée. Je descends aussi vite que je peux avec mes talons puis ouvre la porte. Je le vois, habillé d'une chemise légèrement ouverte au niveau du col avec une veste noire et un jean noir. Je l'embrasse puis referme la porte derrière moi. Il me prends par la main et m'emmène jusqu'à sa voiture. C'est alors qu'il me fait rentrer dans la voiture et referme la porte ensuite. Il monte ensuite du côté conducteur puis nous roulons pendant cinq ou dix minutes. Le trajet se fait en silence mais je me sens bien à ses côtés.

Lorsqu'il s'arrête, nous sommes devant un restaurant assez chic. Nous rentrons à l'intérieur puis demande la table qu'il a réservé. Je le vois triturer quelque chose dans sa poche. Je pose ma main sur la sienne pour qu'il lâche l'objet parce que franchement ça me stresse le fait qu'il soit aussi stressé. On nous emmène à une table assez isolée avec quelques roses rouges et blanches puis on nous serre des cocktails. On nous annonce ensuite que nos plats arrivent rapidement alors que nous n'avons pas encore commandé. Je suppose que Jules a vraiment tout prévu.

Effectivement quelques minutes après, deux plats arrivent. Ce sont des plats assez sophistiqués qui ne ressemble à aucun autres plats. Nous commençons à manger tout en discutant. Il est nerveux ce qui fait qu'il bégaye et il n'arrête pas de s'essuyer les mains sur sa serviette parce qu'elles sont moites. Il n'arrête pas de regarder sa poche.
-Bébé, qu'est ce que tu as ? Dis-je inquiète.
-Je t'ai prévu un truc pour le dessert mais je suis tellement nerveux que je ne peux pas attendre.

Il fait signe au serveur pour qu'il apporte le dessert et qu'il prenne nos assiettes vides. Le dessert arrive quelques secondes plus tard. C'est un gâteau en forme de cœur avec du coulis rouge, sûrement à la framboise, mon fruit préféré. Le serveur part et nous laisse seul.

Happy new yearOù les histoires vivent. Découvrez maintenant