À la maison

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–PVD DE ZACK —

Je n'arrivais pas à rester calme. Pourquoi fallait-il que ça arrive maintenant?

La nature ne m'aimait pas, j'en étais certain. Il n'y avait pas de façon que ce soit autrement, impossible.

Hier après-midi, j'aurais dit le contraire puisque j'avais eu la meilleure expérience de ma vie. Xan avait été si envoutante, si extra, si chaude, si douce et tellement... tellement fantastique. Je détestais que mes partenaires me touchent, pourtant son touché à elle était l'une des plusieurs choses que j'avais aimées hier.

Cette femme était une bombe, jamais de ma vie j'avais été aussi satisfait et en même temps avoir aussi hâte de revivre l'expérience.

Sauf que, pour me gâcher ma merveilleuse fin de journée, il avait fallu qu'ils organisent une réunion de famille pour aujourd'hui. Ils m'avaient téléphoné à la dernière minute pour me dire de me «pointer» en Sicile où toute la famille attendait. Et Dieu seul sait à quel point cette merde allait être ennuyante et durera une éternité. Il fallait que tout le monde soit d'accord pour prendre une décision et ça n'arrivait jamais à la même journée.

J'avais tout de suite pris mon passeport, pris un sac, y avais mis mon ordinateur et autre appareil électronique pour mon travail. J'avais demandé à mon chauffeur de me reconduire à l'aéroport où j'avais vu mon frère.

– Ne me parle même pas, je ne suis vraiment pas d'humeur, lui avais-je dit dans notre langue.

Nico qui tenait la main de son père m'avait salué de sa petite main.

Son petit sourire qui habituellement me calmait n'avait pas suffi à complètement le faire.

Elle allait penser quoi? Que j'avais menti? Elle allait être en colère, penser que je lui avais posé un lapin.

– Pourquoi es-tu sur le point d'éclater? Qu'est-ce qui s'est passé?

Il ne m'écoutait que quand il voulait quelque chose, j'aurais dû y penser.

Je n'avais dit rien, était sorti mon cellulaire. Wow! Génial! Putain que c'était génial, l'écran ne s'allumait pas, il était mort, plus de batterie.

On nous avait fait signe d'embarquer dans le jet alors, nous avions embarqué et immédiatement, nous avions pris notre envol.

Dans l'avion, j'avais ouvert mon sac et m'étais mis à chercher mon chargeur.

– Ne fais pas chier, sors de ta cachette, maledetto, avais-je grogné cette fois-ci en Anglais en cherchant le truc introuvable.

En colère, je parlais toutes les langues, juste pour vous informer.

– Zack, Nico est là, surveille ton langage et que cherches-tu?

Le voilà en train de me faire la leçon.

– Mon chargeur. Je crois l'avoir oublié là-bas.

– Pourquoi tu as tant besoin de parler au téléphone, bientôt, tu ne pourras même pas utiliser le cellulaire.

– Tu me files ton chargeur?

– Je n'ai pas un iPhone, moi. J'ai un LG.

Fais chier...

– Prête-moi ton cellulaire alors, je dois parler à Xan, je dois la prévenir.

– Tu me diras tout après.

– Oui, oui, file-moi ça.

Il m'avait donné son cellulaire et j'avais composé le numéro avant de soupirer. Abattu, je lui avais rendu le cellulaire.

Piegés ✅Où les histoires vivent. Découvrez maintenant