Reine

4.8K 474 67
                                    

–POV DE L'AUTEURE, MOI —

Debout non loin de Xana, il y avait un homme qui, malgré lui, s'était retrouvé à observer la jeune femme vive et attachante.

Elle tenait Nico dans ses bras, lui parlait, lui demandant son avis sur les vêtements et embrassait la joue du petit tellement souvent que Zachary avait abandonné l'idée de compter. Elle semblait tellement heureuse avec cet enfant dans ses bras. Il ne faisait aucun doute que plus tard, elle sera une maman exceptionnelle, qu'elle aimera ses enfants s'en occupera comme il se devra.

Après un long soupir, le pas si imperturbable Zachary Denver se remit à chercher parmi les tonnes de vêtements ceux pour son neveu. Il essayait de bien faire sa tâche, vraiment, sauf qu'il y avait sa voix qu'il entendait. Cette voix si douce qu'il avait l'impression qu'elle n'était qu'une caresse à ses oreilles et pour son corps. Cette voix si tendre, si maternelle, si sensuelle en même temps, lui faisait de l'effet, beaucoup d'effets.

Sans le vouloir, il se mit à imaginer ce que ça serait d'avoir un futur avec Xan, sa pire ennemi au travail, mais aussi dans sa vie sexuelle.

Jamais, il n'avait eu du plaisir comme il le faisait avant avec ces femmes. Son corps et son esprit ne désiraient qu'une chose. Qu'il enfouisse son membre en elle, dans son intérieur qu'il savait être plus qu'accueillant, chaud, paradisiaque. Il avait tant rêvé des longues jambes de Xana enroulées autour de lui, de lui tenant ses belles fesses, de ses lèvres sur sa poitrine et de son membre bien en elle, en train de la faire gémir. Il imaginait même les gémissements dans son fantasme. Ils deviendraient de plus en plus aigus, elle se mordrait les lèvres de cette manière tellement sexy qu'elle avait, elle lui demanderait d'aller plus fort, plus vite, mais il ne l'écouterait pas, ce serait lui et lui seul qui dirigerait, lui seul qui saurait quand lui donner plus, car lui seulement connaitrait son corps aussi bien.

Mais ce n'était pas à ça qu'il pensait en ce moment. Il se voyait avec cette brunette dans une boutique, accompagnée de leur enfant, il la voyait rire, embrasser leur enfant, lui parler comme elle le faisait avec son neveu. Il voyait ses yeux briller, son merveilleux sourire, son enfant qui l'appellera papa.

– Bonjour, je peux vous aider?

Immédiatement, le rêveur revint sur terre. Contrairement à l'habitude, il ne se fâcha pas de s'être fait déranger. Bien au contraire, il était reconnaissant envers la jeune femme, car il imaginait des choses impossibles. Jamais il n'avait pensé à une famille auparavant, jamais il n'avait voulu une femme autant qu'il voulait prendre son associée et jamais, il ne s'était imaginé avoir une relation stable. Jamais.

Comme un réflexe, il ouvrit la bouche pour parler en Italien avant de se ressaisir. Il était aux États-Unis, pas en Sicile.

– Non, seigneur que sa voix était rauque, tout va bien.

Il du se racler la gorge pour continuer.

– S'il y a quelque chose, je saurai vous trouver, Abbie, la congédia-t-il après s'être penché pour lire le nom de la jeune femme.

Surement intimidée par cette voix, cet homme géant et ses yeux gris, Abby décampa.

– Tu fais peur aux employés, sois plus doux, le reprocha la femme qui était dans ses rêves, dans ses fantasmes.

Pourquoi pas l'amener dans une cabine, la déshabiller pour la prendre vite, bien profonde et forte? Ô qu'il aimerait écouter ce que lui disait son esprit. Une seule chose l'arrêta. Enfin, deux. Elle était en couple et ils étaient des partenaires... De travail. Il ne pouvait pas juste la baiser et retourner à la normale. Malgré son envie d'elle, il pouvait encore réfléchir clairement. Il ne souhaitait pas briser le couple de sa déesse, pas plus qu'il voulait marcher sur un chemin plus rocailleux avec elle.

Piegés ✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant