PDV MAHALIA
- Passons d'abord chez moi, il faut que je récupère quelques affaires d'abord.
Me dit-il en m'attrapant par la main. Le laissant me prendre la main et la serrer telle une gosse de six ans dont il aurait peur de perdre en route, on se dirige vers son scooter. Sur le chemin il ne cesse de me parler et de me dire des choses que je n'intercepte à aucun moment trop absorbé par mes pensées. Mon esprit est ailleurs, comme déconnecté de cette folle réalité. J'ai le regard fixé vers Aiden et sur toutes les petites choses qui constitue son visage. Que ça sois de la simple expression faciale à la moindre cicatrice visible, tout y passe. Je suis comme envoûtée, charmée, limite ensorcelée par l'être qu'il est.
- Hey May, tu m'écoute ?
Me dit-il en claquant ses doigts face à mon visage.
- Hmm.. ? Heu oui, enfaite pas vraiment.
- Je vois ça. Tu me regarde comme si j'étais un sac de luxe en promotion.
Rétorque t-il tout fier de sa blague toute pourave.
- Woah je voie que pendant tout le temps où on se parlait plus tu n'as pas pris le temps d'améliorer ton humour.
Il se met à rire puis viens embrasser par la suite ma main, au même moment on arrive enfin à son scoot.
- Au fait comment ça se fait que ta mère me connaisse ?
Me demande-t-il en me passant son casque. À vrai dire avec tout ce qu'il vient de se passer j'ai complètement oublié qu'il a rencontré ma mère quelques minutes auparavant.
- Trop long, je t'expliquerai sûrement un jour. Sache juste que c'est dû à ma nouvelle coupe de cheveux...
Il me regarde intrigué.
- Bon si tu veux. En parlant de tes cheveux, je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de te dire à quel point tu es belle comme ça.
Me dit-il de son sourire le plus mignon. Je lui rends son sourire en lui remerciant, puis il vient m'embrasser sur la bouche. On a tellement l'air de puer l'amour jusqu'à l'autre bout de la rue, que c'est dingue d'y croire quand tu sais qu'il y a même pas trente minutes je voulais seulement lui arracher la tête.
On monte finalement sur son scooter et il se met à rouler. Très vite la sensation de vitesse et d'adrénaline m'empare,cela fait maintenant un bon moment que je n'avais pas ressenti toutes ces sensations en même temps, à vrai dire cela remonte à la dernière fois où je suis monté avec lui dessus. Les bras fort serrés au tour de lui et la tête appuyée sur son dos, je me sens apaiser, comme si on m'avait insuccès de je ne sais quoi qui me rendait vivante. Tout de suite ma seule et folle en vie est de pousser un crie qui sortirait du fin fond de mes entrailles. Un crie pour exprimer toutes la joie qui me consume, ainsi que la sensation de liberté que je ressens à cet instant. La vie est courte, apprenait à pardonner, riez sans contrôle et aimez véritablement...
On arrive finalement chez Aiden, à peine traversé la porte qu'il se précipite à l'étage et me laisse seul en bas en me promettant de faire vite. Je me dirige donc vers le séjour, plus précisément vers ce fameux meuble rempli de photos familiales. À chaque fois que je viens ici je ne peux m'empêcher de m'approcher vers ce meuble, tellement je trouve les photos magnifiques. Soudain l'idée d'en voler une ou deux me traverse l'esprit, plus particulièrement celle d'Aiden en mode bébé de pub Evian ainsi que la photo ou on le retrouve avec son grand frère et sa petite sœur qui vient à peine de naître et qu'il tient dans les bras. Je finis par prendre mon courage à deux main et ouvre le meuble en verre.
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La couleur des sentiments
Novela Juvenil« Le racisme n'a aucun sens pour qui comprend la vie. Ne pas faire de différence à cause des couleurs de peau, c'est faire preuve d'élévation. L'homme doit donc s'appliquer à comprendre que le racisme n'a pas de fondement valable » Voilà donc le me...