On est dimanche

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Voulais-je vraiment coucher avec lui? Qu'est-ce qui m'assurait qu'il n'allait pas me prendre pour l'une de ses maitresses? Je n'avais pas envie de regretter ce qui allait se passer. Je ne voulais pas qu'après nous redevenions ennemis.

Je n'arrivais pas à décider.

– Xan?

Depuis la première fois que je l'avais vu, je le voulais. J'étais prête à passer juste une nuit avec lui, avant.

– Je ne te veux pas pour le samedi ni le mercredi, lui fis-je savoir.

– On est dimanche.

– Je te veux vraiment Zack, depuis le début. Je ne veux pas être une maitresse.

Il caressa mon dos et secoua la tête.

– Je ne veux pas ça moi non plus, mais j'ai dit que je prendrai tout ce que tu me donneras, c'était vrai.

Il appuya son front contre le mien.

– Je n'ai d'ailleurs plus de maitresses. Je ne voyais que toi alors c'était impossible. Tu seras la seule femme dans ma vie si jamais on va dans cette chambre.

Je ne savais pas quoi dire.

– Je sais que tu aimais ton ex, alors si tu dis non, je comprendrai et ne t'en voudrais pas. J'attendrai. Je ne sais pas combien de temps ça prendrait, mais j'attendrai. Tout roi a besoin d'une reine. Tu es ma reine.

Je souris, passai ma main dans ses cheveux et l'embrassai. Il prit quelques secondes avant de répondre à mon baiser, et seigneur, quand il le fit... Il le fit avec tellement de désir et d'ardeur.

Comment pouvais-je savoir qu'il était sincère? Jamais Zack n'aurait dit une telle chose. Même pas pour mentir.

On s'embrassa jusqu'à ce que je ne puisse plus supporter de ne pas l'avoir contre moi, nu, en moi. Je voulais caresser sa belle peau, la gouter, découvrir son corps.

– Elle est en haut à gauche, murmurai-je avant d'embrasser son torse.

Il ne dit rien, passa ses bras sous mes fesses et commença à marcher.

Il embrassa mon épaule pendant que je retenais mon souffle au frottement de mes seins contre son torse.

Je ne parvins pas à résister alors je l'embrassai. On s'arrêta pour s'embrasser, se dévorer avant de reprendre les marches.

Il ouvrit la porte et marcha avec moi vers le lit où il me déposa. Je me mis à genoux sur le lit pendant qu'il enlevait ses souliers et attendis qu'il terminât avant de l'embrasser.

On se mordit, étouffa le gémissement de l'autre, se caressa. Je défis à l'aveugle son jean, le fis descendre en le laissant dévorer mes lèvres.

Il me déshabilla complètement lui qui m'avait déjà enlevé mon jean. Quand il m'allongea sur le lit, je tremblais, j'avais tellement envie et avait tellement attendu ce moment.

Il me caressa les jambes, les cuisses, les hanches et continua de monter. Une main prit mon sein pendant que l'autre se glissait entre mes jambes.

Sa bouche alla téter l'autre sein en manque d'attention en même temps qu'il approchait sa main de mon vagin.

– Ohh!

Mon corps réagissait à ses moindres caresses. J'avais l'impression que c'était ma première fois, comme si jamais de ma vie je ne m'étais fait toucher et ça, c'était à cause de lui, de sa main, de ses caresses.

Je pliai mes genoux, le corps en feu et m'écartai les jambes pour lui.

– Tu es magnifique, fit sa voix rauque quand il me regarda.

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