Chapitre 4 : Le retour

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Je m'exécuterais au beau milieu de la nuit, lorsque tout le monde dormira. Je faucherais la dague de Peter et le menacerai avec. Il devra me donner la poudre de fée si je n'ai pas réussi à la prendre ou je le tuerai. Lorsqu'il l'aura fait je partirai. Seule avec la dague et la poudre de fée. Voilà mon plan. Simple. Digne d'une gamine de 10 ans quoiqu'un brin audacieux. Je dois quand même maitriser un homme à l'aide d'une arme blanche. Le dernier couteau que j'ai jamais dû prendre en main était pour couper de la nourriture. Pas pour menacer quelqu'un.

Dès que tout le monde dormit, je me réveillai. On était au beau milieu de la nuit et la lune éclairait juste comme il le fallait. Assez pour voir où l'on marchait mais pas trop pour nous éblouir. Je m'approchai de Peter, attrapai délicatement sa dague ainsi que la poudre de fée cacher dans sa poche. Je tirai doucement sur chacun des deux objets. Puis Peter attrapa la main de la dague. Ce qui me fit tirer d'un coup sur la poudre de fée. J'avais ce que je voulais. Mais tout ce corsa : Peter était réveillé.

-Marie, tu es sur de ce que tu fais?

Il parlait d'une voix posé. Il n'avait pas bougé. En position coucher sa main droite sur ma main droite, cette même main qui tentait de dérober sa dague.

-Une fois que tu seras partit du pays imaginaire tu ne pourras pas revenir tant que je ne viendrais pas te chercher.
-Je m'en fiche. Je veux rentrer chez moi, je ne veux plus jamais te voir, ni toi, ni ce foutu pays imaginaire.
-Le pays imaginaire est un monde magnifique. Tu ne te rends juste pas compte de toute cette beauté. Prend la poudre et va t'en. Au revoir Marie.

Je veux la dague. Je débouche la poudre de fée et je sens mes pieds se décollés du sol. Je vole. Sa main tient toujours la mienne pendu à la dague. Je lâche le flacon de poudre et m'accroche à sa main. Je m'approche et croque sa main. De toutes mes forces. Il pousse un crie qui réveille quelques enfants perdus. Il se lève d'un bond. J'ai la dague. Je la pointe en face de moi, droit à Peter. Je m'envole, lentement. Peter me regarde droit dans les yeux, se frottant le poignet. Il ne bouge pas. Il est en colère. Je le vois dans ses yeux.

J'arrive à quitter le pays imaginaire tranquillement, une dague comme souvenir. Et j'arrive dans la réalité. Ahhh de retour dans la douce et dure réalité. Je suis heureuse et septique, combien de temps suis-je partie? La réponse ne m'apparaît pas comme une évidence. Mais je sais que je n'aurais plus jamais ma famille.

Il y a eu tellement de changements depuis 1941! Je ne sais pas combien de temps je suis partie mais je suis partie trop longtemps. Dans la rue il y a des lumières, les trains ne sont plus à vapeur, les voitures font moins de bruit et le design est tellement futuriste! Trop de choses ont changés. Je me pose devant ce qui doit être ma maison. Où ce qu'elle est devenue. J'ai du mal à la reconnaitre mais c'est bien elle. Je toque. Une dame que je ne connais pas m'ouvre. Voilà, le début de ma nouvelle vie d'orpheline dingue commence.

-Bonjour, je m'appelle Marie Warner. J'ai 10 ans. Où sont les anciens propriétaires?
-Les anciens propriétaires étaient les Martins.
-Et les propriétaires d'avant?
-Je crois que c'était les Warners, ils ont laissés pleins de traces dans la maison, parfois j'ai peur qu'ils hantent la maison haha. Je crois qu'il sont partis, du moins les enfants. D'après les archives de la maisons, les parents sont mort, un à la guerre l'autre s'est suicidée. C'est triste. Quand aux 2 filles elles sont parties vivre dans un couvent. Personnes ne pouvaient les hébergés. Pourquoi?
-C'était ma famille.

Sur ces mots je partis.

LastNightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant