"Soyez polis envers tous, mais intimes avec peu; et choisissez les bien avant de leur faire confiance." Georges Washington.
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Point de vue de Mia
Mes paupières s'ouvrirent difficilement ce matin. Enfin étions nous vraiment le matin? J'avais quelque peu perdu la notion du temps. Alors que j'émergeai doucement je parcourrai la chambre du regard. Ça ce n'est pas ma chambre... bonne observation dis donc! ... Tiens te revoilà toi!
J'étais allongé dans un grand lit qui lui même se trouvait au fond d'un pièce assez grande. Je n'eus pas le courage de penser plus longtemps à l'endroit où je me trouver puisque j'essayai de me relever ce qui valut de ma part un cri de douleur venant de mes côtes. La douleur était atroce et je dus me résoudre à me rallonger.
-"Tu m'as pas raté hein Maman?" murmurai-je dans une point d'ironie.
Je n'arrivais presque pas à faire de mouvement, mes côtes, ma lèvre, mon visage, tout mon corps souffrait. Misérable, fut le premier mot qui sortit de ma bouche. Je devais faire peur à voir. Je maudissais ma mère pour ce qu'elle m'avait fait, je l'a maudissais pour avoir fait de ma vie un enfer depuis 1 an maintenant... Je devais pourtant être forte. Je l'avais toujours été et ça n'allait pas changer aujourd'hui. En prenant le peu de courage qu'il me restait je commençai à me lever de ce grand lit et posai mes pieds sur la moquette moelleuse qui fut un instant de douceur. Oui je sais je m'extase sur une moquette, mais toute chose même infime qui me fais du bien, est bonne à prendre non?
Mon ascension jusqu'à la commode qui ne se trouvait qu'à à peine 2 mètres me demanda un effort sur-humain. Je finis par y parvenir et se fut une petite victoire personnelle. Mon attention se porta alors sur la photo et d'ailleurs la seule photo qui se trouvait sur cette dite commode. On pouvait y voir un petit garçon âgé de 8 ans tout au plus, porté par un homme qui devait être son père et une femme à leurs côtés, la mère sans aucun doute. Cette photo respirait la joie de vivre. Leurs sourires était radieux et on sentait une réelle complicité qui unissait cette petite famille. Un léger sourire orna mon visage en pensant aux merveilleux moments que j'avais passé avec ma mère et mon père avant que celui-ci ne disparaisse.
Je détournai rapidement les yeux afin de ne pas perdre de vue mon premier objectif. Cette porte. Je voulais voir l'extérieur. En me réveillant, les moments de la veille m'étaient revenus en mémoire. Mon arrivée chez Alex et ses amis, moi m'étalant sur le sol devant les yeux apeurés de Léna, mon réveil sur leur canapé, le récit de ma vie... Oh non! Je leur avais tout dit?! Pourquoi est ce que j'ai fais ça?
Je sais pourquoi, j'étais à bout, et je voulais juste souffler pendant quelques instants. J'avais ensuite voulu partir... une dispute avec Alex et puis... rien le trou noir. C'est certainement à ce moment là que je me suis évanouie. Qu'est ce qu'ils doivent penser encore? "Tiens voilà encore une pauvre petite gamine fragile."
Je secouai la tête, bien décidée à chasser ces idées de ma tête. Ce n'était pas le moment.
J'avançais doucement vers la porte de la chambre qui semblait s'éloigner au fur et à mesure que je m'en approchais. Toutefois après de longues minutes que je prenais pour des heures, je parvins enfin à toucher du doigt la poignée de ma sortie.
J'ouvris alors la porte, toujours légèrement recourbée du fait de mes blessures et entrai dans un couloir. Un long couloir qui me donna le tournis. Le couloir en lui même devait faire la superficie de mon salon et de ma cuisine rassemblés.
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Je Vais Bien Ne T'en fais Pas
Teen FictionMon nom est Mia Trevis. Ma vie a complètement vrillé le 26 Septembre. Cette date correspond au jour où mon père a disparu. C'est donc depuis un an que cette vie...ma vie est un enfer. Je m'appelle Mia Trevis et voici mon histoire.