XXXIII: BORDEL

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Lundi 5h30 du matin   PDV AIDEN

« C'est la nature qui, à intervalle régulier, nous rappelle par son silence, qu'il faut nous purifier. »

Cette jolie citation provenant d'un de mes cours de terminal et dont je ne serais dire à présent de qui elle appartient, vient faire soudainement écho dans ma tête face au silence assourdissant du paysage qui se dresse devant moi. Me trouvant seul appuyé au balcon du salon, je fume ma cig' en cogitant. Le soleil ne ces pas encore lever mais ce n'est qu'une question de minutes à présent, et quant à moi je n'ai toujours pas fermé l'œil de la nuit.

" AIDEN, What are you doing out here ? ... "

Sa voix suffit pour que je m'étouffe avec ma cigarette. Je la balance vite par le balcon et me retourne vers sa direction. En peignoir les bras croisés et le regard rempli d'incompréhension elle me regarde du bout du salon.

- Hey mom...

Elle se dirige vers ma direction me rejoindre.

- Sais-tu l'heure qui l'est ? Why are you already awake ?

- Je ne retrouve pas mon amie le sommeil. Mais ne t'inquiète pas je ne suis pas malade et mes hématomes ne me font pratiquement plus mal. Il est déjà l'heure pour toi de partir travailler ?

Lui dis-je pour détendre l'atmosphère car elle n'a pas du tout l'air de vouloir rigoler. Et en ce qui concerne les hématomes ce sont celles que Steph m'a généreusement données la dernière fois, et bien évidemment je n'ai pas dit à ma mère que c'était lui le coupable, mais juste une dispute avec un gas.

- Aiden évite de prendre t'a pauvre mère pour une dinde s'il te plaît. Je sais très bien que tu fumais, et je sais très bien aussi que tu fumes depuis un bon moment. En plus de ça tu empestes le tabac.

Je la fixe d'un air très con sans vraiment quoi dire, puis finir par lui répondre...

- Tu le sais depuis quand ?...

- Depuis le jour où j'ai retrouvais un paquet de cigarette sur le rebord de ton bathroom sink.

- Sur mon lavabo ?

- Oui, ça remonte de la soirée où tu as rendu ton père furieux car tu es sorti avec ton scooter sans permission, le soir même de ta rentré.

Elle doit sûrement parler du jour où j'ai rencontré Mahalia...

- Ah, oui je me souviens j'étais tellement énervé avec une telle envie de sortir de la maison que je n'ai pas dû faire attention... Et pourquoi tu as gardé ça pour toi à la place de venir m'engueuler ?

- Parce que je pensais que tu allais te dénoncer toi-même en te rendant compte de ta bêtise, ou par lassitude de devoir te cacher pour le faire. I am very disappointed Aiden... Je pensais qu'on était assez proche pour que tu viennes me le dire ou me parler de tout ce qui peut te tracasser. Mais je pense aussi que tu es arrivé à un certain âge où c'est à toi de savoir et de décider ce qui est bon ou pas pour toi. De comprendre tes propres erreurs et de faire tes propres choix....

- Je rêve ou c'est un message subliminal pour me faire comprendre que tu me fou dehors ?

Dis-je d'un ton rieur pour apaiser le ton si sérieux de ma mère.

La couleur des sentimentsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant