Chapitre 25

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Les couloirs sont déserts, silencieux vides. Je rentre d'une réunion tardive des rebelles; après les récents événements, ils ont dû faire quelques choses, agir. Ils m'ont donné des ordres, clairs et précis, a exécuté à la lettre. Je doute de mes capacités à réussir à bien ma mission. J'ai peur de me dégonfler, d'abandonner ou d'échouer.

Jonathan ne soupçonne rien, et je ne peux rien lui confier. Si j'ose lui parler du plan, on me traitera comme une traîtresse, on me tuera certainement. Et si je fais ce que l'on m'a demandé, je risque de le perdre à tous jamais. Un affreux dilemme, dont personne ne sortira indem.

Dans ma chambre, je trouve comme promis le descriptif exact du plan élaboré à la dernière minute par Jacob notre stratège en herbe. Il m'a expliqué avoir changé de plan de nombreuses fois jusqu'à ce que tout le monde soit d'accord avec celui là.

Après l'avoir lu au moins deux ou trois fois, je m'en débarrasse exactement de la façon dont on me l'a demandé. Je me glisse dans mon lit et pense avec appréhension à ce qu'il se passera demain.

Sans le savoir, Jonathan m'a entraîné à effectuer ma tâche. C'est lui qui a décidé de m'inculquer les principales techniques de défenses et d'attaques.

Tout repose sur ma présence au bal. Je tremble rien que de savoir mon rôle. Je ne crois pas capable de le faire, alors que les rebelles ont l'air certain que je suis là personne idéal.

Le lendemain matin en me levant, j'ai mal au ventre et ressens des signes de stresse évident. Je vais réveiller Lauria et pars ensuite en cuisine, comme d'habitude. Je croise vite fait Lucas, qui lui ne semble pas déstabiliser.

En enfilant ma robe, je manque de la déchiré tellement je tremble. Puis dans les escaliers je termine presque de les descendre sur les fesses. Mme Livya observe la scène en silence et doit être entrain de regretter de m'avoir emmené.

"Qu'est ce qu'il vous arrive ? me demande Barbara exaspéré.

- Je n'ai juste pas l'habitude de marcher avec des talons.

- Vous avez intérêt à vous améliorer sinon je vous laisse ici.

- Ne vous inquiétez pas, ça ne se reproduira pas, je lui assure en baissant la tête morte de honte."

" Ne lui laisse surtout pas voir que tu ne vas pas bien"

Personne ne parle sur le chemin, ce qui m'arrange, elle pourrait remarquer que ma voix est chevrotante et que je triture un peu trop mon bracelet. Sur toute la route, elle regarde dehors en m'ignorant. Je l'imite et fixe les maisons qui défilent derrière la vitre. Nous sommes dans un très beau quartier et toutes les demeures ressemblent à celle de Mme Livya, il n'y a que du blanc.

Quand notre fiacre s'arrête brusquement, j'aperçois une maison plus grande et bien plus importante que les autres. Je l'ai déjà aperçu dans des manuels et sur le plan de Jacob: c'est le palais des quatre dirigeants. Ils ont tous leurs propres habitations bien sûr, mais leurs journées, ils les passent ici, pour des réunions, des événements, des bals ou des conférences. Il y aussi quelques jugements parfois dans une salle situé dans l'aile Ouest. Grâce aux rebelles, je sais tous ce qu'il y a savoir le palais et sur les toutes les pièces et leurs utilisations. Mes leçons me reviennent en mémoire, au fur et à mesure que j'avance dans le palais et que je traverse les salles gigantesque.

" Souviens toi de quel entrée tu as prise et des issues de secours"

En arrivant dans la salle du bal, je suis éblouie par des centaines de lumières bleus et blanches. Je me retourne pour voir Barbara magnifique dans sa robe bustier rouge flamboyante salué des connaissances et descendre majestueusement les escaliers. Ses cheveux auburn sont coiffé en un chignon plus détendu que le reste du temps et paraissent roux à l'éclairage de la pièce. Elle est vraiment sublime quant elle sourit ou qu'elle décontracte son visage. Ses yeux verts pétillent et reflètent sa joie. Mme Livya est à l'aise dans son élément, avec des gens qui lui ressemble et qui l'apprécie. Clélila Maudotui s'approche d'elle et lui fait la bise. S'ensuit une longue conversation ennuyante et certainement privée. Alors que je commence à m'éloigner pour les laisser discuter entre elles, Barbara déclare gaiement:

RebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant