Amoureuse d'un mafieux

Partie 29

Putain de mal au crâne de merde ! Roooaah.. ça me met de mauvaise humeur la. J'ouvre les yeux et vois que je suis attachée sur une chaise dans une cave. Bizarrement, il y a un couteau dans ma main.. C'est chelou non ? Bref, je détache la corde et pousse la porte. Je suis dans un jardin magnifique et voit une femme de dos qui lit un journal, assis près d'une table. Je m'avance vers celle ci et remarque que c'est... Claire ! Encore celle là !

Moi : Encore toi ? T'en a pas marre de me voir ? Je fou quoi ici ?

Claire : Toujours aussi mal poli. Assis toi.

Moi : Mais c'est quoi délire ? Tu me veux quoi encore ? Tu peux pas tourné la page ?

Claire : Je t'ai dit de T'ASSEOIR MERDE !!!

Je me suis assise direct. Ne me demandez pas pourquoi.

Claire : Voilà ! Tu veux du thé ?

Moi : Non.

Elle me laisse un regard de tueur.

Moi : Non MERCI.

Claire : Comment vont mes fils ?

Moi : Laisse moi rire.. T'es sérieuse là ?

Claire : Ça ne se voit pas ? Ce n'est pas parce que j'ai fais des choses à ton père que je n'aime pas mes fils ! Ce sont mes enfants après tout.

Moi : Mais c'est quoi ton délire ? Tu me kidnappe pour me parler de tes fils ? Je suis dans un film ou quoi ?

Claire : Déjà ce n'est pas moi qui t'a kidnappé mais plutôt lui.

Un homme s'avance vers nous et s'arrête au côté de Claire.

Claire : Je te présente Edwardo.

Un homme mais juste sublime. Le corps bien taillé, les yeux gris, la coiffure parfaite et des lèvres.. huuuum. Je fond vous avez compris j'en suis sur.

Moi : Ça va changer quoi dans ma vie en connaissant mon ravisseur ?

Claire : Bon tu commence à me faire chier en me parlant mal là ! J'essaie d'utiliser la manière douce mais cela te convient pas. Edwardo va te conduire dans ta nouvelle chambre provisoire.

Le mec baraqué me prend par le bras et me pousse à avancer.

Moi : Tship lâche moi toi déjà.

Il me regarde même pas le con. Tship.

Moi : Lâche moi !!!!

Il me pousse contre le mur et met ses deux mains de chaque côtés de ma tête.

Edwardo : Écoute moi bien Adélaïde, toi et moi on est pas ami donc tu va commencé à te calmer d'accord ? Il a un putain d'accent italien. Mon dieu, aidez moi à survivre à ça.

Moi : On se calme le beau goss, je vais me calmer si tu me tiens plus.

Tout le reste du trajet, il ne m'a plus touché. On arrive devant une porte, il ouvre celle ci avec une clé et me pousse dedans. Il n'a pas perdu de temps à la refermer à clé.

C'est une chambre banale, avec une salle de bain et un dressing. J'en profite pour prendre une bonne douche, je prend des vêtements et tout le reste. Je prend ma douche puis m'habille. Je fais une haute queue de cheval et comme il y a pas de maquillage.. ben.. je me maquille pas mdr. Je sais, je suis conne. Bref, il y a une petite bibliothèque avec énormément de livre surtout des romans. Je prend un et à peine que je commence à lire, que le sommeil m'en porte.

Il y a quelques choses qui me secoue, j'ouvre les yeux et voit une petite femme qui me sourit.

Elle : Réveillez vous madame, le dîner est prêt.

Moi : Ouais ok.

Je descend en bas en la suivant, à table il y a que Claire et moi. Il est où l'autre ? Mais pourquoi je le cherche moi ? Bref, je m'assois en face de Claire.

Claire : Bonne appétit.

Moi : Merci, toi aussi.

Vous allez dire "ouais c'est chelou, la meuf elle parle avec la femme qui a kidnappé son père tralala... ", moi même je suis dans une situation très chelou et j'essaie de me fondre dans le décor pour pouvoir m'évader. Je suis maligne, je sais mdr.

On mange dans le silence, quand on eut fini, on m'a reconduit dans ma chambre. Il était déjà 23h, je m'habille avec une combinaison noir et essaie de sortir par la fenêtre. Malheureusement, j'entends le bruit d'une arme.

Edwardo : C'est trop facile, tu trouves pas ?

Je me retourne et le voit assis sur le petit fauteuil pas trop loin du lit en fumant une cigarette.

Moi : Je m'en doutais.

Il me regarde descendre de la fenêtre, il fait chié.

Moi : Tu fous quoi ici ?

Edwardo : Question débile.

Ah oui.. il me surveille de près !

Moi : Tship.

Même dans le noir, je peux voir son sourire. Il est trop beau. Faut que j'arrête de dire que tout le monde est beau !

Edwardo : Tu ne dors plus ?

Moi : Si c'est pour que tu me regardes toute la nuit, je pense pas que je vais dormir facilement.

Il refait son sourire à tomber.

Edwardo : Je te regarde pas alors.. je jetterai quelques coups d'œil.

Moi : Ouais ouais, c'est ça.

Je pars mettre un short avec un grand tee shirt. J'en profite j'ai un énorme dressing.

Edwardo : La vie est faite de plein de surprise... Demain est un autre jour.

Petite aperçu de mon retour :') A très bientôt :*