Yass s'approche et me libère enfin les bras. Je commençais vraiment à avoir des crampes à force de les avoirs dans le dos. Je me relève, et la seule chose que je veux actuellement c'est en découdre. Je veux lui faire mordre la poussière, qu'il me supplie de le laisser en vie. Est-ce mal ?
- Je te propose un deal qui pourrait te plaire bg.
Dit-il.
- Tu crois vraiment que c'est le moment ?...
- Ben il pourrait te plaire. Et puis t'as pas trop le choix de m'écoutez j'ai envie de te dire. (rire)
Je ne réplique pas, et lui laisse me sortir son fameux deal.
- Je te propose que si tu réussis à me mettre k.o à l'issue de ce combat, je te laisse la possibilité de partir, même avec elle, et tu ne me seras plus jamais redevable de quoi que ce soit. Plus aucune dette, plus aucun service, finit pour toujours. Dans le cas contraire je t'embarque que tu le veuilles ou non avec moi demain, et tu seras dans l'obligation de travailler pour ma pomme encore des années entières, limite jusqu'à la fin de tes jours... Alors, partant ?
A quoi joue- t il ? Pourquoi proposer ce genre d'arrangement quand tu sais que tu peux perdre gros au final ? Je ne doute pas de ses capacités à me coucher au sol, je connais très bien son niveau, ayant fait plusieurs sports de combat ensemble je sais très bien ce qu'il vos. Non là je remets en question son honnêteté, et la raison pour laquelle il me laisserait soi-disant définitivement tranquille, alors qu'au départ j'avais l'impression que tout ce qu'il voulait c'était m'en faire baver.
Je pose mon regard sur May assise par terre ligotée et au bord des larmes. À ce moment je me dis que je n'ai pas d'autre choix que d'accepter mais également de gagner. Car au fond je ne le fais pas seulement pour moi...
- Tout les coups son permis ?
Demandais-je. Il ce met à rire.
- Tout les coups son permis mon grand...
Il retire son tee-shirt et je fais de même. Par la suite il demande à un des gars de pendre May et de la placer un peu plus loin. J'essaye de lui faire comprendre par le regard de tenir bon, que ça va aller, que je vais la sortir de là... Il ne reste que nous à présent, tous les deux dans cette grande pièce d'entrepôts à se regarder droit dans les yeux en position de combat. Le silence est d'or, la tension palpable. On se tourne autour comme des lions en cage, mais personne ne daigne attaquer le premier. Stéphane me lance un sourire comme pour me narguer.
- Ben qu'est-ce que t'attend ? Mais bon après tout j'ai tout mon temps..
Puis il continu par...
- Enfin je veux dire j'ai encore 15h à t'accorder. À près ça j'ai un avion à prendre, ou peut-être nous avons un avions à prendre tous les deux. (rire)
Lui comme moi analysons la moindre opportunité, la moindre faille pour attaquer. Chacun connaît les techniques de l'autre, chacun connais les forces et les faiblesses de l'autre car nous nous connaissons par cœur. Coup de poing ? High kick ? Attendre qu'il attaque le premier ? Si je continue à trop réfléchir je vais jamais rien tenter, donc sans réfléchir je lui file un coup du droit qu'il réussi à éviter. Il rigole ce qui m'énerve, et enchaîne par plusieurs autres coups. Il réplique, tout deux nous réussissons à éviter les coups de l'autre jusqu'au moment où je réussi à l'avoir au visage. Il saigne du nez.
- Pas mal...
Me dit-il. Cela semble l'avoir énervé à son tour car il n'a plus l'air de prendre cela à la rigolade. Nous reprenons le combats et à son tour il réussi a me toucher aux côtes, au fur et à mesure du combat chacun prend des coups et les encaisses, chacun devient de plus en plus enragés et veut en faire baver à son adversaire. La fatigue augmente mais la haine aide à rester fort et concentrer. Par un excès de rage je fonce sur lui et nous finissons tout les deux au sol. Je le bloque en me mettant au dessus de lui, ne pouvant pas bougé et ayant le dessus c'est la meilleure occasion pour le rouer de coup et l'assommer définitivement. Mais impossible pour moi... Lui même ne comprend pas pour je m'arrête en si bon chemin.
- Qu-est ce que tu attend ? Frappe.
Me dit-il en me voyant rien faire.
- Pourquoi Stéph ? Pourquoi tout ça ? Explique moi..
- Frappe moi je te dis. Finissons-en. Ne perd pas la chance que tu as là de te débarrasser de moi, donc frappe moi si tu es un homme.
Dit-il d'un sans froid sans ce soucier de se que je lui dis. Ça me rend fou mais je ne veux pas lui faire plus de mal. Je veux juste une réponse. Comprendre pourquoi on en est arrivé là, limite si il me dit qu'il a tout simplement perdu pied, et que ce n'est pas ce qu'il voulait je le croirais et j'essayerais d'oublier tout ça.
- FRAPPE MOI JE TE DIT ! Tu sais que j'ai horreur de faire pitié. Je préfère crever.
Il a l'air de retenir comme il peut ses larmes. Même si il essaye coûte que coûte de garder son air fière. Je me sens complètement dérouté par cette scène. Perdue. Remplie de rage de colère mais aussi de honte, de tristesse mais bizarrement également de compassion. Je compatis pour la personne qui viens de me séquestrer, bonjour le syndrome de Stockholm. Non plus sérieusement je crois qu'on vos plus que ça lui et moi, et qu'on a juste perdue pied...
- Et si on prenait le temps de parler au lieu de se taper comme des bêtes ?
Lui proposais-je. Je me relève donc sans lui assigner le coup de grâce. Au lui de ça je lui tends ma main pour qu'il se relève. Il ne la saisit pas et se relève tout seul.
Au même moment nous entendons un gros bruit, comme une sorte de grosse moto qui s'approche progressivement. Stéph et les autres semble ne pas savoir d'où elle sort. Tout d'un coup la fameuse moto qu'on entendait au loin déboule comme une folle dans la pièce, avec à son bord deux gars casqué et les mains chargées en armes. Il a fallu que quelques secondes pour que la stupeur envahisse toutes les âmes présentes. Mon seul pensé en cette seconde est May mais je n'ai pas le temps de poser mon regard sur elle que les coups de feu pleuvent. Je me jette au sol comme premier réflexe et je sens comme une sensation de mort imminente m'attraper au corps. Tout me passe par la tête, tout me revient un succession d'image et de pensé fuse mon esprit. J'ai l'impression d'être hors de mon corps mais aussi de perdre toute puissance sur mon être.
Les bruits de balles cessent et j'entends la moto faire demi-tour. La scène a duré quelques minutes mais j'ai l'impression que cela a été une éternité. J'ai le corps tremblant le cœur qui bat à la chamade prêt à exploser. J'entends quelqu'un suffoquer, je me redresse et la je crois mourir vraiment...
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La couleur des sentiments
Teen Fiction« Le racisme n'a aucun sens pour qui comprend la vie. Ne pas faire de différence à cause des couleurs de peau, c'est faire preuve d'élévation. L'homme doit donc s'appliquer à comprendre que le racisme n'a pas de fondement valable » Voilà donc le me...