[Brigrim/Unstiteuf] 100 shots

Silence. [Unstiteuf]

PDV Unster.

On avait contactés YouTube, on avait proposés de supprimer la vidéo; ils ne voulaient rien savoir. Alors on avait prévenus nos abonnés via Twitter, Facebook et Instagram... Ils étaient déçu mais la plupart comprenaient et nous soutenaient, chaque jour nous recevions de longs messages mignons destinés à nous remonter le moral; ca marchait un peu pour Nt, pas vraiment pour moi : mes abonnés me manquaient.

Notre colocation marchait bien, très bien même. Notre couple était de plus en plus solide.

Mais ca ne m'empêcha pas de tomber dans une sévère dépression.

Les jours se ressemblaient, je les passaient allonger sur le canapé, dans les bras d'Nt quand il était là.
Je ne trouvais plus aucun plaisir à manger, ni même a respirer.
Je n'arrivais plus à m'installer devant mon ordi pour jouer à Isaac; le jeu m'énervait.
Julien se retrouvait obligé de gérer son nouveau petit boulot et moi. Il faisait le ménage, la cuisine. Il m'obligeait à me nourrir, a me laver, a dormir... il gérait ma vie et essayait de ne pas faire couler la sienne.
Je passais en priorité pour tout, il ne cessait jamais de me le répéter. Je me trouvais odieux, il me disait le contraire.
J'aurai tellement voulu l'aider, Mais je n'y arrivais pas. Seulement deux semaines que se cauchemar avait démarré, L'Unster qu'Nt connaissait devait se réveiller et se reprendre en main.

Je n'y arriverai pas seul.

PDV Nt.

J'avais trouver un petit boulot, pas trop compliquer et qui comblait nos comptes bancaires à découvert. Enfin, ma paye suffisait tout juste à remplir celui d'Unster... Je ne voulais pas qu'il panique en recevant son relevé mensuel. Je me retrouvais a emprunter de l'argent à des gens pas forcément honnête pour pouvoir remplir le frigo de l'appart.

Ma vie se decomposait, je devais encore tenir deux mois et demi. Tout redeviendra normal; Unster également. Il fallait également que je rembourse mes prêts. Je n'empruntait pas beaucoup, Je devais pouvoir le faire à la fin des trois mois.
Quand je rentrais de ces journées fatiguante je retrouvais mon Unster affaler, dans la même position que celle où je l'avais laissé en partant.
Ce soir là, il pleurait. Parler ne servait à rien. Je me suis assis à côté de lui, je l'ai pris dans mes bras.

Entre nous ca avait toujours été une évidence, si bien qu'en un simple contact on se comprenait; il me savait stresser, Je lui racontait que c'était à cause de mon travail. Je savais qu'il se sentait coupable de ne pas avoir la force de m'aider. Mais je ne lui en voulait pas.
Chaque soir on se reconfortait mutuellement en silence.
Et c'était ca notre atout, le silence nous avait toujours suffit pour nous comprendre. Pour nous aimer.
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Je ne sais pas vraiment ce que raconte la chanson mais je viens de la découvrir et je l'aime troooop! Voilà voilà!