Partie 6

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Je me levais de très bonne heure pour mon premier jour de travail. Je ne voulais pas être en retard, en plus le bus prenait beaucoup de temps à venir. J'arrivais vers 7h45 alors que je devrais commencer à 8h, tant mieux je prendrai mes marques.
Je me dirige vers l'aile des ressources humaines et commence à aménager un petit bureau qui m'es destinée.
Les premières heures furent remplies et mon patron Mr Sarr me traite très bien ce qui est assez bizarre vu la manière dont il s'est comporté hier. En effet il très attentionné et répond à mes questions sans être grincheux.
Mlle Thiam m'a confié que d'habitude il est très désagréable et que j'ai de la chance.
A l'heure du déjeuner, je reste à mon mini bureau, alors que tout le monde est partit déjeuner, j'ai amené un sandwich fait maison et j'en profite pour regarder mes cours.
- Humm
Je lèves les yeux vers Mr Gaye qui est resté sur l'embrasure de la porte. Toujours avec son sourire si charmant qui révèle une denture parfaite.
- Oui? Demandais je d'une voix mal assurée.
- Non rien, je voulais juste vous demandez si Sarr se comporte bien avec vous. Dans tout les sens du terme bien sûr.
-Il se comporte bien, merci de vous en soucié.
- Ce n'est que mon devoir. Mais que faites vous ici, ce n'est pas l'heure de votre pause ?
- Si.
- Allez je vous invite à déjeuner je ne vais pas vous laissez seul ici.
- Non, merci c'est gentil.
- Une prochaine fois alors ?
Il souriait toujours. Je ressemble tant que ça à une guignole.
- Peut être. En lui rendant son sourire.
Et ce fut comme ça pendant des jours, il m'invitait presque tout les jours et je refusais systématiquement. L'ambiance à la maison n'était pas au beau fixe. Tout les jours que Dieu fait,il y'a des disputes soit c'est entre Dienaba et Papa soit c'est entre elle et moi et quand ma mère s'en mêle ça dégénère et mon père essaye tant bien que mal d'arranger la situation. Papa n'en pouvant plus de cet atmosphère décide d'aller quelque jour en vacance le temps que je finisse mon stage. Et je le comprends j'ai même pas de libre temps pour lui.
Heureusement qu'il ne me reste qu'une semaine de stage.
- Salut, avant que tu ne dise quoi que ce soit aujourd'hui je ne vais pas d'inviter à déjeuner.
Je fronce les sourcils d'incompréhension.
- J'ai pas fini je vais me joindre à toi que tu le veuille ou non.
- Ok, comme vous voulez. Prenez place. Dis je en lui montrant la chaise qui est devant moi.
- D'abord tu vas arrêter de me vouvoyer car je fais de même.
- Vous êtes le patron de mon patron et je ne peux pas me permettre de vous tutoyer.
- Comme tu veux. J'adore ta franchise.
- Merci. Jusqu'à maintenant ça ne m'a apporté que des ennuies.
-Ah oui?
- Oui. C'est la raison pour laquelle j'ai très peu d'amis.
On continuait de discuter pendant un moment et il due s'en aller car il avait un entretien. J'aime bien discuté avec lui, il est très attentif et ne cesse de sourire.
Pendant la reunion à laquelle j'assiste Mr Gaye ne cesse de me regarder.
Notre réunion s'est terminée vers 20h, et les bus ne circulent plus à cette heure ci. J'aurais pu appeler Alioune mais il prépare ses examens pour devenir infirmier et je ne veux pas le déranger, je ne le vois presque plus on dirait qu'on n'habite pas dans le même quartier. J'étais obligé d'aller prendre un taxi, j'allais à l'autre bout de la rue quand j'ai vu une magnifique voiture venir vers moi. Le conducteur s'arrêta devant moi et descendit ses vitres. Je reconnu immédiatement Mr Gaye.
- Je te dépose ?
- C'est pas grave je vais attendre un taxi.
- Pourquoi tu es si têtue? C'est énervant à la fin.
