"Chacun de nous a dans le cœur une chambre royale; je l'ai murée, mais elle n'est pas détruite." #Gustave Flaubert
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Je marchais maintenant vers la sortie du lycée, là où je pourrais respirer et prendre un bon bol d'air. L'événement de ce midi parcourait encore mes pensées, ce qui vaut de faire naître sur mon visage un éclatant sourire. J'étais fière d'avoir répondu à ses idiots avec autant de répartie, mais aussi je me sentais victorieuse d'avoir gagné le petit jeu que nous avions commencé avec Alex. Il n'avait rien d'amical, non rien, on ne s'aimait pas. Je ne voulais juste pas perdre, je voulais lui montrer que je n'étais pas une de ces filles qui baisse les yeux aux moindres de ces regards envoûtants. Non je ne suis pas comme ça, je ne le suis plus.
Je sortais du bâtiment avec une impression de liberté. C'était comme si je n'étais pas sortis depuis quelques jours, alors qu'il y a encore 4 heures j'étais sur la route pour arriver jusqu'ici. Le soleil brillait, le ciel était bleu, c'était une belle journée. Je dépassai un groupe d'étudiants occupés à fumer leurs cigarettes. Je cherchai un banc du regard dans l'idée de profiter encore plusieurs minutes de ce merveilleux temps et de cette pause que selon moi j'avais amplement mérité. Je ne mis pas longtemps à trouver un endroit pour me poser, non loin de l'entrée, mais assez pour ne pas être déranger. Il se situait sous un arbre que je soupçonnais être un chêne. Je m'assis sur ce banc, et sortis une cigarette de mon paquet et commença à consumer cette petite chose malsaine. Oui je sais, mauvaises manies, mauvaise fille, la cigarette c'est mauvais pour la santé. Figurez-vous que je sais tout ça, les interventions contre le tabac au collège étaient assez explicites et compréhensibles. C'est un certain refuge, un moyen de se sentir bien seul en quelque sorte. Les non-fumeurs ne peuvent certainement pas comprendre. Je venais tout juste de commencer à fumer qu'une main vint se poser sur mon épaule. Je me retournai et vît un jeune homme avec les yeux noisettes et les cheveux noirs comme le plumage d'un corbeau. Un noir dure et intense qui le rendait sexy. Son corps était mince et musclé. Je montai mon regard lentement et croisai un visage angélique, comme si la personne devant moi n'était que le fruit de mon imagination.
-"Bonjour" dit il simplement accompagné d'un éclatant sourire.
-"Heu... Salut. Il y a un problème?" demandai-je inquiète.
-"Un problème? Pourquoi il y aurai un problème?" demanda-t-il. Les gens qui répondent à une question par une autre question, on toujours eu le don de m'énerver. Dans ces cas là, ils ressemblent à des politiciens en plein débat. "Je suis simplement venu te saluer. J'ai adoré ta petite intervention au réfectoire toute à l'heure." ajouta-t-il en riant.
-"Oh oui ça! Je t'avoue que je suis assez fière de moi. Mais vraiment quelle bande d'idiots! Ils sont en terminales, ils ont eu un retard de croissance cérébrale ou quoi? ajoutai-je dans un sourire plus que moqueur.
Le jeune homme explosa de rire juste devant moi. J'eu un sursaut, ne m'attendant pas du tout à une réaction comme celle là. J'avais dit cela tout naturellement sans vouloir faire rire, mais apparemment l'effet fût plus important. Je me concentrai de nouveau sur le jeune homme et remarquai qu'en réalité, il était très beau quand il souriait... à quoi tu penses toi?! Reprends toi enfin!... Mais chut! J'ai le droit d'apprécier les belles choses non? Alors oui il est beau, et je n'ai pas honte de le dire, c'est vraiment un beau jeune homme.
-"Pourquoi tu me regardes comme ça?" dit il un sourire aux lèvres, me faisant sortir de mes pensées. D'accord il avait remarqué que je le fixais étrangement, mais c'est pas grave, je n'ai pas honte... bon d'accord je suis peut être un petit peu gênée...
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Je Vais Bien Ne T'en fais Pas
Teen FictionMon nom est Mia Trevis. Ma vie a complètement vrillé le 26 Septembre. Cette date correspond au jour où mon père a disparu. C'est donc depuis un an que cette vie...ma vie est un enfer. Je m'appelle Mia Trevis et voici mon histoire.