Mon réveil sonnait depuis déjà cinq bonnes minutes et j'avais même la flemme de tendre le bras pour venir l'éteindre. Après un petit bâillement et m'être étendue, je désactivais l'alarme de mon portable avant de finalement sortir de mon lit. J'étais pile à l'heure, quatre heures et demie du matin. J'allumais les lumières de la suite avant de traîner les pieds, manquant de me prendre les pieds dans un tapis et arrivais vers la petite cuisine en coin. J'avais réfléchis quelques secondes avant d'appeler la réception pour que l'on m'apporte un petit-déjeuner, une formule simple. Pendant ce temps, j'avais sauté sous la douche en vitesse avant que le room service n'arrive et je m'étais habillée d'un jean moulant ainsi que d'un débardeur sous un sweat que j'avais laissé ouvert. Quelques secondes après cela, quelqu'un vint taper à la porte, pour ne pas faire attendre la personne je m'étais dépêchée avant d'ouvrir la porte et de voir une métisse d'une trentaine d'année avec un chariot. Elle m'avait donné tout ce qu'il me fallait avant de me tendre un bouquet de roses blanches avec une étiquette
« - Tenez, c'est pour vous, Mademoiselle.
- De qui est-ce ? demandai-je, en fronçant les sourcils, surprise et étonnée.
- Un jeune homme, cependant il a refusé que je vous donne son identité et que je vous le décrive physiquement. »
Je n'eue pas le temps de répondre qu'elle était déjà repartie... me laissant les bras encombrés. Je soupirais doucement, posant le tout sur la table et examinais le bouquet de roses blanches. Blanches comme la neige, elles étaient sublimes, il n'y avait rien à dire là-dessus. En les contemplant, je m'étais rendue compte que l'une d'entre elles, au cœur du bouquet mais plus enfoncée que les autres, l'une était rouge sang.
J'avais pris entre mes fines phalanges, l'étiquette rose pâle. Il m'avait fallu une minute ou deux pour déchiffrer l'écriture, pourtant la personne semblait avoir essayé de soigner son écriture.
« La pureté sera remplacée par l'interdit, le désir et la fougue.
On ne reste jamais longtemps pure quand on croise le chemin de l'amour. »
Je haussais les sourcils, sûrement un admirateur secret sans importance. Je soupirais doucement, qu'est-ce que j'allais en faire ? Je partais dans une trois quart d'heure ! Je me dépêchais de ranger toute mes affaires puis de déjeuner avant de me laver les dents pour finalement me coiffer pour de bon et me maquiller légèrement. Quand ce fut bon, je rangeais mes effets personnels et mes trousses de toilettes dans ma grande valise et regardait l'heure. Plus qu'un quart d'heure ! Mes yeux se posaient à nouveau sur le bouquet, ne pouvant pas l'importer avec moi, je l'avais pris en photo et avait gardé avec moi le petit écriteau, cela restait tout de même personnel même si je ne savais pas qui était l'expéditeur.
J'avais remplis un vase d'eau et avait plongé les fleurs à l'intérieur, les regardant une dernière fois avant de prendre les clés, ma valise et un sac, quittant la suite. Je fermais à clé derrière mois avant d'aller dans la réception et rendre les clés. Tout était déjà payé, je n'avais pas le temps de rester plus longtemps pour quoi que ce soit. Un taxi était venu me chercher, le conducteur était un homme d'une quarantaine d'année, un peu rondouillard, les cheveux poivres et sels et un sourire placardé au visage même s'il était très tôt. Je m'étais engouffrée dans le véhicule le temps qu'il range mes affaires dans le coffre puis il était revenu assez rapidement. Je lui avais demandé de me déposer devant l'aéroport de L.A.X chose qu'il avait bien entendu accepté et il avait démarré. Au début du trajet, je regardais par la vitre le paysage, il faisait encore nuit et toutes les lumières étaient allumées. Il n'y avait pas un chat dans les rues, pour cause il était cinq heures et demi du matin. J'avais sorti de la poche de mon slim la petite inscription des bouquets de fleurs que j'avais abandonné le relisant plusieurs fois, honnêtement je ne voyais pas qui aurait pu me laisser ça...
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Painful Seduction || TBS | ✓
FanfictionDes bruits de pas. Un verre qui se brise. Des murmures. Des insultes puis des cris. Les objets qui volent puis qui s'écrasent violemment contre le mur. Bientôt, des sanglots éclatent, des excuses qui les suivent. Un baiser salé, une chambre, un lit...