PDV XAN
Je grimaçai en caressant mon énorme ventre. Je détestais deux choses durant la grossesse : ma vessie devenue trop contractée et le fait que je n'arrivais pas à mettre moi-même mes chaussures.
En ce moment, j'essayais de mettre mes chaussures et il m'était impossible. Je ne pouvais pas me baisser avec un ventre aussi énorme.
– Chérie tu es prête? entendis-je la voix de ma mère dire derrière la porte de ma chambre.
– Pas du tout et Z non plus. Il est sous la douche.
– Nous allons être en retard!
– Mais non. De toute façon les concernés ne semblent pas vouloir que nous y allions, dis-je.
Elle soupira.
– J'ai pris tout ce qu'il fallait pour l'accouchement, les autres vont nous attendre à l'hôpital et moi, en bas, ne tardez pas trop.
Je regardai mes sandales en silence, elle pourrait m'aider, non? Non, Z le fera, elle était suffisamment stressée.
– D'accord, maman.
Je l'entendis partir tout en déposant mes mains sur mon ventre.
Cette grossesse avait été très calme, trop au gout des jumeaux parce qu'ils avaient décidé de rester plus longtemps dans mon ventre.
Il y a presque deux semaines, j'étais censée rencontrer mes amours, sauf que ces derniers se trouvaient bien confortables en moi. Bizarrement, comme s'ils ne voulaient pas que je les fasse sortir de force, ils m'avaient laissé dormir ces derniers jours.
Étant donné qu'ils sont deux et que plus longtemps ils allaient rester dans mon ventre, plus l'accouchement pourrait s'avérer dangereux, Isaac ainsi que plusieurs autres médecins se sont mis d'accord à ce que j'accouche le plus vite possible.
Donc, me voilà, à 38 semaines et demie de grossesse, assise chez moi, sans contraction, en train de paisiblement attendre que mon mari sorte de la douche pour aller accoucher.
Tout le monde s'inquiétait pour eux, pourtant moi, je ne me faisais pas de soucis. Ils allaient parfaitement bien. Je le savais, et cela du plus profond de moi.
Ou peut-être que je me disais cela pour ne pas être terrorisée à l'idée que mes bébés pouvaient avoir quoi que ce soit.
Je secouai la tête et me mis à parler à mes bébés.
– Je sais que vous allez bien, mais aujourd'hui, il faudra quitter votre nid et venir rencontrer maman et papa. Je vous jure que vous serez aussi bien dehors avec nous que là-dedans, dis-je en souriant.
Oh que oui, ils allaient être bien.
Il n'y avait rien dans la maison qui ne témoignait pas la joie que l'on avait d'accueillir deux nouveau-nés.
Dans le salon principal trônait une pile de cadeaux venant de la famille de Z, pardon, ma famille, c'était ainsi chez les Italiens. Nos employés nous avaient organisé une fête et encore une fois, nous avions eu des paquets à ouvrir. Mes anciens voisins ont eux aussi offert des cadeaux.
Résultat?
On me disait que moi j'avais beaucoup de vêtements, mais ces enfants avant même leur naissance avaient une garde-robe deux fois plus remplie que la mienne.
C'était choquant. Des jeans, des bottes, des vestes en cuir, tout, tout, tout.
Zack avait cru devenir malade quand je lui ai dit qu'il allait devoir tout arranger. Juste pour blaguer.
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Piegés ✅
ChickLitExtrait: 1- Comme dit le dicton telle mère telle fille, tu ne dois pas savoir le faire sans te faire payer alors, je vais te payer et on couchera ensemble. Les putes restent putes, hein ? 2- ''Tu sais, l'individu avec des seins, des cheve...