Alors là il semblait vraiment énervé. On m'a déjà dit que j'étais une tête de mule mais pas à ce point là.
- Je ne voulais pas vous dérangez c'est tout.
- Si cela me dérangeait je ne te l'aurais pas proposer. Dit il en adoucissant sa voix.
- Ok.
- Alors tu compte monter ou tu vas rester là?
Je crois qu'il était amusé de la situation car il a toujours ce sourire scotché au visage. Résignée je monte dans la superbe voiture.
- Alors tu habite où ?
- Sicap Baobab.
- Tu habite vraiment loin par rapport à l'entreprise.
- Mon père est dentiste à Bourguiba alors il a acheté une maison là bas.
En effet la compagnie se trouve à Fann.
- Ton père est vraiment dentiste ?
- Oui.
La discussion s'arrêta là et le silence s'installa mais il n'était pas pesant.
Après quelques indications on arrive chez moi.
- Merci de m'avoir déposer.
- Ce n'est rien de toute façon j'habite pas loin. Je peux entrer?
- Humm?
- J'ai très soif et j'ai oublié ma bouteille d'eau.
- Oh bien sûr. Entrez.
Je le fait entrer dans le salon afin de le présenter à ma mère et à cet heure là mon père devrait être à la mosquée.
- Salam, yaye ki sama patron la ( maman lui c'est mon patron)
- Salam wa tour bi nakala? ( quel est ton nom?)
- El Hadji Ibrahima Gaye yaye (maman). Répondit le concerné.
- Togual Khadija may ko mou nane,ni nga toyé ( assis toi Khadija donne lui à boire, tu es vraiment timide). Dit elle sur un ton plaisantin.
Ma mère qui est taquine avec moi ça ne va pas me plaire. Même dans la cuisine j'entends les rires de ma mère. Quel sacré charmeur!
- Wa yaye auto bou raffét mo ngi garé si bounetou keur gui! ( Maman il y'a une belle voiture qui est garé devant la maison!).
Cette voix là c'est celle de Dienaba toujours aussi stridente et forte on dirait qu'on lui a interdit de parler doucement.
- Sama pape da ame auto bou bess? ( mon pére a t- il une nouvelle voiture ?)
- Do téyi! ( tu ne peux pas être patiente !) La coupait je en arrivant au salon.
Elle n'avait même pas fait attention à Mr Gaye qui la regardait avec incrédulité. Je le comprends, Dienaba ne voit pas plus loin que le bout de son nez et dans tout les sens du terme.
- La voiture en question m'appartient. Intervient Mr Gaye.
- Ah elle est très jolie. Répondit celle ci.
- Merci.
Ma mère qui ne comprends qu'une infime partie de ce qu'ils disent, essaye tant bien que mal de participer à la conversation. Quant à moi je reste sur la réserve, assise dans un coin du salon.
- Ma ngi dém. ( Je m'en vais). Dit Mr Gaye.
Enfin !
- Do tokk khar rére ( attends le dîner). Demande ma mère.
- Non grawoul ( Non c'est pas grave).
- Khadija gou ngé ko ( Khadija accompagne le).
Je me levais docilement et alla l'accompagner, jusqu'à la porte de la maison.
- Merci encore de m'avoir déposer.
- Ce n'est rien. Profite bien de ton week-end. Me lance t - il avant de monter dans la voiture.
- J'y compte bien. Murmurais je.
Une fois à la maison je pris une longue douche et je décide d'appeler mes amis. Je commençais par Sokhna qui me parle encore et encore de son mec, puis avec Astou qui se plaignait de son stage. Et pour terminer avec Alioune qui m'a promis qu'il viendrait demain à condition que je lui prépare un bon thiébou dieune ( riz au poisson) avec de la mangue.
Après le dîner, j'allais me coucher quand je reçu un appel de Papa.
- Tu me manques tellement bae.
- T'inquiète pas je rentre demain.
- Pourquoi ? Il me reste encore une semaine de stage.
