Chapitre 36

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Il était devant ma porte, il entra sans toquer, j'étais encore allongée dans mon lit à pleurer. Il tourna la tête vers ma table de chevet où il y avait une photo de moi (média) quand je n'avais pas encore mes ailes, il me voyait toujours aussi belle. Il s'approcha de mon lit, s'assit derrière moi et mit sa main sur ma hanche mais je la retirais.

« - Qu'est-ce que tu fais là? Je ne veux plus t'adresser la parole!, râlais-je.

- Lexie il faut vraiment que je te parle.

- Je n'ai pas envie de parler avec toi.

- Si et maintenant tu vas m'écouter parce que j'en ai marre que tu sois dans cet état ça me rend triste de te voir comme ça, dit-il d'une voix plus ferme que d'habitude. Je t'ai toujours vue joyeuse, pleine de vie, toujours le sourire aux lèvres, et là du jour au lendemain tu n'adresses la parole à personne, tu restes enfermée 24/24 dans ta chambre et quand on te croise dans le château tu tires une tête d'enterrement, alors maintenant ça suffit ! Ça me fait mal de te voir comme ça...

- Quoi ça suffit ?, dis-je en me mettant en tailleur face à lui. Oui je fais tout ça ! Et tu sais pourquoi au moins ?

- Oui parce que tu es jalouse de Marine, affirma-t-il.

- Oui je suis jalouse de cette "Marine" parce que tu as passé une nuit chez elle, tu lui fais des câlins, des bisous, tu es toujours content de la voir, tu la regardes comme si tu l'avais toujours connue..., répondis-je en replongeant ma tête dans mon oreiller pour continuer de pleurer.

- Oh ! Calme-toi, Lexie... S'il te plaît arrête de pleurer, me suppliait-il d'une voie douce et rassurante.

- NON je n'ai pas envie... SORT !, m'énervais-je malgré sa voix douce qu'il avait prise.

- Pas question ! Mais tu crois que Marine est qui pour moi au juste ?

- Ne me prends pas pour une débile !, lui rétorquais-je. Tu sais très bien qui elle est pour toi tout comme moi.

- Tu penses que Marine est ma petite amie ?, me demandait-il.

- Oui et pourtant tu m'as dit que tu n'en avais pas et que tu n'en avais jamais eue...

- Mais Lexie ce n'est pas ce que tu crois Marine n'est ni une amie, ni ma copine.

- C'est qui alors ?, lui demandais-je en me calmant.

- Tu te souviens l'histoire de ma famille, quand la sorcière est venue chez moi et m'a transformé en dragon ?

- Oui et c'est quoi le rapport avec Marine ?

- Tu te souviens aussi de ce qu'est devenue ma sœur ?

- Oui elle s'est enfuit. »

Je m'arrêtais en plein milieu de ma phrase et je pensais avoir enfin compris et ce que Peter me demanda :

« - C'est bon tu as compris maintenant ?

- Ma...Ma...Marine c'est...c'est... ta sœur ?, bégayais-je.

- Voilà !

- Oh.....

- Qu'est-ce qu'il y a ?, me demandait-il.

- Je me sens tellement bête...

- Pourquoi ?

- Parce que j'ai été jalouse de ta sœur, lui dis-je.

- Mais c'est normal en même temps j'aurais dû te le dire plus tôt, me dit-il en baissant la tête que je lui relevais en prenant son menton.

- Ce n'est pas de ta faute c'est la mienne, c'est moi qui t'envoyais balader à chaque fois que tu voulais m'en parler. Je suis désolée j'aurais dû t'écouter, m'excusais-je.

- Ce n'est pas grave.

- On oublie tout ?, lui suppliais-je.

- Oui ! »

Marine était donc sa sœur, je me sentais tellement bête de ne pas l'avoir écouté plus tôt mais maintenant il savait que j'étais jalouse... Et cela m'embêtais car je venais en partie de révéler mes sentiments et ce n'est pas dans mes habitudes... Mais maintenant tout été réglé. Après sa réponse à ma question, il me prit dans ses bras, ses bras musclés, j'étais tellement bien et je me sentais protégée. Je l'aime tellement, tellement que pour rien au monde je ne voudrais le perdre. Il me lâcha et me prit par la main pour m'emmener dans sa chambre. On entra à deux mains dans la main et je vis Marine assise sur son lit. Marine en nous voyant main dans la main dit :

« - Ça va mieux à ce que je vois.

- Oui, tout va mieux, dit-il en tournant la tête vers moi et me regardant dans les yeux, pour ensuite lui sourire. »

On se lâcha la main et on s'assit auprès de Marine. Peter nous présenta très rapidement. Marine et moi nous riions après cette petite présentation très rapide, pour ensuite se saluer mutuellement avec un grand sourire aux lèvres. Et nous commencions à parler de tout et de rien et à rigoler. Marine racontait des souvenirs qu'elle avait avec son frère qui parfois étaient très drôles et Peter était un peu ému par ses souvenirs, je le voyais dans son regard. Peter regardait sa sœur avec tellement de joie, je le voyais dans son comportement qu'il était super heureux, mais en même temps ça se comprend sa sœur était la seule personne qui lui restait de sa famille.

Quelques minutes plus tard, quelqu'un toquait à la porte, Peter se leva du lit et partit ouvrir la porte pour laisser place à ma mère.

« - Alors tout va mieux ?, s'interrogea-t-elle.

- Oui !

- Peter t'as enfin tout expliqué ?, me demanda-t-elle.

- Oui ! Pourquoi ? Tu savais tout ?

- Oui ma chérie je le savais !

- Et pourquoi tu ne m'as rien dit quand tu as vu dans l'état où j'étais il y a quelques jours ?

- Car ce n'était pas à moi de te dire la vérité mais à Peter!

- Oui exact !

- Bon je vais vous laisser discuter entre vous et faire connaissance, dit-elle.

- D'accord. A toute à l'heure alors!, répondions nous tous ensemble.

- Marine tu peux rester manger avec nous ce soir si tu veux, proposa ma mère.

- D'accord, et bien merci.

- De rien c'est normal. »

Ma mère quitta la chambre et nous continuions de parler et de rigoler. Marine était vraiment très gentille et très belle. J'en ai tiré une grande leçon: "Ne jamais juger les personnes avant de les connaître et de savoir qui elles étaient vraiment à l'intérieur."

La fille papillon [Tome 1] / TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant