PDV MAHALIA" Toc, toc toc "
Encore bien plongé dans mes rêves, j'ai du mal à distinguer si ce bruit de porte provient de la réalité ou de mon imagination. Passé quelques secondes, j'entends à nouveau ce bruit, mais cette fois si avec une voix qui l'accompagne..
" Mademoiselle ouvrez s'il vous plaît, c'est la femme d'intérieur."
Hein ? La femme d'intérieur ?... Réalisant enfin que je ne rêvais pas, j'ouvre enfin les yeux et leva brusquement la tête de l'oreiller quand je constate que je ne me trouve pas dans ma chambre. Pendant une minute redressée dans le lit, j'eus l'impression d'avoir été jeté au bon milieu de la mer quand je fis face aux décors qui m'entourais. Seul dans un lit trois place, dans une chambre spacieuse, et décoré tel un hôtel quatre étoiles, il est belle et bien claire que je ne me trouve absolument pas dans ma chambre. À peine eut le temps de me remettre de mes émotions que des flashbacks surgit dans ma tête, Aiden - pluie - maison - pizza - film - lit... Au putin de merde ! Je rabats mes mains à mon visage et me mets à me secouer la tête, comme si cela allais m'aidé à reprendre mes esprits, et effacer la soirée d'hier. Soudains la porte retenti à nouveau.
" Mademoiselle vous êtes toujours là ? "
- Heu oui... Pardon... Encore deux petites minutes s'il vous plaît.
Répondis-je perturbée. Mais comment est-elle au courant de ma présence ? Et Aiden où est-il déjà !? Je me lève finalement du lit pour lui ouvrir, mais m'arrête subitement dans la foulée quand je constate que je ne porte rien sur moi... Je fais donc un demi-tour en furie dans la salle de bain et récupère le peignoir d'Aiden, l'enfile en vitesse, puis finir par enfin aller ouvrir doucement la porte... En ouvrant c'est une très jolie femme d'une quarantaine d'années, d'origine asiatique et joliment apprêter d'un uniforme gris, et coiffé d'un chignon bas qui me fais face. Elle me sourit, je lui rends donc timidement son sourire, puis par baisser la tête. Je suis extrêmement gêné. Je ressers encore plus le peignoir autour de ma taille, et rabats mes mains croisées sur ma poitrine par pudeur. Je ne sais quoi dire face à elle, elle m'intimide. Surtout en sachant qu'elle sait que j'ai passé la nuit ici avec Aiden, alors qu'elle doit très bien connaître ses parents !
- Vous avais bien dormi mademoiselle ?
Fini t-elle par me demander. J'ose à peine la répondre, mais je finis par lui lâcher un simple oui, et elle rétorque par...
- Parfait. Je me présente, je m'appelle Ayumi. Je travaille pour la famille Amaro en tant que femme d'intérieur depuis une quinzaine d'années maintenant. Monsieur Aiden ma chargé de vous lever à 10h30 pour le petit déjeuner, donc pardonné moi si je vous ai malencontreusement réveillé mademoiselle.
Je suis d'une part surprise et admiratifs face à ce que dégage cette femme, et le travaille don elle effectue depuis si longtemps dans cette somptueuse maison. Et d'autre part mal à l'aise face au vouvoiement et la politesse qu'elle a à mon égard alors que je ne suis personne.
- Enchantée. Au non ce n'est rien ne vous inquiétez pas...Vous avez bien fait, dormir jusqu'à pas d'heure alors que je ne me trouve pas chez moi sa serais indécent de ma part...
Et vous pouvais me tutoyer, je ne suis personne ici.- D'accord mademoiselle. Mais détrompez vous, vous êtes belle et bien "quelqu'un" comme vous dite. Du moins au yeux d'une personne ici en tout cas...
Lâcha-t-elle avec un charmant sourire pour accompagné tout cela. Puis elle finit par me faire volte-face en direction des escaliers me laissant hébéter face à ce qu'elle venait de me dire. Elle se retourne à nouveau au niveau des escaliers et me dit qu'elle m'attend dans la salle à manger après mettre doucher. J'acquiesce bêtement d'un hochement de tête, puis la regarde disparaitre dans les escaliers. Je repars donc de nouveau dans la chambre, m'adosse à la porte après l'avoir fermé, puis souris bêtement en comprenant enfin le sens de sa phrase...
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La couleur des sentiments
Teen Fiction« Le racisme n'a aucun sens pour qui comprend la vie. Ne pas faire de différence à cause des couleurs de peau, c'est faire preuve d'élévation. L'homme doit donc s'appliquer à comprendre que le racisme n'a pas de fondement valable » Voilà donc le me...