- Ici il y'a trop de bruit, trop d'enfants et il n'y a ni Wi-Fi ni Canal! Tu te rends compte?
Alors là je n'ai pas pu me retenir d'éclater de rire. Littéralement.
- Tu es vraiment sérieux ? C'est la seule raison ?
- Khadija c'est pas drôle du tout. En plus ma grande soeur adorée me manque trop.
- Oh c'est mignon! Tu arrives à quel heure?
- J'arrive après avoir pris mon petit déjeuner.
Il ne prend même pas compte de ma dernière réflexion.
- Donc à demain.
- A demain.
Je raccrochais le sourire au lèvre, Papa va me tuer un jour.
Je sombrais peu à peu en pensant à la journée de folie qui m'attend demain.
Je me levais de bonne heure pour aller au marché Castor. Mon papa m'avait donné une somme d'argent pour me permettre cette petite gâteries. Il apprécie vraiment Alioune tout le contraire de ma mère qui ne le regarde même pas :elle l'ignore complètement.
De retour à la maison, je m'affairais dans la cuisine pour que le repas soit prêt de bonne heure.
- Khadija !
Oh mon petit frère d'amour est rentré, je suis hyper contente.
- Je suis dans la cuisine. Dis je d'un ton enjoué.
- Tu m'avais pas dit que tu cuisinais aujourd'hui. Dit il en entrant dans la cuisine.
- Je cuisine presque tous les samedi!
J'adore cuisiner et il insinue qu'il me faut une raison pour préparer le repas.
- C'est pas une raison pour être sur la défensive. Allez, qui vient à la maison ?
Et effectivement je suis un peu sur la défensive, mais pour rien au monde je ne l'avouerais.
- Je ne suis pas sur la défensive. C'est Alioune qui vient. Répondis je en soupirant.
- Voilà c'était pas difficile. Dit il en se moquant de moi.
- Mamadou Fall sort tout de suite de ma cuisine. Maintenant!
Monique se tordit de rire.
- C'est bon je sors. Sauvage !
-Je te jure que tu as creusé ta propre tombe. Dis je d'un assez menaçant. Afin je crois.
- Mouais c'est ça. Parle toujours. Termine t- il en tirant la langue.
- Gamin !
- Et fier de l'être. Dit il en riant.
Après quelques minutes, j'entends les voix de mon frère et celui de mon meilleur ami
Je sors immédiatement pour aller les rejoindre.
- ALIOUNE!!!!! Criais je en s'arrêtant devant lui.
- Tu ne viens pas dans mes bras ? Demande Alioune.
- Non.
- Non?
- Je t'assure que tu voudrais pas.
- Pourquoi ?
Alors là il semblait vraiment désorienté.
- Simplement je sens le poisson et le guédj ( poisson séché).
- Moo. Intervient Papa.
- Yaw lanla? ( Qu'est-ce qu'il y'a?)
- Tu sens toujours mauvais.
- Quoi? Crions en chœur moi et Alioune.
- Papa je ne suis pas ton égal. Lui menaçait je en le pointant du doigt.
Il a la fâcheuse habitude de me faire sortir de mes gongs quand Dienaba n'est pas là.
- Papa c'est pas drôle du tout et que tu sais très bien que ta soeur est très à cheval concernant la propreté. Renchérit Alioune.
- C'était une blague, vous êtes vraiment coincé tout les deux.
- Je retourne dans ma cuisine. Alioune fait comme chez toi. Dis je sans un regard pour Papa.
- Ok.
Après quelques minutes, je décidai d'aller voir mon hôte.
- Dija agne bi paré goul?( le repas n'est pas encore prêt ?) me demande Alioune.
- Sougnou dioulé ba paré ma yakk .( après la prière on va manger).
Après mes paroles nous entendions l'appel du muezzin pour la prière 14h.
- Je vais me doucher et après on va manger ok.
Sur ce je m'en aller pour prendre une douche et de prier.
Après s'être rassasié nous nous sommes posé et il y avait Papa qui faisait du thé.
