VIII : STEPHLAND

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PDV MAHALIA (quelques passages Aiden )

- Pour aller où ?

- Chez un pote, c'est urgent.

- Et pourquoi tu veux que je t'accompagne ? Je ne le connais pas moi ton pote. Je ne sais pas en quoi je te serais de grande utilité.

- Juste ta présence me suffit.

cette phrase m'a tout simplement transpercé.

- Alors c'est oui ou non ?

- Ok, je veux bien...

- Ben voilà, je savais que t'avais un coeur malgré ta grosse carapace en pierre.

- Re dit moi ça et je te jure que je te laisse en plan.

- Ça va détend toi schtroumpf grincheux, je rigole. (rire)

Nous voilà à présent devant son scooter. Il prend son casque et me le tend.

- Et toi tu fait comment ?

- Ne t'en fait pas pour moi. 

Me dit-il en m'envoya un clin d'œil.

- Évite les clins d'œil avec moi, je ne suis pas une de tes groupies sache le.

- (rire) Ok chef !

On monte sur le scoot et il me dit...

-Tien moi.

-Quoi ? Plutôt crevée.  

- Tempis, je t'aurai prévenu. 

Il démarre en trombe, et roule tellement vite que je suis obligée de le tenir pour pas tomber. Mon Dieu j'ai tellement peur, je n'en ai jamais fait au paravant.

- Je t'es demandé de me tenir pas de m'étouffer. (rire)

- Quoi ?

- Je respire plus, tu me sére trop fort. N'en profite pas trop non plus hein (rire)

- La ferme, tu délires. 

J'ai tellement peur que je ne me suis pas rendu compte que je le tenais si fort. Je prends donc sur moi et me détends, et à ce moment même, je peux vous avouer que j'apprécie énormément ce moment...

30 minutes plus tard, Devant chez Stéphane

Il appuie sur le code d'entrer du portail et l'on rentre.

- Ton ami habite ici !?

- Yes, pourquoi ?

- Pourquoi tu dit ? Non, pour rien...

Je suis tout simplement sur le cul. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas dans une simple maison toute banale comme la mienne où vivez son pote, non. Mais dans une réelle propriété de dingue ! Une maison qui te coupe le souffle d'un coup, et dont les personnes comme moi c'est à dire qui n'ont pas l'habitude d'en voir en vrai ou d'y vivre se sentent ébahi et mal à l'aise.

- Prévient moi la prochaine fois quand tu décides de me ramener dans des maisons qui pourraient appartenir au Jayoncé.

- (rire) A parce qu'il y'aura une prochaine fois ?

Dit-il avec un sourire.

- Ta gueule et avance.

Il sonne à la grande porte, et là quelque seconde plus tard un grand brun aux yeux clairs viens nous ouvrir les bras lever pour prendre Aiden dans ses bras.

La couleur des sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant