-Salut Peter.
Peter Pan. Tout droit sortit du livre, comme il y a 5 ans. Il n'a pas changé. Même coupe, même visage, même taille, même âge. Il n'a pas pris une ride. Toujours aussi pimpant.
-Tu me laisses rentrer?
-Hors de question. Vas t-en. Je ne veux pas te voir. Plus jamais. Retourne sur ta satané île. Ne reviens plus jamais ici.
-Marie, voyons, ne fais pas l'enfant, tu n'en est plus une. Viens avec moi. Le pays imaginaire à re besoin de toi.Comment n'ai je pas réussi à me rappeler des coups à ma fenêtre de quand j'étais plus jeune? C'était les mêmes chaque soir. À cette époque je n'habitais pas ici, comment à t-il fait pour me retrouver?
-Comment t'as fais pour me retrouver?
-Je sais le moindre de tes fais et gestes lorsque je suis dans ce monde. Tu savais que j'étais là, tu le sentais aussi, en moins fort bien sur. On est connectés toi et moi. Tu le sais pourtant.Il a raison. Pour une raison que l'on ignore, Peter et moi sommes "connectés" comme si nous avions un détecteur de mouvement et de pensé intégré à l'autre. C'est un phénomène que ni lui ni moi ne saurait expliquer. C'est comme ça, ça l'a toujours été.
-Que veux-tu?
-Oh rien de bien spécial, juste que tu viennes avec moi au pays imaginaire. Ce ne sera pas long, juste 1 semaine, 2 à la rigueur...
-Non. Tu ne sais pas ce que j'ai vécu en rentrant ici après mon "petit" séjour au pays imaginaire. Je ne veux plus jamais revivre ça. Plus jamais. Et tout est de ta faute. Si, si tu n'étais jamais venu frapper à cette putain de fenêtre je serais encore avec MA famille, dans MA maison, à MON époque!!!!
-Ce n'est pas ma faute si on ne voit pas le temps passé au pays imaginaire.
-C'est de TA faute si je suis aller au pays imaginaire. C'est de TA faute si j'ai dû y rester. Tout est de TA faute.Tout est vrai. S'il n'était pas venu je serais encore en 1941. Dans MA famille.
-C'est vrai tu as raison. Tout est de ma faute, mais je t'en pris Marie, suis moi au pays imaginaire. Il a besoin de toi. J'ai besoin de toi.
-Oui bien sur. Comme il y a 75 ans. Pourquoi? Ah oui c'est vrai. M'échanger contre Wendy et vous lire des histoires. Quelle naïveté. J'avais tellement confiance par ton jolie minois à l'époque.
-Ah oui?
-Oui. Et tu le sais très bien. Tu sais très bien pourquoi, et tu m'as utilisé pour délivré Wendy. L'idée était bonne en elle même, mais pas pour moi.
-"Une personne pour une autre" c'était le deal de Crochet. Je suis desolé que ce soit tombé sur toi.Il peut, en effet. J'ai été échangée contre Wendy comme un objet. J'était la rançon. Qu'ai je fais ensuite sur ce bateau pendant je ne sais combien de temps? L'esclave. Littéralement. Ou le mousse, exploitée puissance 1000 par Crochet, le terrible et sexy Crochet. Il avait 20 ans, d'apparence. En réalité il devait en avoir 400. Un vieux pervers de 400 ans dans l'apparence d'un bad boy d'une vingtaine d'année. Un homme on ne peut plus mature dans un corps de playboy. Le charme incarné. Mais c'était un adulte. J'avais 10 ans. Je n'ai fais que l'admirer en fantasmant sur la vie que j'aurais eu avec lui si j'avais été adulte.
Je l'enviais, je le détestais. Il était beau, il m'exploitait. Il naviguait, je travaillais. Encore et encore. Et je n'avais personne pour me délivrer parce qu'il n'y avait personne pour cette rançon, j'avais été la rançon. La rançon de la rançon ça n'existe pas.
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LastNight
Fiksi PenggemarChaque soir il y a trois coups à ma fenêtre puis une voix qui me demande d'ouvrir, qui est cette personne? Je ne sais pas, jusqu'à ce que j'ouvre enfin ma fenêtre pour voir qui est là... Peter Pan se tenait là devant moi. Ce n'est pas la première fo...