- Tu es une cordon bleu Khadija. Me dit Alioune en se massant le ventre.
- Remercie tata Sophie c'est elle qui m'a tout appris.
- Ou est ton père, ta mère et ta soeur ?
- C'est maintenant que tu le demande ?
- Tu as raison où sont ils? Demande Papa.
- Ma mère est partie je ne sais où, Dienaba est allé à une sortie afin je crois et papa doit être au travail mais il ne va pas tardé.
J'étais assise à côté d'Alioune on était très collé l'un à l'autre. On regardait une émission sur les sportifs et que le mec il essaye de soulever des poids.
- Je parie que tu peux pas faire ça. Lançais je à Alioune juste pour le taquiné.
- C'est ce que tu penses. Répond il en me défiant du regard.
- Giss nga sa dolé yo bi ( tu as vu tes muscles de moustique). Dis je entre deux rires et en tâtant ses muscles. Il faut se l'avouer côté muscle il reste à désirer.
- Tu parles à qui? Attends tu vas voir.
Joignant le geste à la parole il se leva, m'attrapa et me tena comme une sac à patate.
- Alioune fait moi descendre tout de suite. Papa fait quelque chose.
- Ça ne me concerne pas. Dit il en riant.
- Je suis fort oui ou non?
- Oui tu es l'homme le plus fort au monde. J'essaie vraiment de l'amadouer car j'ai toujours la tête en bas.
- Ok je te dépose.
Je ne sais pas comment il a fait mais on est tombé sur le canapé et tout mon corps était étalé sur le sien. Mon visage est très près du sien assez pour sentir son haleine mentholée. Et Papa a arrêté de rigoler.
- Tu n'es pas si fort que tu le crois. Dis je avec un sourire taquin.
Il voulait me contredire quand il fut stoppé net. Je remarque que son visage n'est plus moqueur mais surpris. Je me retournai et je vois ma mère et Mr Gaye et je me souviens que je suis toujours couché sur Alioune. Je me redresse et remarque avec surprise que le visage de Mr Gaye était vert de colère et il fixait Alioune avec intensité, son regard n'est plus charmeur mais meurtrier. Papa lui était sortie du salon avant que ma mère arrive.
Ma mère se tourne vers Gaye qui avait toujours le regard braqué sur nous.
- Dieuredieuf dom ( Merci mon enfant). Dis ma mère à l'intention de Gaye.
- Lolou dou dara yaye ma ngui gnibi( ce n'est rien mère, je rentre)
- Wa ( oui). Dis ma mère visiblement déçu.
On assistait à la scène muet comme une carpe.
Après des prières et des merci à n'en pas finir il prit congé.
Ma mère nous lança un Thiiiiiiiiiip retentissant et sorta du salon.
- C'était qui?
- Mon patron.
- Qu'est ce qu'il fait là ?
- Je ne sais pas. Dis je en haussant les épaules.
Heureusement il ne posa plus de question, je ne serai que répondre.
Quelques instants plus tard, mon père entrait dans le salon.
J'allais à son encontre pour le saluer suivi de Papa et d'Alioune.
- Alioune ça fait longtemps que je ne t'ai pas vu.
- Ces temps ci j'étais occupé par mes examens.
- Tu veux devenir infirmier c'est ça.
- Oui je suis en mon 3eme années d'études.
- Si tu veux un stage je peux t'en trouver à la clinique.
- Sérieux ? Oh merci.
Il était sur excité de cette offre.
- De rien. Sur ce je vais me reposer.
- Ok Pa.
- Ton père est vraiment génial.
- Il est trop cool même.
On discutait pendant des heures jusqu'à qu'il décide de prendre congé, je le raccompagnait triste.
- Je t'appelle ok.
- Ok.
Il me prends longtemps dans ses bras et déposa un petit bisou sur la joue.
- Tu veux vraiment que Coumba me tue.
Coumba est sa petite amie, une fille très belle et classe. Certes elle est amoureuse d'Alioune mais sa jalousie maladive l'éloigne de lui.
- Si elle le fait je la tue puis je me suicide. Dit il avec sérieux.
- On t'a dit que t'étais un beau parleur.
- Moi? Nooon.
- Si.
- Allez ciao.
- By.
Papa est allé jouer au football me laissant seul au salon.
- Khadija !
- Oui papa j'arrive.
Je le trouvait entrain de prendre son repas.
- Prends place. Dit il en me montrant la chaise qui est devant lui. Il représente quoi pour toi?
- Qui Alioune?
- Humm
- Rien c'est juste un ami Pa. Pourquoi cette question?
- Je dois savoir si je dois parler à ces parents avant qu'un accident arrive. Tu me comprends ?
Bien sur je comprends, il croit que je vais coucher avec Alioune et par " accident" il parle bien sûr de grossesse. Je suis vraiment déçu qu'il me croit capable de faire ça.
- Papa je ne ferai jamais pareil chose.
- Vous êtes jeunes c'est tout, alors si tu dis qu'il ne se passe rien entre vous deux donc c'est bien.
- Qu'est-ce qui t'améne à me parler de ça ?
- C'est ta mère qui m'a dit qu'elle vous a surpris avec une position intime.
Pourquoi elle lui a dit ça ? Je ne vais quand même démentir ma mère.
- C'était un accident. Dis je doucement.
- Je te crois Khadija. Me répond il sur le même ton.
Elle ne lui a pas dit pour Mr Gaye apparemment.
Le reste du week-end se passa merveilleusement bien à part que ma mère m'ignora royalement. Je n'en fit pas cas.
Le lundi matin je pris le chemin du travail. L'heure passait à une vitesse folle, je m'en rendit même pas compte que c'est l'heure de la pause. J'attendais de voir Mr Gaye mais il n'était pas venu. J'ai pensé à lui pendant tout le week-end et surtout en me demandant qu'est-ce qu'il faisait chez moi. J'avais vraiment peur de le voir aujourd'hui surtout avec la position dans lequel il m'a trouvé. Je décide d'aller le voir dans son bureau.
Arrivé à son bureau je toquai à la porte.
- Entrez!
J'avançais doucement vers lui, debout il avait le nez enfoui dans les dossiers. Il leva la tête et me regarde puis rabaisse sa tête sur ses dossiers.
- Puis je vous aidez Mlle Fall?
Ça c'est nouveau ça fait longtemps qu'il ne m'a pas vouvoyer et encore moins m'appeler par mon nom. Je restai à l'entrée du bureau sans rien faire.
- Samedi vous êtes partis de chez moi sans me regarder ni me parler. Alors je voulais savoir qu'est ce qu'il y a. Dis je d'une voix à peine audible, je gardais la tête baissée.
- Il n'y a rien. Me répond il sans pour autant levai la tête.
- Si il y'a quelque chose vous n'êtes même pas venu déjeuner avec moi.
- Tu veux vraiment savoir ? Il avançait vers moi et il était calme maître de lui même.
Je hochai la tête en guise de réponse.
- Je ne te pensais pas si idiote!
- Quoi?
- Tu étais sur lui. Et vous vous regardez dans les yeux avec cet aire d'adolescent qui s'amourache. Il avait vraiment crié là.
Je ne vais quand même pas me laissais faire.
- Mais de quoi je me mêle. C'est vous qui avez débarqué chez moi sans prévenir. En plus c'est ma vie privée vous n'aviez pas le droit de vous y immiscé. C'est clair. Répliquait je sur le même ton que lui.
- Vous êtes si respectueuse et vous voir dans cette position m'a fait mal. Termine t- il en adoucissant sa voix.
- Ce n'est pas une raison de me traiter d'idiote. Je vous est toujours montré du respect alors pourquoi vous dites ça ?
- Parce que.....
Il avait vraiment l'air désemparé, mais je voulais savoir.
- Parce que quoi?
- Parce que je t'aime !

Khadija Ou la DestinéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant