Les Hunger Games du Renouveau

28 - Après jeux -

Morceaux de vie partie II

Josh-

Un mois est passé. Tara est officiellement avec Nash. Marine sent que quelque chose ne va pas, mais, trop amoureuse, elle ne dit rien. Je me plonge corps et âme dans mes pizzas. Après tout, je suis le patron et cuisinier en chef.

*

Tara-

Je pense avoir fait le bon choix. Je me sens heureuse avec Nash. Il me fait découvrir des tas de sentiments et possibilités jamais explorées. Auxquels je n'aurais jamais pensé. Aujourd'hui, je le retrouve après notre leçon de couteaux pour les jeunes du district. Je suis impatiente et souris comme une crétine. Ça fait un mois qu'on est ensemble.

*

Josh-

C'est bientôt le printemps. L'air devient plus doux. Même si chez nous, au Quatre, il ne fait jamais très froid. Il ne neige pas. Juste le vent glacial. Je suis allé me baigner ce matin, avant l'ouverture de mon restaurant. J'ai observé longuement mon tatouage, vestige de l'arène. Puis, je suis reparti.

*

Tara-

La neige a complètement fondu. Je dirais que tous va bien. Sauf qu'il y a les cauchemars. Enfin, des nouveaux. Depuis une semaine, chaque nuit, je vois Nash qui me quitte. Une fois, je résiste. L'autre, je fonds en larmes. Je le sens distant ces temps ci. Il y a quelques semaines, un type du district a avoué être amoureux de moi. Je lui ai dis gentiment que ce n'était pas possible, mais j'ai bien vu que ça avait perturbé mon copain. Il n'est plus vraiment pareil. Ce soir, nous avons rendez vous, car il a dit devoir me parler. J'ai trop peur de comprendre ce que ça signifie. Je réfléchis quand même aux erreurs que j'aurais pu faire et qu'il aurait à me reprocher. Mais je ne trouve rien. Je ne suis pas parfaite, loin de la, mais rien de grave qui puisse justifier si...

Il m'a ignorée toute la journée. L'heure fatidique arrive. Je l'attends dans une petite cour. Je suis en débardeur malgré le froid. Enfin, il doit faire quinze degrés, c'est suffisant pour moi. Il arrive. Mon cœur rate un battement. Je lui sourit un peu, à mi chemin entre deux émotions contradictoires et le prend dans mes bras. Quelques jeunes que je connais passent et partent aussi tôt. Je reste debout et m'éloigne de lui.

- Bon, dis-moi ce que tu as à me dire, et plus vite tu le fait, moins ça devrait faire mal.

- Oui, le principe du pansement, je vois.

Il prend une inspiration.

- Stop.

- Comment ça stop ?

- Entre nous... stop. Je ne me vois pas aller avec toi plus loin sur cette voie.

Je ne pensais pas que c'était possible d'avoir aussi mal au cœur. Je lui lance un regard triste.

- Je m'en doutais..

- J'avais bien vu que tu avais compris. Vu le regard que tu m'as lancé cet après midi, lors du stand de couteau.

Il sourit tristement.

- Je ne peux rien faire pour éviter ça? je demande malgré tout.

- Non... j'y ai longtemps réfléchi...

Mon cerveau passe en mode automatique. Je n'arrive plus à penser.

- Pourquoi ?

- Je ne suis plus amoureux, et je voulais que tu le saches maintenant, avant de te faire souffrir encore plus. J'ai pris ma décision, même si elle était difficile.