Chapitre 5 : Attirance

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-70 ans! C'est le temps que j'ai passée au pays imaginaire! J'ai passée 70 ans dans ce putain de pays de merde!!! Tu te rends compte Peter?! 70 ans!! Après être retourner dans la réalité j'ai dû aller seule à l'orphelinat où on m'attendait sagement. J'ai été placé en famille d'accueil 1 mois plus tard et maintenant j'habite ici depuis 5 ans!! Ils ont fini par m'adopter et j'ai de nouveau une famille qui m'aime. Peter, tu te rends compte?! Tu as brisé ma vie pour m'échanger contre Wendy. Tu devais vraiment l'aimer beaucoup. J'espère que tu l'as bien baisé cette salope!!

Cette fois je crie trop fort, c'est presque sur que mon petit frère -adoptif- s'est réveillé. Le contraire serait étonnant. Je prie pour que la cloison soit épaisse.

-Comment tu parles de Wendy?!
-Je parle de cette pute comme je veux. Si elle n'avait pas existé tu ne serais pas venu me chercher. Elle et toi vous avez brisés ma vie. Où est elle maintenant?
-Elle est morte.
-Pauvre choute. De vieillesse je présume.
-Exactement.
-Pourquoi es tu venu?
-Pour te ramener au pays imaginaire, j'ai besoin de toi.

Ce regard charmeur. Peter a changé. Il ne parle plus comme avant. Avant il était doux et gentil. Et maintenant il est presque violent et rentre dedans. Comme s'il me draguait. C'est vrai que maintenant, physiquement, nous sommes pareil. Nous avons le même âge physiquement parlant. Mais lui à plus de 400 ans et moi j'en ai 85. C'est peut être pour cela : avant il parlait à une enfant, maintenant il parle à une ado (physiquement). En fait je crois qu'il essaye de m'allumer, comme Wendy. Il m'amadoue. Clairement. Mais cette fois, hors de question de faire le chien.

-Tu mens. Je le vois. Je le sens cette fois : tu mens. Qui est ce qui est prisonnier de l'emprise de Crochet cette fois?
-Hummm tu comprends vite. Tu as changé Marie, tu es devenu plus perspicace, plus tenace, plus violente, plus attirante, plus belle, plus...
-Tu vas la fermer?! T'as bientôt fini ton cirque?! Tu me dragues ou quoi?! Tu réponds à ma question ou je te colle une grosse droite.
-Plus intelligente.

Cette fois s'en est trop : de 1 il vient d'affirmer qu'il me drague ouvertement et de 2 je ne peux pas supporter une seconde de plus son insolence. Je lui colle une gifle monumentale qui fait un énorme mais joli claquement. Quand il tourne la tête pour me faire face il a un sourire en coin et ses yeux bouent. Ils flambent d'une lueur que je n'avais jamais vue. Ni dans les yeux de Peter ni dans les yeux de personne. Mais je sais exactement ce qu'il veut dire. Je n'ai pas le temps de réagir que Peter m'empoigne la main droite -celle qui vient de le gifler violemment- m'attrape le bassin de son autre autre et m'attire vers lui. Par réflexe je mets ma main libre sur son torse pour essayer de m'écarter de lui mais il est trop tard.

Peter m'embrasse. Il m'embrasse langoureusement, avec passion. J'aimerais me débattre mais je n'y arrive pas. Il m'épuise. Il lâche enfin ma 2 eme main pour pouvoir empoigner mon menton. Ainsi il contrôle ma tête et m'empêche de faillir de sa main dans mon bas du dos. Il passe alors sa langue dans ma bouche pour l'explorer. C'est doux et chaud. C'est bon, c'est affreux. Je n'arrive pas à bouger et je sens mes jambes trembler.

J'essaye de rassembler les dernières force qu'il me reste et pousse violemment le torse de Peter. Enfin lâché de son emprise je m'essuie la bouche. C'était dégueulasse. Lui a l'air d'avoir apprécier il se lèche le coin de la bouche et se mordille la lèvre. Je suis à bout de souffle. Je halète. C'est fou comment baiser est capable de vous couper la respiration tellement c'est intense.
Lui aussi est à bout de souffle. Il attend quelques secondes le temps de reprendre son souffle et me dit :

-Alors Marie? Comment c'était?
-Dégueulasse.
-Tu mens. Je sais qu'au fond de toi tu as apprécié.

Il a raison. J'ai toujours rêver d'embrasser le célèbre Peter Pan.

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