–Dans la peau de Khaleb — quelques heures plus tôt-
Après avoir promis à Mae de la libérer, je l'avais laissée pour aller parler au vendeur. Je n'en revenais pas, j'allais acheter quelqu'un.
Il avait augmenté le prix juste parce que c'était moi, mais ça n'avait pas été mon problème. J'avais donc déboursé un quart de million pour Mae, lui avait donné mon haut et l'avais mise dans ma voiture pour l'amener à l'hôtel sans qu'aucune personne ne la remarque.
Là-bas, elle s'était douchée, je lui ai donné à manger et avait écouté son histoire. Elle me raconta comment elle s'était retrouvée seule, comment sa mère, enfin, sa mère adoptive, s'était fait vendre et tuer peu après, elle pleura et avait fini par s'endormir dans mes bras.
Contrairement à ce que je pensais, mon voyage allait durer plus longtemps. Je n'avais toujours pas de piste sur le lieu où se trouvaient mes cousines.
Comment allais-je faire pour les trouver?
Les jours ont passé et toujours rien, finalement, j'ai reçu une information d'un ami qui me disait où, je pourrais les trouver. Sans hésiter, j'avais fait mes bagages, avait demandé à Mae de faire la même chose avec le peu de vêtements que je lui ai acheté par manque de temps et nous avions quitté l'hôtel pour un autre endroit plus proche.
J'avais donc loué une maison proche pour pouvoir vérifier si l'information était vraie et si c'était le cas, pour faire ami-ami avec le propriétaire de mes cousines.
Je le paralyserai après, surement.
– Kha?
– Oui? Je me tournai vers Mae qui portait un de mes t-shirts. Il faudrait vraiment que je lui achète des pyjamas.
Peut-être que sa sœur ainsi que sa mère le feront.
– C'est vrai que tu es mon demi-frère?
Comment, pour l'amour de ciel, avait-elle découvert ça?
– Si je suis ton demi-frère? Tu trouves que l'on se ressemble?
Et elle tordit le bas de son haut dans sa main et me regarda.
– La couleur des cheveux est différente, mais nos yeux sont identiques, on a le même sourire et j'ai remarqué que nous avions des habitudes semblables.
Brillante la petite, mais ça ne me suffisait pas comme réponse.
– Quelqu'un te l'a dit?
– Un homme m'a parlé au téléphone ce matin, c'était ton père et il m'a appelé «ma fille». Je pensais qu'il se trompait, mais il m'a tout expliqué.
Je me mordis tellement fort la joue que je pris un gout de sang.
Comment osait-il?!
Il était celui qui avait décidé d'envoyer Mae vivre aussi loin, il l'avait fait pour protéger son image de multimilliardaire marié. Il osait, après avoir abandonné sa propre et seule fille pendant exactement 15 ans, sans l'avoir vu une fois, lui avouer qu'il était son père au téléphone?!
Pour qui se prenait-il?
Il allait voir ce que je vais lui faire quand je serai de retour.
– Viens ici, princesse.
– Je ne suis pas une princesse. Tu as vu comment j'étais.
Elle allait recommencer à pleurer.
– Ma petite sœur est une princesse et en sera toujours une. Viens.
Elle se précipita dans mes bras en pleurant. Je la serrai, fis comme je le faisais depuis qu'elle était petite pour la calmer, c'est-à-dire, lui parler en Français et lui raconter des histoires.
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Piegés ✅
ChickLitExtrait: 1- Comme dit le dicton telle mère telle fille, tu ne dois pas savoir le faire sans te faire payer alors, je vais te payer et on couchera ensemble. Les putes restent putes, hein ? 2- ''Tu sais, l'individu avec des seins, des cheve...