Chapitre 1

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Des notre plus jeune âge, on nous apprend à appliquer les règles d'or. À l'époque je n'aurais jamais penser que ces règles se seraient moi qui les briserais.

Je ne me souviens plus depuis combien de temps je suis là, ni depuis combien de temps toute cette histoire à commencer. Je suis juste ici à attendre que l'on vienne me chercher pour m'emmener. M'emmener où? Je ne le sais pas encore. Je suis assise par terre, à même le sol, le dos reposé contre le mur poisseux de ma cellule. L'endroit où je suis enfermée est sombre et sale. L'air est sec et j'ai froid; ma veste est trouée un peu partout et ne couvre que les trois quarts de mes bras. Une sensation de faim tiraille mon ventre, on ne m'a pas apporté  de nourriture, seulement de l'eau. Je m'en suis déjà plainte au gardien qui m'a ignoré, comme il ignore les cris incessants des autres prisonniers. 

Une puanteur indescriptible flotte dans la prison. L'odeur est vraiment insupportable. Et dire que je dois endurer ce calvaire à cause de lui, je savais que je n'aurais pas dû l'écouter et ne pas sortir. Mais ma curiosité l'a remporté contre la raison. Je suis beaucoup trop candide. Pourtant je savais que les raudeurs affluaient juste après le couvre feu. Or la perception d'une explication à son comportement plus qu'étrange de ces derniers jours m'attirais plus que de respecter le couvre feu. Je le connais depuis longtemps et il ne faut pas que je commence à douter de lui. Après tout c'est ma faute et entièrement ma faute si je me suis fait prendre, j'aurais dû faire plus attention et être plus discrète.

 Des bruits de pas raisonnent dans la prison et les détenus hurlent de plus belle.

Il fait tellement noir que je n'arrive pas à discerner les nouveaux arrivants. Je déduis à leurs pas lourds que se sont des hommes. Ils se dirigent vers ma cellule. Je sais ce qu'il va se passer maintenant, ils vont me sortir d'ici pour m'accompagner dans ma nouvelle famille. Enfin famille plutôt maître! A cause de toute cette histoire je ne serai plus une citoyenne mais une esclave.

Depuis plus d'une centaine d'année un nouveau gouvernement c'est mis en place avec des lois très stricte. Tout individu qui ne les respecterai pas deviendrai esclave.

Ce nouveau gouvernement ce fait appeler: la nouvelle ère. Je pense qui se sont donner se nom pour montrer le renouveau et le changement. Car avant qu'ils n'interviennent, il régnait un chaos total sur le pays et sur le monde entier. Des guerres faisaient rage et détruisaient tout. Puis des visionnaires ce sont rassemblés et sont intervenus pour stopper tous ce bordel. Bref, tout ça pour dire que tout à changer depuis la nouvelle ère.

Pour éviter d'autres conflits de ce genre, les pays n'existent plus, les territoires ne sont plus délimité par des frontières. Pleins de choses ont été supprimé pour notre bien à tous.

Une lumière s'allume et je peux enfin distinguer les silhouettes qui se tiennent devant moi. Un homme aux larges épaule et au nez busqué ouvre la porte derrière laquelle je me trouve pour me lever brusquement et me sortir, tandis que l'autre assez maigre referme la porte et tient la lampe devant nous pour nous éclairer le chemin.

Je peux maintenant voir plus en détail l'endroit où j'était enfermer. Bon, on peux dire que c'est glauque ici. La vague forme en face de ma cellule que je croyais être un canapé est en faite une table rectangulaire en bois avec des taches suspecte dessus et ce qui aurait du être un porte manteau... et bien, je n'arrive toujours pas deviner ce que c'est. Je vois à travers les barreaux des cellules des visages maculés de crasse, blessés et livides. Je comprends alors leurs mécontentements et leurs indignations. Certains ont l'air d'être dans cette prison depuis longtemps.

Escortée par les deux gardiens, j'avance entre les détenus enfermés. Je ressens une grande peine pour ses âmes captives qui n'auront peut-être jamais la chance de sortir d'ici, même pas en tant qu'esclave Au bout du couloir, nous montons un escalier étroit, le plus petit ouvre la marche et le trapus derrière moi me pousse sans ménagement pour que j'accélère la cadence. Un gros trousseau de clé pend à la ceinture de l'éclaireur, chacune correspond à une porte à déverrouiller sur notre chemin. Tout est très sécurisé. Arrivée en haut, un long couloir lumineux s'étend. Les murs sont beiges et le sol est propre. Il n'y a personne, que des portes, beaucoup de portes.

Ils commencent à parler de moi comme si je n'étais pas là, ce qui a le don de m'agacer. Celui qui m'a ouvert la porte dit d'une voix rauque à son collègue:

"Une rumeur circule depuis quelques jours. Les Livya chercheraient un nouvel esclave.

-Encore. Ils n'étaient pas déjà venus le mois dernier ? s'étonne son acolyte.

-Si et c'est elle (il me pointe du doigt) qu'ils ont choisi.

Il tourne sa tête vers moi et hausse le ton pour que j'entende bien:

-Comment tu t'appelles?

-Rebecca, je réponds sèchement.

-Qu'est ce que t'as fait pour te retrouver là ?

J'hésite entre raconter la vérité ou inventer un mensonge éhonté.

-Je traîner dans la rue quand un raudeur à voulu m'arrêter. Je n'avais absolument rien fait donc je tente de me défendre et dans le feu de l'action je lui casse la mâchoire.

J'opte pour la version vérité enjolivé.

-J'ai pas entendu l'histoire d'un raudeur blessé, rétorque le petit pas du tout impressionner.

-C'est normal, Rodery. Elle dit n'importe quoi."

Je lui offre mon plus beau sourire. Suite à ça, celui au trousseau s'arrête devant une porte et l'ouvre. Il me jette dedans, referme ma porte et me laisse de nouveau seule.

En y pensant, la famille Livya est une famille de riches marchands, je pense que je suis bien tomber, très proche du gouvernement. Elle se compose de: la mère, une vieille bique qui s'appelle Diana Livya; ensuite ses deux filles qui doivent avoir entre 35 et 45 ans leurs prénom respectives sont Barbara et Lina Livya. Elles sont toutes les deux marier, ont des enfants et ressemblent trait pour trait à leur mère. Puis il y a leurs progénitures un garçon d'environ mon âge et une petite fille de 5 ans pour Barbara. Pour Lina deux jumelles de 10 ans.

Rien d'insurmontable après mettre battue avec un raudeur.

RebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant