VII

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Avant de commencer je prends un peu de temps pour vous remerciez. 100 vues... C'est peut être rien pour vous, mais pour moi c'est quelque chose de grand. Merci à vous alors. Plein de bisous.

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" C'est drôlement dangereux de s'attacher à quelqu'un , c'est incroyable ce que ça peut faire mal . rien que la peur de perdre l'autre est douloureuse . sans nouvelles d'elle ; tout s'écroulait autour de moi . c'est moche de guetter un signe de quelqu'un pour se sentir heureux ." #Marc Levy, Le Voleur d'Ombres.

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Retour au point du vue de Mia.

(Cela se passe juste après qu'Alex aie déposé Mia et sa mère devant leur immeuble.)

   Je montais les marches de l'immeuble lentement, voulant retarder l'heure fatale. Ma mère me suivait, un sourire malsain collé sur son visage depuis qu'Alex nous avait déposé. J'essayais de me rassurer, peut être qu'elle ne fera rien, peut être qu'elle ira se coucher directement en rentrant dans l'appartement. Malheureusement mon père m'a toujours dit qu'en grandissant je devrai arrêter de rêver à l'impossible. Les choses arrivent parce qu'elles doivent arriver. C'est de cette façon que fonctionne le monde selon mon père. Alors je n'avais pas le droit de croire que rien n'allait arriver ce soir? Je ne pouvais pas croire que pour une fois ma mère rentrerait dans l'appartement un joyeux sourire aux lèvres et qu'elle me demanderait comment s'était passée ma journée? Non...mon père avait raison, ce n'est qu'une chimère, un rêve irréalisable, le simple fruit de mon imagination et le désir d'une jeune gamine croyant encore au Père Noël. Ma mère était toujours cette femme détestable et froide qui me faisait vivre une vie triste et sans joies.  

Nous étions à présent dans l'ascenseur. Je voyais les étages défiler au fur et à mesure. Un silence plus qu'insupportable régnait dans cette étroite boite en fer. Mon cœur ne cessait d'accélérer. Avec un peu de chance j'allais faire une crise cardiaque avant de pouvoir franchir la porte de l'appartement. Nous sortîmes de l'ascenseur, et plus les minutes passées, plus ma mère paraissait sur-excitée. C'était malsain, c'était triste et malsain. Je retenais les larmes qui menaçait de tomber à nouveau sur mes joues. Elles avaient assez coulé toute la journée non?

Je sortis doucement les clefs de mon sac et les rentrai dans la serrure. Ma mère se rapprocha de moi.

-"J'avais hâte de rentrer à la maison." me dit elle dans un murmure plus que mauvais près de mon oreille.

Mon sang se glaçait. J'arrêtai mes mouvements, j'était comme figée. Ma mère tourna elle même la clef et ouvrit la porte de notre humble demeure. 

Pendant qu'elle avançait d'un pas enjoué dans l'appartement, je restai plantée devant cette porte qui d'un coup me parût énorme. C'était comme si je devenais petite jusqu'à disparaître complètement. Quoique disparaître là tout de suite ne serait peut être pas une si mauvaise idée non? Non, il fallait que je lui tienne tête, même si la journée m'avait mise à plat, je devais utiliser le peu d'énergie qu'il me restait pour affronter ce monstre.

Je me décidai enfin à entrer. Je déposai mon sac sur le canapé et me retournai pour me diriger vers ma chambre. Comme je m'y attendais, ma mère en décida autrement. Elle m'attrapa le poignet et me renversa par terre. Je réussis à amortir la chute grâce à mes mains. "Tu peux le faire" me murmurai-je à moi même.

-"Tu parles toute seule? Aurais-tu peur maintenant?" Son ton traduisait la haine, une haine que je ne lui connaissait pas. "Tu ne fais plus ta maligne maintenant n'est pas? Toute à l'heure dans la voiture de ton ami, tu as cru bon de me ridiculiser. Grosse erreur! Moi qui croyais que tu étais un minimum intelligente"

Je Vais Bien Ne T'en fais PasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant