Chapitre 17

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"- Merde! je grogne, les fesses par terre. Toujours ce méfier des escalier!

- Oh, mais c'est quoi ce langage? Les filles ne jurent pas, ce n'est pas très joli! ricane une voix masculine sorti de nul part.

Je tente de me relever, mais c'est mission impossible. Alors une main inconnue me vient en aide, en me soulevant pas la taille. Ne sachant pas qui remercier, je lance devant moi:

-Heu, merci? 

J'époussette mes fesses de poussières invisibles; je tourne la tête de chaque côté, histoire de savoir à qui appartiennent la main et la voix grave, mais je ne discerne personne.

- Ha ha ha! Un rire franc et sonore s'élève dans le noir. De rien, mais là c'est un mur que tu remercies! Je suis juste derrière toi, me signale le mystérieux inconnu.

Une lumière s'allume et me permet de voir le visage de mon sauveur.

- Jonathan? je souffle, étonné de ne pas l'avoir deviné plus tôt.  Mais qu'est ce que tu fais là?

-  C'est plutôt toi qui devrait me le dire, pour information j'habite ici, rétorque t-il un de ses sourcils relevé.

- Moi... je suis...  juste sorti... prendre l'air... la porte était ouverte, je mens en baissant mes yeux vers mes chaussures. J'avais peur que ce sois un... heu... un voleur. Et encore un mensonge; le jeune homme n'est pas dupe du tout.

- Oui, c'est ça! Maintenant va dormir, tu as une tête affreuse, ordonne t-il suspect. On en reparlera demain. 

Lui aussi me cache quelque chose on dirai.

Je le regarde en penchant la tête de côté.

- Jonathan, tu ne me cacherais rien?

A la tête qu'il fait, je vois que j'ai touché un sujet épineux.

- Non, qu'est ce...

Jonathan ce fait interrompre par une autre voix que je reconnais à l'instant.

- Laisse la passer Livya, lui ordonne Lucas avec un grand sourire à mon attention.

- C'est ma maison Judei, bordel! s'écrie Jonathan un poil énervé. Je crois que monsieur apprécie pas qu'on lui donne des ordres.   

- C'est qui le chef? réplique mon ami.

- Chef? De quoi chef? je m'exclame d'une voix sur aigu et les yeux exorbité.

- Je t'expliquerai tout, me promet Lucas. Si tu pouvais te pousser Livya se serai plus pratique."

Jonathan s'écarte à contre cœur dévoilant un passage secret, où nous nous engageons tous ensemble, moi et le blondinet suivi par le brun.

Jonathan me regarde d'un mauvais œil et en retours je lui tire ma langue. Très mature Rebecca! Félicitation!

Environs tout les mètres, une lampe illumine les lieux, me permettant ainsi de ne me prendre aucun objet dans la figure! Nous rencontrons aussi des toiles d'araignée qui dérange plus Jonathan que moi. Pour mettre un peu d'ambiance, je dis:

"- Oh Jonathan tu as une toute petit araignée dans les cheveux. Tu veux que te la retire ou tu te débrouille?

-   Ah! Enlève la! Enlève la! braille le concerner.

Il secoue frénétiquement sa tête et frotte ses cheveux. Pendant que je me tors de rire, Lucas me frappe à l'épaule, pour me signaler d'arrêter.

- Mais quoi? T'es pas drôle! je râle. On peut pas rigoler avec toi!

- Toi, arrête tes gamineries! T'as quel âge Rebecca? se plaint Lucas."

Je me met derrière eux et boude.

Le passage secret est interminable. Impatiente de savoir de quoi les garçons veulent me parler, je leur demande chaque seconde de quoi il s'agit, mais ils me répondent que je ne le serai que quand on arrivera. Ce qu'y a le don de m'insupporter et de m'encourager à leur reposer exactement la même question juste après.

Je suis pénible, et alors? Il faut m'accepter tel que je suis! Je soupir intérieurement. Pas si intérieurement que ça apparemment, car mes deux compagnons se retourne vers moi en me jetant un regard bizarre qui doit dire qu'ils me prennent pour une folle.

Mal à l'aise, je triture le bas de mon haut et je réfléchis à ce qui m'attend au fond du corridors. Peut-être rien? Je ne sais pas dans quoi je me suis fourré!

Lucas qui à remarquer mon tic nerveux, ralentis le pas pour se retrouver à ma hauteur. Il me prend ma main et la tapote affectueusement. Je lui offre un sourire lasse. En échange, il effectue une mou boudeuse. C'est comme si nous étions connecté par un lien invisible nous reliant ensemble pour l'éternité, et qui nous permettais de connaitre les pensées de l'autre.

Jonathan a bien vu notre petit échange, affiche son air hautain qui me donne envie de lui en mettre une grosse dans sa gueule.

Je calme mes pulsion violente et interromps le silence pesant:

"- On approche bientôt de la sortie? C'est pas que je m'ennuie, mais un peu quand même!"

Un vif lumière m'agresse les yeux, avant de disparaître instantanément. Plusieurs voix non identifiable retentissent au fond. Lucas accélère la cadence et là, enfin, j'aperçois des gens regroupé en cercle autour d'une table, débattant sur un sujet qui doit être si passionnant qu'ils ne peuvent pas baisser le volume. La discussion va de bon train; aucun ne semble remarquer notre apparition.  

Mais qu'est ce qui se passe?





RebelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant